Travail après le travail : les Suisses particulièrement assidus

En comparaison européenne, les Suisses répondent particulièrement souvent à leurs e-mails, même après le travail. Il est donc de plus en plus difficile de se déconnecter et de se détendre pendant son temps libre.

Continuer à travailler même après la fin de la journée de travail est une pratique très répandue en Suisse.
Continuer à travailler même après la fin de la journée de travail est une pratique très répandue en Suisse.

58% des Suisses répondent également à des e-mails et messages professionnels pendant leur temps libre. Ils sont ainsi en tête de la comparaison européenne. En comparaison, seuls 42% des Allemands lisent leurs e-mails professionnels après le travail ou le week-end, et en France, ils ne sont que 36%.

C'est ce qui ressort d'une étude de la Gesellschaft für Unterhaltungs- und Kommunikationselektronik GFU qui a interrogé 6000 ménages en Allemagne, en Espagne, en France, en Grande-Bretagne, en Italie, en Autriche, en Espagne et en Suisse sur leur comportement d'utilisation d'appareils électriques et électroniques.

Cet attachement permanent au travail a toutefois des inconvénients évidents : 49% des Suisses ont ainsi indiqué que la mise en réseau et la joignabilité 24 heures sur 24 qui en découle ne permettaient pratiquement plus de se déconnecter et de se détendre.

En revanche, les activités privées sont de plus en plus fréquentes pendant les heures de travail, comme répondre à des e-mails privés ou consulter Facebook. Les Autrichiens sont ici en tête : 52% d'entre eux surfent sur Internet à titre privé pendant les heures de travail. En Suisse, ils ne sont en revanche que 42%.

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