Indice de corruption - bon score de la Suisse

La Suisse se maintient constamment dans le classement de l'"indice de perception de la corruption (IPC)" de Transparency International. Elle perd certes un point par rapport à l'année précédente, mais améliore son classement de deux rangs et passe ainsi de la 5e à la 3e place. Cela ne signifie pas pour autant que la Suisse soit exempte de corruption. L'IPC mesure la perception de la corruption dans le secteur public au niveau mondial.

© depositphotos, fuzzbones

Le "Indice de perception de la corruption (IPC) 2017"de Transparency International couvre 180 pays au total. La Nouvelle-Zélande est à nouveau en tête, suivie de près par le Danemark. La Somalie, le Soudan du Sud et la Syrie sont en queue de peloton. Les régions les mieux classées sont l'Europe occidentale et les moins bien placées sont l'Afrique subsaharienne, l'Europe de l'Est et l'Asie centrale.

Principaux risques dans le secteur privé

Depuis des années, la Suisse se classe de manière stable dans le top 10 de l'IPC. C'est également le cas dans l'IPC 2017 : elle perd certes un peu de points et atteint 85 points contre 86 points l'année précédente, mais elle progresse légèrement dans le classement et passe de la 5e place l'année précédente à la 3e place, qu'elle occupe avec la Finlande et la Norvège. La Suisse n'améliore donc pas sa position par ses propres moyens, mais grâce à d'autres pays : La Finlande et la Suède ont perdu plus de points que la Suisse par rapport à l'année dernière.

A propos des résultats de la Suisse, Martin Hilti, directeur de Transparency International Suisse, déclare : "La stabilité des bons résultats de la Suisse dans l'IPC est réjouissante. Mais cela ne signifie pas que la Suisse est exempte de corruption. Des cas de corruption se produisent régulièrement chez nous aussi, comme par exemple dans le domaine des marchés publics. En outre, il convient de noter que l'IPC ne mesure pas la corruption effective, mais uniquement la perception de la corruption et que la corruption n'est pas un phénomène nouveau.

uniquement dans le secteur public. Il ne fait aucune déclaration sur la corruption dans le secteur privé. Or, c'est justement là que se trouvent les principaux risques de corruption en Suisse. Les bons résultats de la Suisse dans l'IPC ne signifient donc pas que les entreprises suisses ne corrompent pas à l'étranger".

Pour plus d'informations : www.transparency.ch ainsi que www.transparency.org

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