Bâle-Campagne mise de plus en plus sur les entreprises de sécurité privées

A Bâle-Campagne, plusieurs communes se tournent vers des entreprises de sécurité privées pour assurer la tranquillité et l'ordre.

A Bâle-Campagne, on fait de plus en plus appel à des entreprises de sécurité privées.
A Bâle-Campagne, on fait de plus en plus appel à des entreprises de sécurité privées.

Une vague de privatisation se répand dans le secteur de la police. S'appuyant sur la nouvelle loi sur la police du canton de Bâle-Campagne, plus de 80 communes devaient décider avant fin février qui serait à l'avenir chargé de faire régner l'ordre et la tranquillité sur leur territoire. La nouvelle loi prévoit une stricte séparation entre les services de police communaux et cantonaux. Concrètement, cela signifie que les communes organisent (et paient) elles-mêmes le travail 24 heures sur 24 ou qu'elles bénéficient également de l'aide du canton ? La commune doit indemniser un éventuel contrat de prestations avec la police cantonale par un montant forfaitaire calculé en fonction du nombre d'habitants.

Il s'avère aujourd'hui que les communes de Bâle-Campagne, grandes ou petites, confient parfois les tâches de police à des entreprises de sécurité privées. La raison : les économies sont à l'ordre du jour. C'est le cas de la commune de Münchenstein, qui compte environ 12 000 habitants et qui, avec ses 8000 emplois, est également un important lieu de travail et d'activité économique de la région. Le président de la commune a expliqué à la télévision suisse qu'il dépensait entre 5000 et 10 000 francs de moins par an en faisant appel à des entreprises de sécurité privées.

Comme ailleurs, la police communale de Münchenstein ne peut pas offrir de service 24 heures sur 24. C'est pourquoi, dans le passé, des prestations supplémentaires ont été prises en charge par la police cantonale. Mais cela a un coût, surtout depuis que le canton travaille avec un nouveau modèle de financement qui, selon Münchenstein, entraîne des dépenses supplémentaires massives. C'est pourquoi la commune renonce depuis fin mars aux prestations de la police cantonale.

Si le téléphone sonne au poste de police de Münchenstein, il se peut que le citoyen soit automatiquement transféré à une entreprise de sécurité mandatée. Pour l'instant, à titre d'essai, jusqu'à fin mars 2016, comme on le dit. Ensuite, les habitants de Münchenstein tireront un bilan et évalueront si la "privatisation partielle" de la police a fait ses preuves. (rs)

(Édité le 23.4.2015)

(Visité 57 fois, 1 visites aujourd'hui)

Plus d'articles sur le sujet

ACTUALITÉS SUR LA SÉCURITÉ

Bleiben Sie informiert über aktuelle Sicherheitsthemen – praxisnah und zuverlässig. Erhalten Sie exklusive Inhalte direkt in Ihren Posteingang. Verpassen Sie keine Updates.

Jetzt anmelden!
anmelden
Vous pouvez vous désinscrire à tout moment !
close-link