Lobsiger devient le plus haut responsable de la protection des données
Le Conseil fédéral a nommé aujourd'hui Adrian Lobsiger au poste de préposé à la protection des données et à la transparence.
Adrian Lobsiger succèdera à Hanspeter Thür, qui quittera ses fonctions fin novembre 2015 après plus de 14 ans d'activité. Sa nomination doit encore être approuvée par l'Assemblée fédérale. En cas de confirmation, Lobsiger prendra ses fonctions le plus tôt possible après la décision de l'Assemblée fédérale, comme l'indique le communiqué du Conseil fédéral. Durant la période de transition, le suppléant de Thür, Jean-Philippe Walter, assumera les affaires du préposé à la protection des données et à la transparence (PFPDT).
Une longue pratique de la protection des données
Lobsiger, 55 ans, docteur en droit et avocat, est directeur suppléant de l'Office fédéral de la police (fedpol). En tant que chef de la division d'état-major et du service Droit et protection des données qui en fait partie, il contribue à ce que les données personnelles contenues dans les systèmes d'information de l'office fédéral soient traitées conformément à la loi, notamment dans les relations avec les autorités suisses et étrangères. L'élaboration de conditions-cadres juridiques pour les projets informatiques et l'utilisation de nouvelles technologies de l'information ainsi que la fourniture de renseignements conformément à la loi sur la protection des données et à la loi sur la transparence font également partie de cette tâche principale en matière de protection des données.
Lobsiger est entré dans l'administration fédérale en 1992, où il a d'abord travaillé pour l'Office fédéral de la justice (OFJ) dans le domaine du droit international privé. En 1995, il est passé à fedpol. Outre ses tâches pour cet office fédéral, il a travaillé à temps partiel de 2001 à 2005 à la Haute école de Lucerne en tant que fondateur et directeur des études postgrades sur la lutte contre la criminalité économique ainsi que du centre de compétences en criminalistique légale et économique, où étaient également proposées les formations pour les ministères publics, reprises et développées ultérieurement par l'Université de Lucerne.
Le PFPDT est élu pour une période administrative de quatre ans. Il exerce sa fonction en toute indépendance et sans recevoir d'instructions d'une autorité, précise le communiqué du Conseil fédéral sans faire preuve d'esprit critique.