20 000 postes pour les personnes handicapées

En 2015, 20 000 personnes handicapées ont pu être intégrées dans le marché du travail en Suisse.

Du travail pour les personnes handicapées : L'organisation patronale mise sur le volontariat.

Selon les données de l'Union patronale suisse, des emplois ont pu être créés pour 20'119 personnes handicapées en 2015. C'est la première fois que la barre des 20'000 a été franchie. Au total, depuis 2012, environ 75'000 personnes ayant des problèmes de santé ont pu conserver leur emploi ou en trouver un nouveau.

L'amélioration constante des chiffres de la réadaptation est notamment due à l'engagement des employeurs. "De plus en plus d'employeurs sont prêts à offrir des perspectives aux personnes concernées en les ramenant dans le processus de travail. Il est très facile de concilier orientation vers le profit et engagement social - de nombreuses entreprises le prouvent", se réjouit le président de la Conférence des offices AI, Jean-Philipp Ruegger.

Outre les efforts des employeurs, la mise en réseau des acteurs est un autre facteur de réussite dans le cadre de l'intégration professionnelle. CompassoUne initiative menée par l'Union patronale suisse apporte ici une contribution importante. La plate-forme financée par des fonds privés met en réseau toutes les parties prenantes centrales dans le domaine de la (ré)intégration professionnelle - les employeurs, l'AI, la Suva, les assurances privées et les organisations de personnes handicapées. Tous sont unis par l'objectif de renforcer les capacités des personnes handicapées sur le marché du travail - et d'éviter ainsi des mises à la retraite tout en conservant des spécialistes sur le marché du travail.

Au vu de l'évolution positive des chiffres de la réadaptation, la Conférence des offices AI met en garde contre l'introduction de quotas légaux d'intégration. Engager un collaborateur en raison de son handicap dans le seul but d'atteindre un certain quota ne crée pas une bonne base pour une relation de travail fructueuse et durable, selon la Conférence des offices AI. Selon l'Union patronale suisse également, des prescriptions légales rigides freineraient l'engagement privé en faveur de l'intégration : Les succès de l'intégration professionnelle seraient avant tout le résultat de structures flexibles et adaptées aux besoins. En cas d'apparition de problèmes de santé sérieux, les mesures adéquates peuvent ainsi être prises rapidement - dans l'intérêt des personnes concernées, des assurances sociales et des employeurs.

L'association de personnes handicapées ne partage pas ce point de vue. AgileIl demande que les employeurs s'engagent à soutenir de manière contraignante l'engagement de l'AI en faveur de l'intégration professionnelle.

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