Influences psychologiques

Quelques heures plus tard, après la pose d'une bande de soudure, la couverture du toit a pris feu. Il semble que l'on ait omis de contrôler les surfaces à la fin des travaux pour vérifier si des foyers d'incendie couvaient encore. Le chef de chantier a été reconnu coupable. Mais tout est-il vraiment clair avec ce verdict de culpabilité ?

Influences psychologiques
Un climat de sécurité efficace est un environnement dans lequel les collaborateurs font attention les uns aux autres. Image : Depositphotos

En matière de sécurité au travail, l'industrie 4.0 exige une approche globale. Elle élargit nécessairement la focalisation de la prévention aux facteurs humains, c'est-à-dire psychologiques, qui peuvent conduire à un accident du travail. La culture et le climat de sécurité jouent ici un rôle décisif.

Culture et climat de sécurité

La culture de sécurité se compose de deux éléments, l'un psychologique et l'autre organisationnel. Elle reflète l'intérêt et la compréhension générale pour la prévention dans une entreprise. Ainsi, la culture de sécurité révèle entre autres dans quelle mesure la conviction que tout danger peut être maîtrisé de manière préventive est marquée. Enfin, elle montre à quel point l'entreprise est ouverte aux améliorations préventives et à quel point les employés sont prêts à y participer.

Le climat de sécurité qui règne dans l'équipe découle de la culture de sécurité. Il constitue le milieu dans lequel se déroule la prévention de la sécurité au travail. Le climat de sécurité doit particulièrement favoriser l'attention portée aux facteurs humains. Les risques psychologiques et organisationnels sont intégrés de manière ciblée dans la prévention. Comment cela se traduit-il dans la pratique ?

Si tous les aspects organisationnels tels que les prescriptions et les instructions ont été correctement respectés, si les structures de planification et de contrôle fonctionnent, si les cas de force majeure tels que la pluie, la foudre ou la tempête n'entrent pas en ligne de compte, qu'est-ce qui a conduit à l'accident corporel ? Si les responsables ne tiennent pas compte des facteurs psychiques de l'action humaine dans leurs analyses, ils se retrouvent face à une énigme insoluble. Ils en arrivent finalement à la conclusion suivante : erreur humaine. L'affaire est alors considérée comme définitivement résolue et classée.

Mais attention ! Si les causes psychologiques sont laissées dans l'ombre, l'erreur humaine se reproduira tôt ou tard. C'est pourquoi il est indispensable de se demander ce qui a pu conduire à ce que l'on appelle l'échec humain. Est-ce que c'était :

  • Suspension de l'attention
  • Erreurs de perception
  • Trous de mémoire
  • Erreurs
  • Manque de connaissances
  • Erreur de manipulation
  • Ambiances conflictuelles

Il s'agit aussi souvent de traits de caractère psychologiques tels que l'anxiété et l'insouciance. Enfin, il convient de prendre en considération les facteurs organisationnels ayant un impact psychologique.

La peur de l'échec conduit au stress

La peur de l'échec est la peur de commettre des erreurs. Elle se manifeste dans de nombreux domaines de la vie. Elle se manifeste par de la nervosité, du découragement ou du stress. Elle s'accompagne de difficultés à se détendre. Avec des conséquences fatales pour le cœur et l'estomac. Au travail, la peur de l'échec peut conduire à des erreurs de comportement et être indirectement responsable d'accidents.

Une irritation ou une irritabilité excessive se manifestant rapidement chez une personne indique une peur véhémente d'échouer. Pire encore, le fait d'être considéré comme un raté par ses collègues renforce ce syndrome. Un seul individu peut ainsi peser considérablement sur l'ambiance de travail de toute l'équipe. La crainte d'échouer va parfois jusqu'à augmenter le nombre d'arrêts maladie, voire de démissions.

Si les cadres souffrent de la peur de l'échec, ils deviennent plus intolérants envers leurs collaborateurs. Ils augmentent ainsi inutilement la pression de la performance. Pour gagner du temps, par exemple, les collaborateurs mettent la prévention au second plan par rapport aux dangers. On l'observe souvent : Pour terminer plus vite, on néglige la protection antichute nécessaire aux postes de travail situés en hauteur.

La peur de l'échec est très répandue, mais passe souvent inaperçue. Si une personne en souffre, elle ne doit pas pour autant être inapte à sa fonction. En effet, la peur de l'échec n'est pas innée. Les directions d'entreprise peuvent aider de diverses manières les collaborateurs concernés à se débarrasser de leur peur de l'échec. Un superviseur psychologique sait comment s'y prendre.

La peur pathologique de l'échec naît dans la tête. Elle est une réaction de la conscience. C'est là que doit commencer le dépassement. Une thérapie cognitivo-comportementale commence par aller à la racine de la souffrance. Elle identifie les pensées irrationnelles à l'origine de la peur. Sur la base des connaissances acquises à ce sujet, elle permet de surmonter cette faiblesse, par exemple en apprenant à se percevoir soi-même.

L'insouciance et la légèreté sont une question de tête

Si quelqu'un ignore sciemment un danger qu'il perçoit, il agit de manière imprudente. Les raisons en sont multiples. Il n'est pas rare que ce soit un trait de caractère qui incite à un comportement irréfléchi et risqué. Elle est ancrée dans le psychisme. Néanmoins, il est possible de maîtriser l'insouciance en orientant la volonté de telle sorte qu'elle ne dégénère pas en imprudence.

En matière de prévention, il convient de veiller à ce que l'insouciance ne se transforme pas en son contraire, à savoir l'anxiété. Cela aurait des conséquences fatales sur une prise de risque raisonnable pour prendre les décisions nécessaires en temps voulu.

En ce qui concerne les causes d'un accident du travail, il ne faut en aucun cas plaider trop vite l'imprudence. Même s'il semble y avoir des indices clairs. En réalité, il peut s'agir d'insuffisances organisationnelles dans le déroulement du travail ou dans la structure de gestion. Si elles sont dissimulées, elles continuent à produire leurs effets.

L'imprudence n'est jamais intentionnelle, comme le sabotage par exemple. Inconsciemment, les imprudents souffrent d'une distorsion cognitive de leur perception. Ils surestiment leurs capacités tout en ignorant les risques liés à leurs actions.

Les personnes présentant cette caractéristique sont-elles fondamentalement inaptes à occuper des fonctions à risque ? Cela varie beaucoup d'une personne à l'autre. Les employés ne changent pas seulement physiquement avec les années, leur personnalité évolue également. Une étude montre que les traits de caractère ne sont pas aussi stables qu'on le croit souvent. Tous les dix ans environ, chacun change de manière plus ou moins perceptible et devient souvent plus raisonnable. Cette évolution peut être encouragée par la psychothérapie.

Le management doit décider avec un psychothérapeute si l'imprudence d'une personne doit faire l'objet d'une thérapie individuelle. Cela dépend en outre des dommages possibles qui peuvent survenir suite à une imprudence. Si un serveur fait preuve d'insouciance en rangeant la vaisselle en empilant trop de choses, il risque au pire de casser de la porcelaine. Il en va autrement de la conduite d'une voiture avec de l'alcool dans le sang.

La prévention la plus efficace contre l'imprudence est un climat de sécurité dans lequel les collaborateurs se respectent mutuellement sans s'en vouloir. Si, par exemple, quelqu'un utilise son téléphone portable en marchant, un autre devrait pouvoir attirer son attention sur le danger qu'il court sans être pris pour un prétentieux. En fin de compte, même des choses insignifiantes présentent un potentiel de danger considérable. Tout le monde devrait en être conscient : En cas d'accident du travail, tous les membres de l'équipe sont concernés d'une manière ou d'une autre.

Conclusion

Les accidents du travail résultent d'un échec collectif en matière de prévention. Des mesures décisives ont été négligées en amont ou des erreurs lourdes de conséquences ont été commises pendant le processus de travail.

L'attribution de la faute clarifie la responsabilité juridique. Mais les causes primaires n'en sont pas affectées. Il est encore moins utile d'imputer la responsabilité à une seule personne.

Dans tous les accidents du travail, les personnes sont toujours à la fois responsables et victimes. Leurs actions sont déterminées par leur conscience. C'est là que la prévention doit intervenir.

Le DDPS définit une nouvelle stratégie de sécurité

Le Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS) a élaboré une nouvelle vision et stratégie pour son département, qui se compose de cinq champs d'action.

Le DDPS définit une nouvelle stratégie
Image : depositphotos

Au Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS), une nouvelle vision et stratégie du département est à l'ordre du jour.

La stratégie se compose pour l'essentiel des cinq champs d'action suivants : sécurité et protection, résilience, performance, transformation numérique ainsi que personnes et leadership, avec trois initiatives stratégiques pour chacun d'entre eux. Le DDPS a souhaité s'orienter vers ces piliers fondamentaux au cours des dernières années, a-t-il expliqué.

La Confédération a commencé la mise en œuvre en 2023. Les projets et les mesures doivent maintenant être poursuivis par tous les offices, comme le précise un communiqué.

Un clip vidéo spécifique doit illustrer la nouvelle vision et stratégie du DDPS. La nouvelle vision est la suivante : "La Suisse vit pour sa sécurité. Et le DDPS pour la sécurité de la Suisse. Le DDPS - la sécurité pour la Suisse".

La pénurie de main-d'œuvre qualifiée entraîne une augmentation des cybermenaces

Selon un rapport de Fortinet, la pénurie de professionnels de la cybersécurité pourrait augmenter dans le monde entier. Moins on trouve d'experts confirmés, plus il est probable que des incidents de sécurité graves ne pourront pas être évités à temps.

Professionnels de la cybersécurité
Image : depositphotos

Selon une enquête menée par Fortinet auprès de 1800 décideurs en matière d'informatique et de cybersécurité dans 29 marchés, la situation des cybermenaces pour les entreprises s'aggrave dans le monde entier. Le nombre d'entreprises ayant subi cinq cyber-attaques ou plus au cours des douze derniers mois a augmenté de 53 % depuis l'année dernière. 84 % des personnes interrogées dans le cadre du "Cybersecurity Skills Gap Report" ont déclaré avoir été victimes d'au moins un cyberincident au cours de l'année écoulée. Près de la moitié des personnes interrogées ont déclaré que la correction d'une faille de sécurité avait coûté plus d'un million de dollars à leur entreprise. 65 % des personnes interrogées s'attendent à une nouvelle augmentation des cyberincidents au cours des douze prochains mois.

Fortinet identifie un autre danger : la pénurie croissante de personnel qualifié dans le secteur de la cybersécurité. Il manquerait déjà 3,14 millions de professionnels dans le monde. Des postes informatiques importants resteraient donc vacants, le niveau actuel de la sécurité des systèmes d'information ne serait pas atteint. Le personnel de sécurité est surchargé et les incidents de sécurité continueront à se multiplier.

L'entreprise informatique estime qu'une approche pour lutter contre la pénurie de personnel qualifié consiste à miser sur une plus grande diversité lors du recrutement de collaborateurs, par exemple pour établir un meilleur équilibre entre les experts féminins et masculins.

En Suisse, d'ici 2023, selon une Enquête d'Adecco près de 120'000 spécialistes IT sont nécessaires. Il reste en outre un déficit de 38'700 spécialistes TIC, comme l'a calculé l'Institut d'études économiques de Bâle.

Source : Fortinet

Les vêtements intelligents rafraîchissent, réchauffent et soignent

Une pompe péristaltique sophistiquée développée par des scientifiques de l'EPFL devrait permettre d'améliorer significativement le bien-être. 

Pompe à tuyau
Capture d'écran : YouTube/EPFL

Les chercheurs de la École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) ont mis au point un système de ventilation sophistiqué sans pompe classique pour les vêtements intelligents du futur. "Nous présentons la première pompe au monde sous la forme d'une fibre. Il s'agit essentiellement de tuyaux qui génèrent leur propre pression et leur propre débit", explique Herbert Shea, responsable du développement. Lui et son équipe utilisent un principe physique appelé électrohydrodynamique.

Pompe à fibres pour le tissage

Deux électrodes en forme de spirale, intégrées dans la paroi du tuyau, ionisent et accélèrent les molécules d'un liquide non conducteur spécial, qui peut être chaud ou froid. Le mouvement des ions et la forme des électrodes créent un courant qui fait circuler le liquide. Il en résulte un fonctionnement silencieux, sans vibrations, et ne nécessite qu'une batterie rechargeable de la taille de la paume de la main.

Pour obtenir la structure unique du mur, les scientifiques de l'EPFL ont mis au point une nouvelle technique de fabrication qui consiste à tordre des fils de cuivre et des fils de polyuréthane autour d'une barre d'acier, puis à les fusionner à la chaleur. Une fois la tige retirée, les fibres de deux millimètres d'épaisseur peuvent être incorporées dans des textiles ou tricotées à l'aide de techniques de tissage standard.

Construction robuste lavable

La simplicité de la construction de la pompe présente un certain nombre d'avantages. Les matériaux nécessaires sont bon marché et facilement disponibles, et le processus de fabrication peut être facilement mis à l'échelle. Comme la pression générée dans le tube est directement liée à sa longueur, il peut être coupé en fonction de l'application, ce qui optimise les performances tout en minimisant le poids. Grâce à leur construction robuste, les textiles ainsi équipés peuvent être lavés avec des produits de nettoyage classiques, est-il précisé.

Les textiles innovants peuvent également être utilisés pour des applications thérapeutiques, par exemple pour refroidir des inflammations, affirment les scientifiques. Les sportifs pourraient les utiliser pour réchauffer des muscles froids. "Nous pensons que cette innovation va changer fondamentalement la technologie des vêtements", souligne Shea en conclusion.

Source : Communiqué de presse.com

 

Accident dans l'entreprise : que faire ?

Même si on ne le souhaite pas : Un accident au travail est vite arrivé. La Suva vous dit comment bien réagir en cas d'urgence. Elle donne en outre des conseils et des informations complémentaires pour une organisation professionnelle des urgences.

Si un grave accident du travail se produit dans une entreprise, l'organisation des urgences doit être professionnelle.Accident dans l'entreprise : que faire ?

Avant un accident : préparez-vous bien à l'urgence

Une aide rapide et professionnelle en cas d'accident peut sauver des vies. C'est pourquoi il est important d'être bien préparé en cas d'urgence.

1. mettez en place un plan d'urgence professionnel. Dans le cadre de votre concept de sécurité, vous devriez mettre en place un plan d'urgence professionnel. Vous trouverez ici une liste de contrôle pour la planification d'urgence :

a) Plan d'urgence pour les postes de travail fixes

b) Plan d'urgence pour les postes de travail mobiles

c) Le Manuel d'urgence pour les entreprises et les administrations du Seco fournit des informations complètes et des listes de contrôle pour une organisation professionnelle des urgences

2. utiliser la fiche d'information "Urgences dans l'entreprise". Affichez la fiche d'information sur le comportement à adopter en cas d'urgence à des endroits bien visibles de l'entreprise : Comportement en cas d'urgence

3. commandez la carte d'urgence de la Suva pour votre porte-monnaie. Équipez tous les collaborateurs d'une Carte d'urgence pour le porte-monnaie de

 

Accident dans l'entreprise : que faire ?
Image : Fabian Biasio

Après un accident

Déclarez l'accident. Les personnes accidentées devraient déclarer leur accident le plus rapidement possible à leur employeur. Il transmettra la déclaration d'accident à l'assurance. Sur le site de la Suva pour la déclaration de sinistre vous trouverez toutes les informations nécessaires.

Faites-vous aider en cas de problèmes psychologiques. Si vous avez besoin d'une aide psychologique d'urgence après un grave accident sur votre lieu de travail, vous trouverez plus d'informations à ce sujet :

Adaptez votre système et votre comportement après un accident ou un quasi-accident

 

Fiche d'information "Comportement en cas d'urgence
Un grave accident du travail s'est-il produit ?
Consultez la fiche d'information
"Comportement en cas d'urgence"

Les experts demandent une pause dans le développement de l'IA

Des représentants de l'industrie technologique, dont Elon Musk et Steve Wozniak, demandent dans une lettre ouverte un moratoire sur le développement de l'IA. Les systèmes d'IA performants ne doivent être développés que lorsque leurs risques sont gérables.

Image : depositphotos

L'organisation "Future of Life" a publié une lettre ouverte dans laquelle elle demande un arrêt temporaire du développement de l'IA. Plusieurs génies de la technologie comme Steve Wozniak et Elon Musk ont signé le moratoire. Dans la lettre, les experts mettent en garde contre un la course incontrôlable au développement de l'IA. Les initiateurs demandent un arrêt ou une pause temporaire dans le développement de systèmes d'IA performants. Ceux-ci ne devraient être développés que lorsque leurs effets et leurs risques seront maîtrisés. Jusqu'à présent, le moratoire a déjà été signé par plus de mille personnes.

Les signataires proposent que les développements actuels soient examinés par un comité d'experts et que les développeurs commencent à élaborer des protocoles de sécurité communs, même s'il sera difficile d'arrêter la course actuelle aux outils d'intelligence artificielle comme ChatGPT. Les critiques craignent une augmentation des commentaires haineux et une éviction croissante des emplois de haut niveau.

 

Nombre de cambriolages similaire à celui d'avant la pandémie

Par rapport à l'année précédente, les délits de violence grave, les lésions corporelles graves et les viols ont augmenté, selon le bilan de la Statistique policière de la criminalité (SPC) de l'Office fédéral de la statistique (OFS).

Cambriolages
Image : Pixabay

Pour la première fois depuis dix ans, la police a enregistré une augmentation des cambriolages et des vols par introduction clandestine en 2022. Avec une augmentation de 14%, on a enregistré une valeur similaire à celle d'avant la pandémie. La Statistique policière de la criminalité (SPC) de l'Office fédéral de la statistique (OFS) mentionne mais aussi une augmentation des délits de violence grave et des infractions telles que les coups et blessures graves et le viol.

Augmentation des vols à la tire et des vols de véhicules

Au total, comme avant la pandémie, 35'732 cambriolages et vols par introduction clandestine ont été enregistrés par la police en Suisse l'an dernier, selon l'OFS. Il s'agit d'une première hausse des cambriolages et des vols par introduction clandestine depuis 2012, indique la Confédération dans un communiqué. Toutefois, 174'702 vols ont été commis au total, ce qui correspond à une augmentation de 17,4 pour cent.

Tous les types de vol ont augmenté. La tendance est particulièrement au vol à la tire (environ 20 % de cas en plus), mais aussi au vol à l'intérieur et à l'extérieur des véhicules (contre 17 %). En ce qui concerne les vols de véhicules, 46 385 véhicules ont été déclarés volés en 2022 (soit 16 % de plus que l'année précédente). Parmi eux, 14 153 vélos électriques ont été volés, ce qui représente une augmentation de 58,7 % par rapport à l'année précédente.

Davantage de cas de fraude sur les plateformes en ligne

La SPC enregistre également une augmentation de la criminalité numérique. Il s'agit en majorité de cybercriminalité économique, dont davantage d'incidents de phishing, de sextorsion et d'escroquerie aux placements en ligne. La plupart des cas ont été enregistrés sur des plateformes de petites annonces. Soit les marchandises payées ne sont pas livrées, soit par exemple un système de paiement en ligne est utilisé à des fins frauduleuses sous l'identité d'un tiers.

En 2022, 1942 délits de violence grave ont également été enregistrés. Il s'agit au total de 16,6 pour cent de cas de plus que l'année précédente et donc, selon la SPC, du nombre le plus élevé depuis l'introduction des statistiques en 2009. Le nombre de viols a augmenté de 14,5 pour cent pour atteindre 867 cas et le nombre de lésions corporelles graves de 17,2 pour cent pour atteindre 762 cas. Le nombre d'homicides (42) correspond à la moyenne des dernières années. Plus de la moitié d'entre eux ont lieu dans le cadre domestique.

Source : Office fédéral de la statistique

Nouvelle station de base pour les applications critiques

Swissphone lance la nouvelle station de base Mioty "m.BASE" qui, grâce à une communication bidirectionnelle autonome et une alimentation électrique redondante, transmet rapidement la valeur des capteurs des niveaux de remplissage des réservoirs à la plateforme IoT.

applications critiques

Swissphone lance sur le marché une nouvelle station de base Mioty qui permet une communication bidirectionnelle rapide entre les capteurs et les plateformes IoT grâce aux technologies IoT comme le partage de télégrammes et le LPWAN. Selon Swissphone, la station de base "m.BASE" est spécialement prédestinée à la transmission sûre et robuste d'informations. La technologie utilisée s'avère être un avantage, notamment pour la lecture des niveaux de remplissage des réservoirs via des capteurs, mais aussi grâce à la bonne pénétration dans les bâtiments et les matériaux, comme l'indique Swissphone dans un communiqué. La solution garantit à cet égard une surveillance fiable et automatique.

Différentes options de configuration

En ce qui concerne la sécurité contre les pannes, la station de base m.BASE du fournisseur suisse de solutions dans le domaine de la communication et de l'alarme dispose en outre d'une alimentation en tension redondante et de concepts d'alimentation de secours. Selon le communiqué, la station de base IoT est conçue pour différentes options de configuration afin de répondre à de nombreux besoins des clients, du montage en extérieur à la connexion réseau via 5G.

Le Product Manager Raphael Wirz de Swissphone est fier de cette nouvelle solution : "Nous avons fait de gros efforts pour utiliser les meilleurs composants et technologies afin de créer un appareil qui réponde aux besoins de nos clients et dépasse leurs attentes". Le produit doit avant tout permettre aux clients de bénéficier de la fiabilité et de la variabilité pour les applications critiques, explique-t-on chez Swissphone.

Source : Swissphone

L'ICANN met en garde contre la désintégration globale d'Internet

L'ICANN, l'administration internationale de l'Internet, met en garde contre une fragmentation de l'Internet mondial. Le danger viendrait surtout des régimes autoritaires qui souhaitent contrôler leurs populations.

L'ICANN met en garde contre la désintégration globale d'Internet
Image : Pixabay

L'Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN), dont le siège est en Californie, coordonne l'attribution des noms et adresses uniques sur Internet. Sa tâche centrale est d'assurer le fonctionnement sûr et stable du système de noms de domaine (DNS) pour le World Wide Web. La fragmentation potentielle de l'Internet mondial est un "sujet inquiétant", a déclaré un haut responsable de l'ICANN à l'agence de presse allemande la semaine dernière en marge d'une réunion de l'industrie à Rust.

Selon l'expert de l'ICANN, on observe une tendance croissante à l'isolement de certaines nations. Toutefois, le responsable de l'ICANN ne s'est pas exprimé explicitement sur les différents pays. Il s'agit de gouvernements autoritaires qui veulent contrôler leur population, a-t-il simplement déclaré.

L'ICANN veut continuer à soutenir le trafic mondial de données. Elle s'oppose également à l'exclusion de la Russie, par exemple, même si l'Ukraine l'a demandé au début de la guerre d'agression russe de l'année dernière.

Nouveaux systèmes de drones au WEF

Les conditions imprévisibles telles que le froid, le vent et la neige constituent des défis techniques de taille pour les bandes de fréquence fortement utilisées par les systèmes de drones. Le système de sécurité pour drones "SecuriDrone" de Securiton SA a été utilisé lors du World Economic Forum (WEF) en janvier 2023.

Nouveaux systèmes de drones au WEF
Image : Securiton

Pour la première fois, Securiton SA était présente au World Economic Forum (WEF) de Davos de janvier 2023 avec son nouveau système de sécurité pour drones "SecuriDrone". L'objectif était de détecter à temps les drones qui pénètrent dans l'espace aérien interdit défini, de localiser visuellement la position du drone ainsi que celle du pilote et de permettre aux forces de sécurité d'intervenir, écrit Securiton. dans un communiqué sur Linkedin. Si le pilote d'un système tiers n'est pas détecté à temps, il est possible de prendre le contrôle du pilote afin de faire atterrir les drones de manière contrôlée à un endroit prédéfini et sûr. Il n'est toutefois pas nécessaire de recourir à un brouillage de la bande de fréquence (jamming) avec le système Securiton.

Faible équipement en antennes

Grâce à la fonction "RF Cyber" avec une infrastructure d'antenne minimale, l'approche de Securiton s'est avérée être un concept de solution performant, car les bandes de fréquences fortement utilisées, les réflexions de signaux dans les villes sont contournées. L'équipement minimal en antennes s'avère également être un avantage dans des conditions imprévisibles dues aux intempéries telles que le froid, le vent et la neige, poursuit l'installateur suisse.

Selon Brochure de l'entreprise une caméra spéciale à longue portée permet une vérification précise de l'objet étranger. Un seul capteur est manifestement nécessaire pour la détection et la prise en charge contrôlée. Le logiciel permet d'activer un "mur virtuel" qui place les drones en mode "Fail-Safe". Les drones peuvent ainsi rester en l'air ou retourner à leur point de départ.

Source : Securiton

Facteur humain : quelle est la robustesse de la sécurité ?

Le savoir crée la sécurité ! Dans les situations de risque et de danger comme dans la gestion des événements, cela prend tout son sens lorsqu'il s'agit de déduire des actions judicieuses et de déclencher des décisions raisonnables dans des phases agitées.

Sécurité
Image : zVg

Les entreprises prennent très souvent de bonnes mesures de sécurité organisationnelles et techniques pour se protéger des incidents et des attaques contre leurs objets, ressources et personnes. Si quelque chose d'inattendu se produit malgré tout, le comportement humain en est souvent la cause. L'homme, maillon prétendument le plus vulnérable d'une chaîne de sécurité, influence considérablement la sécurité des organisations par ses pensées et ses actions irrationnelles. Quelles sont les possibilités de gérer ce risque ? Qu'est-ce qui aide à mieux protéger les valeurs, les personnes et les ressources dans l'entreprise ? Comment éliminer les points faibles ? Comment le comportement humain peut-il être modifié dans des situations de danger particulières ? Quelles mesures permettent d'obtenir durablement le succès escompté ?

Les personnes intéressées trouveront des connaissances spécialisées passionnantes sur le facteur "humain" et tous ses effets sur la sécurité lors du congrès "L'homme, quel 'risque' !" du 10 mai 2023 à Zurich. Les intervenants aborderont sous différents angles le facteur humain et ses répercussions sur la sécurité. De nouvelles impulsions et pistes de réflexion sont attendues. Les connaissances ainsi acquises peuvent être utilisées pour les activités de sécurité au sein de sa propre organisation. La conférence est organisée par Save AG. Cette entreprise est spécialisée dans le transfert de connaissances pratiques entre les professionnels de la sécurité sur les thèmes de la gestion des risques, de la sécurité d'entreprise, de la sécurité des bâtiments, de la sécurité et de la protection de la santé (AS&GS), de la protection contre les incendies, de la sécurité de l'information et des infrastructures, de la protection de la population ainsi que de la sécurité des machines et des processus, de la prévention des accidents majeurs, des dangers naturels et environnementaux, de la surveillance et des concepts de sécurité intégrale.

Vers le dépliant du programme

La biométrie remplace de plus en plus les mots de passe

Selon un rapport du fabricant américain Entrust, qui fournit des logiciels et du matériel pour l'émission de cartes à puce, les technologies de scan des doigts et de reconnaissance faciale vont se développer.

Biométrie
La biométrie en action : une majorité d'utilisateurs ne veut plus de mots de passe. (Image : pixabay.com, geralt)

Les mots de passe ont fait leur temps, la biométrie pour l'authentification gagne en revanche en importance. Selon "The Future of Identity Report" du Institut de cybersécurité Entrust 51 % des 1450 utilisateurs interrogés dans le monde entier réinitialisent un mot de passe au moins une fois par mois, 15 % même une fois par semaine.

Des solutions biométriques plus sûres

Plus de la moitié des personnes interrogées estiment que les solutions biométriques sont plus sûres, 53 % d'entre elles préférant le scan des doigts, suivi par la reconnaissance faciale (47 %). Seuls 6 % des consommateurs considèrent encore les mots de passe comme la méthode de connexion la plus sûre.

Selon Entrust, 74 % des personnes interrogées choisissent la biométrie au moins pour la moitié des applications. Un tiers d'entre eux opterait toujours pour la biométrie si elle était proposée.

Source : Communiqué de presse.com

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