Masques pour le visage : nouveau procédé de surfaces tuant les virus

A l'aide d'une nouvelle méthode d'analyse, des chercheurs de l'Empa ont suivi le parcours de virus à travers des masques faciaux et ont comparé leur échec sur les couches filtrantes de différents types de masques. Ce nouveau procédé devrait maintenant accélérer le développement de surfaces capables de tuer les virus, comme l'équipe l'écrit dans la revue spécialisée "Scientific Reports".

Chercheurs de l'Empa
Seuls quelques virus parviennent à atteindre la couche la plus interne d'un masque en tissu. Sur l'image, une fibre textile avec des cristaux de sel (bleu clair) et des virus d'environ 100 nanomètres (vert). (Microscopie électronique à balayage, recolorisée) Image : Empa

Au moyen d'une haute pression, l'appareil fait passer le liquide salivaire artificiel coloré en rouge avec des particules de test à travers un masque tendu. Les chercheurs simulent ainsi le processus d'une infection par gouttelettes. Le procédé établi à l'Empa est actuellement utilisé par des centres de test certifiés pour garantir l'assurance qualité des masques faciaux textiles, car un masque sûr doit répondre à des exigences élevées : Il doit repousser les germes, résister aux éclaboussures de gouttes de salive tout en laissant passer l'air respirable.

Les chercheurs de l'Empa vont maintenant plus loin : "Les prises de vue au microscope électronique à transmission permettent de constater que quelques particules virales parviennent à se frayer un chemin jusqu'à la couche interne du masque, près du visage. Mais les images ne révèlent pas toujours si ces virus sont encore infectieux", explique Peter Wick du laboratoire "Particles-Biology Interactions" de l'Empa à Saint-Gall.

L'objectif des chercheurs : Ils veulent découvrir à quel endroit un virus échoue contre un masque multicouche lors d'une infection par gouttelettes, et quels composants du masque devraient être plus efficaces. "Pour cela, de nouvelles méthodes d'analyse sont nécessaires afin de pouvoir comprendre précisément la fonction protectrice des technologies nouvellement développées, comme les revêtements qui tuent les virus", explique René Rossi, chercheur à l'Empa au laboratoire "Biomimetic Membranes and Textiles" de Saint-Gall.

Le nouveau procédé repose donc sur le colorant rhodamine R18, qui émet une lumière colorée. On utilise des virus de test inactivés et inoffensifs qui sont couplés au R18 et deviennent ainsi des beautés mourantes : Ils s'illuminent en couleur dès qu'ils sont endommagés. "La fluorescence indique de manière fiable, rapide et économique si les virus ont été tués", explique Wick.

Masques pour le visage : nouveau procédé de surfaces tuant les virus
La nouvelle méthode détecte les virus mourants par fluorescence. Image : Scientific Reports / Empa

En se basant sur l'intensité avec laquelle une couche de masque brille, l'équipe a pu constater que, dans le cas des masques en tissu et des masques hygiéniques, la plupart des virus échouent dans la couche centrale entre les couches intérieure et extérieure du masque. Dans le cas des masques FFP2, c'est la troisième des six couches qui brille le plus - ici aussi, la couche centrale intercepte particulièrement beaucoup de virus. Les chercheurs ont récemment publié leurs résultats dans la revue spécialisée "Rapports scientifiques". Ces connaissances peuvent désormais être utilisées pour optimiser les masques faciaux.

"Les surfaces dotées de propriétés antivirales doivent répondre à certaines normes ISO, ce qui implique des tests standards coûteux", explique Wick. En revanche, le procédé de fluorescence des chercheurs de l'Empa, en complément des normes actuellement en vigueur, permettrait de déterminer plus facilement, plus rapidement et à moindre coût si un nouveau revêtement est capable de tuer les virus de manière fiable. Cela serait intéressant aussi bien pour les surfaces lisses, comme les plans de travail ou les poignées, que pour les revêtements de textiles à surface poreuse, comme les masques ou les systèmes de filtration.

Source : Empa

 

 

Contrôler ou assainir ?

Les installations d'extinction à sec au halogène devront être éliminées d'ici 2024. Roland Matthes, responsable des installations d'extinction à sec de l'association SES, a expliqué à la rédaction de SicherheitsForum pourquoi le halon sera définitivement abandonné et quelles sont les conséquences et les alternatives qui en découlent.

Halon
Image : depositphotos

A partir de 2024, le halon sera définitivement interdit en Suisse en tant que gaz d'extinction conformément au protocole de Kyoto de 1997. Jusqu'à présent, les installations pouvaient toutefois continuer à être exploitées. En 2019, l'ordonnance sur la réduction des produits chimiques a été remplacée afin de démanteler les installations ou de les démonter et de les éliminer dans les règles de l'art dans un délai habituel de cinq ans. L'élimination correcte du halon se fait dans des fours spéciaux à haute température afin d'éviter tout risque d'ozone. Toutes les installations d'extinction au halon sont répertoriées dans un registre tenu par le Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (Detec) et doivent être déclarées en cas de démontage.

Les centrales nucléaires, les avions et les véhicules de l'armée restent exclus de l'élimination des halons. Étant donné que les centrales nucléaires ne doivent pas présenter de surpression vers l'extérieur, cette réglementation reste en vigueur. Pour les centrales nucléaires, par exemple, il est toujours nécessaire de disposer d'une certaine réserve obligatoire de halons. Roland Matthes, responsable des installations d'extinction à sec (TLA) de la SES, explique la situation à l'aide d'un exemple : "Si une TLA est en service et qu'elle transporte un gaz dans une pièce, une surpression est créée avec le gaz d'extinction. En même temps, l'oxygène dans la pièce est réduit, ce qui permet d'éteindre le feu couvant. Toutefois, avec le halon, il n'est en principe pas nécessaire de disposer d'un capuchon de surpression. Avec ce gaz d'extinction à l'ancienne, une très faible concentration de pression de 2 à 3 pour cent suffisait jusqu'à présent, ce qui ne nécessitait pas d'évacuation de la pression d'air".

 

Fin définitive pour Halon
-1997, interdite par le protocole de Kyoto.
-2003 : la Suisse interdit le rechargement.
-2019 : Ordonnance sur la réduction des produits chimiques du 18 mai 2005
-Environ 92 tonnes de halons sont encore enregistrées.
-Interdiction des systèmes d'extinction au halon à partir de 2019.
-le 1er juin 2024, toutes les installations d'extinction au halon devront être démontées et éliminées.

 

Le démantèlement des installations au halon soulève toutefois de nombreuses questions quant à leurs propriétés. Par exemple, les tuyaux actuels ne peuvent plus être utilisés en raison d'un niveau de pression plus élevé. De plus, les états d'agrégation des gaz alternatifs sont plus "intensifs en pression", d'autant plus que les conduites actuelles peuvent résister à des pressions allant jusqu'à 60 bars, alors que pour le halon, une capacité de pression de 24 bars suffisait aux anciennes exigences.

Si l'on met soudain en service un réseau sous pression de 60 bars avec un système de tuyauterie vieux de 30 ans, le système de tuyauterie âgé peut s'avérer critique, explique Matthes. La pose d'une nouvelle tuyauterie est également très exigeante, par exemple lorsque de nombreux systèmes de tuyauterie anciens sont ancrés sous les nombreux câbles de grandes armoires électriques.

Avantages et inconvénients des alternatives au halon

Lorsqu'on lui demande quelles sont les alternatives, Matthes répond : "D'une part, les gaz d'extinction naturels inertes comme l'azote, l'argon et le dioxyde de carbone pour réduire l'oxygène seraient une solution possible. D'autre part, des solutions chimiques comme le Novec 1230 (FK-5-1-12) s'offriraient à lui. Le Novec est stocké à l'état liquide dans les conteneurs et est rembourré d'azote. L'azote sert à transporter l'agent extincteur liquide jusqu'à la buse. En dehors de la buse, l'agent extincteur s'évapore.

Dangers pour les personnes

Les gaz d'extinction inertes tels que l'azote, l'inerge et l'argonite (deux noms de produits) ne présentent pas de risques directs pour les personnes, car la teneur résiduelle en oxygène est supérieure à dix pour cent. Le CO2 présente toutefois déjà un certain danger, car ce gaz qui remplit les poumons peut présenter un risque pour les personnes à partir de cinq pour cent du volume dans la pièce, étant donné que pratiquement chaque extinction entraîne au moins 45,2 pour cent de CO2 dans la pièce. En revanche, un agent d'extinction chimique comme le Novec 1230 ne présente aucun danger pour les personnes en raison de la réaction chimique à court terme, car la teneur résiduelle en oxygène est toujours de 18 à 19 pour cent après l'inondation.

Temps d'inondation et espace nécessaire pour le stockage

Les temps d'inondation peuvent s'étendre jusqu'à 120 secondes pour les gaz inertes ou 60 à 120 secondes pour le CO2. Lors d'une réaction chimique, le gaz doit remplir l'espace en dix secondes en raison de la réaction, ce qui représente un grand défi pour les exploitants d'installations. La mise à disposition de la quantité de gaz disponible est une question centrale. Pour les gaz chimiques, il faut environ dix récipients de Novek. Pour le CO2, il faut environ quatre bouteilles de CO2 pour la même quantité de bouteilles de halon. Ainsi, pour une bouteille d'azote, cinq réservoirs de gaz seraient utilisés. Pour l'argon, par exemple, il faudrait utiliser six récipients. L'encombrement constitue donc également un problème majeur.

Cycles de contrôle des récipients à pression

Depuis 2015, le contrôle officiel des récipients est requis pour tous les récipients de plus de 3000 barlitres. Tous les dix ans, il est actuellement obligatoire de contrôler les conteneurs. Ils doivent être déclarés par l'exploitant.

Pour ce faire, les conteneurs sont généralement démontés et contrôlés individuellement. L'intervalle de contrôle actuel de dix ans fait actuellement tourner les têtes des installateurs, notamment celles de la CTA TLA du SES. Par exemple, un réservoir sous pression d'une installation de soudage est chargé et déchargé tous les jours. En revanche, une installation d'extinction au gaz peut rester en place jusqu'à 40 ans. Autre paradoxe : les réservoirs seraient installés de manière fixe dans un rack et leur pression serait surveillée dans le cas d'une installation. La protection contre les intempéries et le rayonnement solaire est également garantie. En théorie, il ne peut pas non plus se passer grand-chose sur l'installation, selon Matthes.

Fin définitive pour Halon

Si un client d'une ancienne installation doit procéder à un contrôle coûteux des conteneurs, il se peut que ceux-ci soient démontés, ce qui n'est pas l'objectif.

"Lorsque j'ai pris la fonction de président de SES à la CTA TLA en 2017, la première chose que j'ai dite, c'est que nous devions établir des faits pour pouvoir argumenter". Il a ainsi fallu adapter les statistiques du SES pour savoir combien d'installations étaient en fait contrôlées, respectivement démontées, chaque année. En même temps, on voulait savoir combien de conteneurs avaient échoué au contrôle.

"Il est intéressant de noter que nos statistiques ont montré que l'année dernière, par exemple, nous avons démonté à peu près le même nombre d'installations pour 50 à 60 installations contrôlées. Seul un pour cent des quelque 600 à 700 conteneurs n'a pas résisté au contrôle", explique le président de la CTA. C'est précisément la raison pour laquelle on est actuellement encore en discussion avec l'ASIT et la Suva. Nous sommes impatients de connaître les résultats.

 

Que peut faire l'exploitant ?
-entretien régulier par une entreprise spécialisée
-Exécuter l'examen selon ADR et DGVV conformément aux directives
-Moderniser l'installation avec des technologies plus récentes
-regroupement d'espaces protégés

 

Protection ABC : la Confédération crée une plate-forme d'échange

La protection ABC consiste à protéger la population, les animaux, l'environnement et les biens contre les dangers et les menaces atomiques, biologiques et chimiques. Pour être mieux armé en cas d'événement ABC, la Confédération veut créer une nouvelle plate-forme d'échange.

Protection ABC
Image : Commission fédérale pour la protection ABC

La protection ABC a pour mission de protéger la population, les animaux, l'environnement et les biens matériels contre les dangers et les menaces atomiques (A), biologiques (B) et chimiques (C). La protection ABC comprend toutes les mesures visant à empêcher la libération de substances dangereuses et à réduire au maximum les conséquences de tels événements. Selon une Communiqué de la Confédération, la protection ABC est devenue plus complexe et moins claire au cours des dernières années.

Dangers plus complexes

Un état des lieux du Réseau national de sécurité (RNS) montre que la Suisse est en principe bien placée en matière de protection ABC en ce qui concerne les bases juridiques, et que les structures, processus et instruments sont intacts. Le grand nombre de substances dangereuses, de scénarios et d'acteurs représente toutefois un défi croissant pour la protection ABC.

Dans certains domaines, l'analyse a révélé des déficits d'information importants chez les acteurs impliqués. La création d'une plateforme d'échange permettra de remédier à cette situation. L'organe APAPC (ABC de la Confédération) constitue le pendant manquant au niveau fédéral de la plate-forme de coordination ABC des cantons (KPABC) déjà existante.

Ce chaînon manquant doit permettre d'améliorer la coordination globale de la protection ABC suisse et de combler une lacune existante dans ce domaine. L'Office fédéral de la protection de la population (OFPP) a été chargé de la mise en œuvre de la plate-forme d'échange. Sous la direction de l'OFPP, un profil de prestations de la protection civile dans le domaine ABC doit également être élaboré avec la participation des cantons.

Source : Bund/Rédaction

Arrivée de l'hiver : deux fois plus d'accidents par temps de neige

Les jours de conditions hivernales, le nombre d'accidents peut doubler. L'assurance AXA indique qu'elle enregistre jusqu'à 400 sinistres en une journée moyenne. Une conduite adaptée et l'utilisation de pneus d'hiver en bon état peuvent toutefois éviter de nombreux accidents.

Assurance AXA
Image : depositphotos

L'arrivée de l'hiver en plaine peut entraîner des conditions difficiles sur la route en de nombreux endroits. Une humidité élevée ou du brouillard créent généralement un film d'humidité supplémentaire qui devient dangereux sur l'asphalte et lorsque les températures avoisinent le point de congélation. Dans de telles conditions météorologiques, une conduite particulièrement adaptée s'impose.

Lors d'une journée moyenne avec des conditions hivernales, AXA enregistre environ 400 sinistres, comme l'indique l'assurance dans un communiqué. La plupart du temps, les mauvaises conditions météorologiques peuvent entraîner d'un seul coup le double d'accidents. A partir d'une température extérieure de 3 degrés, il y a en outre un risque accru de verglas sur les ponts et les couloirs forestiers.

Vérifier les pneus d'hiver et choisir un mode de conduite adapté

La mauvaise visibilité, due à la pluie, à la neige et au brouillard, peut constituer un défi supplémentaire pour les conducteurs. Il est possible d'éviter ces dangers en gardant une distance suffisante et en adaptant sa conduite ou en réduisant sa vitesse. Le brouillard en particulier peut s'épaissir localement d'une minute à l'autre, écrit AXA.

AXA écrit également : "Nombreux sont ceux qui ne passent pas directement aux pneus d'hiver dès les premières neiges. C'est l'une des raisons pour lesquelles le nombre d'accidents de la route augmente soudainement à l'arrivée de l'hiver. AXA conseille vivement de monter des pneus d'hiver au plus tard fin octobre de chaque année. En outre, il est recommandé d'utiliser des pneus d'hiver qui n'ont pas plus de quatre ans et qui présentent un profil d'au moins quatre millimètres.

AXA résume en neuf conseils la prévention sur la route dans les conditions météorologiques actuelles :

  • Vérifier les pneus d'hiver - au moins 4 mm de profondeur de profil
  • Faire effectuer un contrôle hivernal dans le garage
  • Prévoir un équipement de sécurité, un grattoir à glace et des chaînes à neige dans la voiture
  • Démarrer en douceur (surtout sur la neige et la glace)
  • Conduire en anticipant, en respectant les distances de sécurité
  • Éviter les manœuvres brusques
  • Choisir un itinéraire adapté aux conditions météorologiques
  • Partir à temps et prévoir suffisamment de temps
  • Pour les longs trajets, faire des pauses régulières

 

Source : AXA Assurances/Rédaction 

19 degrés sur le lieu de travail sans danger pour les personnes en bonne santé

Selon les médecins du travail allemands, si des plans d'économie d'énergie sont mis en place dans les entreprises et que les températures intérieures sont réduites de quelques degrés, aucun effet négatif direct sur la santé n'est à craindre. Toutefois, en cas d'antécédents médicaux ou d'exigences de travail spécifiques, il est recommandé de consulter un médecin du travail. 

Médecine du travail
Image : depositphotos

Il n'existe pas encore de disposition fédérale fixant des températures maximales à l'intérieur des bâtiments. Alors qu'en Allemagne, la limite supérieure de la température intérieure a déjà été abaissée à 19 °C dans les bâtiments publics, de nombreux employeurs et employés craignent des effets négatifs sur la santé s'il fait trop froid au bureau. La Société allemande de médecine du travail et de l'environnement (DGAUM) estime qu'une baisse de la température ambiante est en principe sans danger pour les personnes ne souffrant d'aucune maladie préalable. Toutefois, l'institution de protection du travail estime que fixeIl est possible que pour certaines activités, des températures plus basses entraînent une légère baisse des performances. En cas d'antécédents médicaux ou d'exigences de travail spécifiques, il faudrait dans ce cas procéder à des clarifications.

Aucun effet direct sur la santé

La DGAUM affirme que les personnes sans antécédents médicaux ne devraient pas craindre d'effets négatifs sur leur santé en cas de légère baisse de la température ambiante. Selon l'OMS, les personnes souffrant de maladies préexistantes pourraient toutefois être confrontées à des problèmes de santé. Parmi ces problèmes de santé, on compte par exemple une plus grande sensibilité aux maladies respiratoires, des symptômes d'asthme existants ainsi qu'une hypertension artérielle.

Les températures froides font monter la tension artérielle. Cependant, l'air froid n'est un déclencheur possible des symptômes de l'asthme qu'à partir de températures négatives. En cas d'air plus froid, l'asthme serait par exemple sous-traité et il serait recommandé d'adapter la médication ou le traitement afin que le patient supporte mieux les stimuli thermiques quotidiens. Des températures plus basses peuvent également avoir des répercussions sur les maladies rhumatismales.

La DGAUM recommande donc, en cas d'incertitude, de contacter éventuellement des médecins du travail. Deux aspects sont particulièrement importants. D'une part, les particularités individuelles des travailleurs, comme les rhumatismes ou l'anémie (une maladie dans laquelle le nombre de globules rouges est faible). En outre, il est également important d'analyser les exigences spécifiques du travail sur place.

Source : DGAUM/rédaction 

La mémoire graphique de nouvelle génération GDDR7 augmente considérablement la bande passante

Samsung a déclaré avoir déjà commencé à fabriquer la prochaine génération de puces mémoire pour les cartes graphiques. La mémoire GDDR7 devrait permettre de quasiment doubler la bande passante mémoire actuelle des cartes graphiques.

Mémoire GDDR7
Image : depositphotos

Lors d'une conférence technique à San Francisco, Samsung a donné des indications sur la prochaine génération de puces de mémoire graphique. La GDDR7 devrait permettre d'augmenter le débit de données de 18 Gbps actuellement pour la mémoire GDDR6 à 36 Gbps à l'avenir.

Dans la pratique, la GDDR7 devrait permettre d'atteindre 1728 gigabits par seconde via un bus de 384 bits. À titre de comparaison, même la GeForce RTX 4090 actuelle de Nvidia ne peut atteindre que 1000 gigabits par seconde.

Pour la mémoire GDDR7, Samsung mise sur une technique de signalisation appelée PAM-3, qui permet d'obtenir trois bits par cycle d'horloge, ce qui augmente la bande passante de 50 % selon la fréquence de fonctionnement. Le PAM-3 est également censé être 25% plus efficace sur le plan énergétique, ce qui peut s'avérer avantageux au vu de la consommation d'énergie du matériel des cartes graphiques actuelles.

Selon ses propres indications, Samsung, l'un des principaux fabricants de puces mémoire, ne veut pas réduire ses investissements malgré la situation actuelle difficile sur le marché des puces en silicone. Il est prévu d'agrandir les sites de production afin de pouvoir mettre à disposition, au cours des cinq prochaines années, environ 50 % de capacités supplémentaires pour la production de puces de tous types.

Les fabricants de cartes graphiques profitent tout de même du fait que les puces ne nécessitent pas de nouvelles cartes PCB, d'autant plus que les prix sur le marché des cartes graphiques sont de toute façon très compétitifs. On ne sait toutefois pas encore quand les premières cartes graphiques avec GDDR7 arriveront sur le marché.

Une bande passante encore plus large dans les cartes graphiques aura également un impact positif sur la puissance de calcul lors de l'utilisation de logiciels de plus en plus sophistiqués. algorithmes plus complexes dans la vidéosurveillance ont un impact. Le champ d'application de l'intelligence artificielle dans la vidéosurveillance ouvre un spectre très large, de la détection précoce d'incendie, de la reconnaissance de plaques d'immatriculation au comptage de personnes et à la prédiction d'éventuels vols.

Source : Rédaction

Bureau à domicile : malédiction ou bénédiction

Même après la pandémie, les employés sont plus nombreux à travailler à domicile en Suisse. Selon les ressources et les contraintes, le travail à domicile peut être un avantage, mais aussi un inconvénient, comme le montre une étude à long terme commandée par Promotion Santé Suisse.

Promotion Santé Suisse
Image : depositphotos

Juste avant l'apparition de la pandémie Covid-19, la fondation Promotion Santé Suisse a commandé une étude sur les effets du travail à domicile sur le bien-être et la productivité. L'étude à long terme, menée en collaboration avec l'Université de Berne et la ZHAW a été effectuéeL'étude de l'OCDE sur le travail à domicile, publiée en septembre 2009, montre que la pandémie Covid 19 a entraîné une augmentation significative du travail à domicile.

Renforcer les ressources des collaborateurs devient de plus en plus important

Selon l'étude, les personnes interrogées travaillaient en moyenne 0,54 jour par semaine en home office ; en 2021, ce chiffre était de 1,47 jour et en 2022, il est toujours de 1,36 jour. Ce nouveau mode de travail peut toutefois être une malédiction ou une bénédiction pour certaines personnes. D'une manière générale, l'enquête menée auprès des 926 personnes montre qu'un changement soudain de 0 à 100 % peut être un facteur de stress supplémentaire pour les personnes soumises à de nombreuses contraintes.

En revanche, chez les personnes disposant de nombreuses ressources, la méthode de travail renforce la productivité. Dans un communiqué, la fondation souligne qu'il est donc de plus en plus important de renforcer les ressources des collaborateurs. Un meilleur rapport entre les charges et les ressources a un effet positif sur la santé des travailleurs. De petites améliorations peuvent déjà avoir un effet positif sur la santé.

Il est également intéressant de constater que les personnes travaillant dans un bureau à domicile économisent, selon l'étude, environ 3,5 heures de trajet par semaine. Le travail à domicile permet certes de travailler plus tranquillement, mais en même temps, de nombreux travailleurs ont vécu un isolement accru pendant la période de pandémie en 2021. Cela concerne plus de 46 pour cent de tous les employés et 52 pour cent des personnes qui travaillaient à domicile. En 2022, ces chiffres ont de nouveau diminué suite à l'assouplissement des mesures. Dans l'ensemble, les personnes interrogées se sentaient moins isolées socialement en 2022 qu'en 2021, selon l'étude.

Source : Promotion Santé Suisse/rédaction

Les contrats des entreprises d'électricité créent une centrale de réserve virtuelle

La Confédération a signé des contrats avec Axpo, CKW et FMB. Les trois entreprises énergétiques doivent mettre en place, pour le compte de la Confédération et en tant que poolers, une centrale de réserve nationale et virtuelle composée de groupes électrogènes de secours.

centrale de réserve virtuelle
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Les trois entreprises certifiées par Swissgrid, Axpo, CKW et FMB, vont mettre en place, sur mandat de la Confédération, une centrale de réserve virtuelle nationale composée de groupes électrogènes de secours en tant que "poolers". Pour ce faire, elles regroupent (agrègent) des groupes électrogènes de secours que leurs propriétaires mettent volontairement à disposition contre une indemnisation, afin de constituer des centrales de réserve virtuelles. Cette réserve d'énergie peut être appelée à distance par Swissgrid en cas de besoin.

Les contrats avec les trois poolers courent sur quatre ans et représentent un montant total d'environ un million de francs. Les propriétaires intéressés de groupes électrogènes de secours d'une puissance d'au moins 750 kW et répondant à d'autres exigences techniques selon Liste de contrôle peuvent désormais s'inscrire auprès de l'un des poolers. Selon le Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC ), le pooler s'occupe ensuite des autres étapes, y compris des détails contractuels. L'Office fédéral de l'énergie (OFEN) a validé à cet effet des contrats standard entre les poolers et les producteurs, afin que les conditions soient aussi identiques que possible pour tous les participants.

Des groupes électrogènes de secours doivent fournir une puissance d'environ 280 MW

En guise de dédommagement, les propriétaires des groupes électrogènes de secours reçoivent une prime de mise à disposition qui couvre notamment les frais de stockage et de transport du combustible ou l'amortissement de l'installation par un montant fixe (10 000 francs/MW/hiver). Si de l'énergie est effectivement appelée, il existe en outre une prime de livraison qui couvre tous les frais occasionnés par les combustibles, y compris un supplément. Il existe en outre la possibilité de proposer la réserve d'électricité de secours sur le marché de régulation en dehors de la période hivernale. Pendant les périodes de pénurie, la limitation annuelle de la durée de fonctionnement est en outre supprimée pour ces installations.

L'OFEN estime qu'au cours de l'hiver 2022/23, les groupes électrogènes de secours mis en commun permettront de mettre à disposition environ 280 MW de puissance en tant que "centrale de réserve" nationale.

Source : DETEC

Désescalade en cas de dérapages verbaux et de menaces

Le modèle de communication montre les éléments à prendre en compte lors de l'enregistrement d'une agression verbale. Il y a plus d'éléments qu'on ne le pense et il faut les avoir tous à l'esprit.

des agressions verbales
Image : AdobeStock #188610460

La connaissance de l'environnement ne figure dans aucun manuel, elle s'acquiert uniquement par l'expérience professionnelle sur le terrain (p. ex. à l'hôpital, lors de grands événements, à la gare...). Il faut donc former soigneusement les nouveaux employés et les familiariser avec les scénarios les plus fréquents.

Deuxièmement, il faut être conscient qu'une grande partie des informations "négatives", mais néanmoins importantes, sont déposées auprès des collaborateurs auxquels il est le plus facile d'accéder (même s'ils n'ont pas beaucoup de pouvoir). L'interlocuteur de la menace ou de l'insulte n'est souvent pas la personne visée. Il va de soi que tous les collaborateurs doivent en être informés et bénéficier d'une formation continue pour pouvoir transmettre des informations relatives à la sécurité. Il n'y a pas de hiérarchie en matière de sécurité - tous les collègues de travail sont très importants et portent une grande responsabilité (p. ex. aussi et surtout l'équipe de nettoyage). Les auteurs de menaces s'adressent souvent à la réception ou au secrétariat pour intimider les cadres. Les lettres de menaces, y compris leur enveloppe (conservation des traces), doivent être conservées au cas où la situation s'aggraverait. Si l'on découvre une lettre de menace ou un chantage, il faut immédiatement mettre des gants et placer chaque feuille dans une pochette transparente, puis les photocopier et transmettre le tout au service de sécurité. En cas de menaces par téléphone, il faut mettre le haut-parleur pour que les autres collaborateurs du bureau puissent entendre ce qui se dit. Ensuite, il faut tout écrire sous forme de note au dossier, aussi littéralement que possible et entre guillemets, afin que cela soit juridiquement solide. Cela peut tout à fait être une note manuscrite, il suffit qu'elle soit lisible et qu'elle respecte la forme (lieu, date, heure, signature). Par exemple : la cliente K., que nous connaissons, s'est plainte du vendeur V. qui lui aurait menti. Elle a dit aujourd'hui, 20.7.2022, à 10h30, à la caisse 3 : "Dä huere Siech chunnt dra". Signature de Z., caissier de l'équipe du matin.

Désescalade en cas de dérapages verbaux et de menaces

Troisièmement, il faut tenir compte du canal d'émission. La règle de base est la suivante : plus l'auteur est éloigné physiquement, moins il représente un danger immédiat. Mais cela ne vaut que pour l'instant. Les messages anonymes sur les médias sociaux sont rédigés par des personnes trop lâches pour assumer leurs critiques. La situation devient plus menaçante lorsqu'une équipe de malfaiteurs fait des recherches privées sur la personne visée et se présente à son domicile.

Ensuite, il faut tenir compte de la nature de la communication inappropriée. Les insultes et les injures servent à se défouler et à restaurer l'estime de soi endommagée de l'auteur. Elles ne sont pas la même chose que les menaces. Les émotions ressenties lors de plaintes ne constituent pas non plus nécessairement une agression en soi, tout dépend des circonstances exactes.

Interventions visant à calmer la situation et à obtenir des informations

Toute intervention a deux fonctions : Elle doit toujours désespérer et elle doit - si possible - recueillir des informations.

Dans le cas d'un client mécontent, par exemple, on a besoin de plus d'informations. Selon les cas, le mécontentement peut être justifié et l'entreprise se rendrait un mauvais service si elle se débarrassait des personnes concernées. Pour cela, il est possible de poser des questions : "Quand cette contrariété a-t-elle commencé ? Que s'est-il passé ?" La question "quand" est plus ciblée que la question "pourquoi", car elle se réfère à des événements et des perceptions concrets. Le "pourquoi" incite à poursuivre les insultes, car il inclut également les vagues suppositions de la clientèle. Le livre recommandé de Haden Elgin traite de plusieurs formes d'attaques verbales et de la manière dont on peut y réagir (p. 102-118).

Lorsque les gens sont émotionnellement excités, il ne faut en aucun cas leur répondre par "S'il vous plaît, calmez-vous" ou "Restons objectifs". Ces phrases ont un effet prétentieux et attisent le conflit (Haas 2014). Entre les lignes, elles signifient en effet que le client a tort d'être émotionnel, alors que le professionnel est au-dessus et objectif. Pour simplifier, on peut dire : "C'est moi le chef ici et vous êtes fou", personne ne veut être traité de la sorte.

Une bonne réponse est formulée de manière à être ouverte à la possibilité que le client qui se plaint ait éventuellement une préoccupation légitime. La bonne réponse est par exemple "Je vois que vous êtes contrarié par l'obligation de porter un masque". Voici d'autres réponses qui permettent de garder la balle à plat : "Beaucoup de gens pensent comme vous, mais nous ne pouvons toujours pas..." Après les explications de la clientèle, on peut continuer avec : "Je vois votre colère, je ne serais peut-être pas différente à votre place, mais essayez de nous comprendre aussi, nous ne sommes que des êtres humains". Si quelqu'un est sur le point d'exploser, on peut le faire descendre en louant sa maîtrise de soi (tant qu'aucun objet n'a volé) : "Je constate que vous faites de gros efforts pour vous maîtriser malgré la situation très désagréable, et j'apprécie beaucoup".

Enfin, il faut chercher une solution temporaire - en fonction de la légitimité de la demande. Si elle est justifiée mais qu'on n'a pas le temps, il faut choisir une formulation positive pour que la personne ne se sente pas dévalorisée : "Nous prenons votre demande très au sérieux et vous aurez donc un rendez-vous avec le service clientèle la semaine prochaine, où vous pourrez l'exposer plus en détail". Pour les problèmes qui seraient justifiés dans un sens général (ou qui pourraient l'être en théorie), mais qui ne peuvent pas être résolus par l'entreprise responsable, une réponse en deux parties est bonne. "Oui, votre demande est compréhensible d'un point de vue social (ou éventuellement dans votre situation), mais nous n'avons pas ici la possibilité de la mettre en œuvre maintenant. Les entreprises ont beaucoup moins de pouvoir qu'on ne le pense". En cas d'insistance sur des demandes irréalistes, il ne faut pas hésiter à nommer avec compréhension les interlocuteurs compétents, par ex : "Vous devez vous adresser au parti politique de votre choix, nous ne pouvons pas changer la loi, même avec la meilleure volonté du monde".Les personnes atteintes de maladies mentales ont des idées bizarres : "C'est au-delà de mes compétences et cela relève plus du domaine de la santé, je pense que vous devriez en discuter avec votre médecin de famille".

En cas de menaces orales, il est recommandé de demander le plus d'informations possibles en toute sérénité. Par exemple : "Mhüh ... ?", et expression faciale interrogative ou "Je n'ai pas bien compris..." ou "Qu'est-ce que vous voulez me dire ?ou "A quoi vous pensez quand vous dites "le prochain coup, c'est ici" ?" Bien sûr, il y a souvent des réponses évasives, mais celles-ci permettent aussi de tirer des conclusions, par exemple s'il s'agit d'un avenir vague ou si la violence physique est vraiment imminente (pour plus de détails, voir Haas 2004 et 2009).

Désescalade en cas de dérapages verbaux et de menaces
Portrait de la femme de l'âge de pierre d'Egolzwil/Lucerne, un dessin réalisé par Leo Erni en 1948 à partir du modèle en plâtre (par Koller 1935, p. 857 s.). Avec nos sincères remerciements au service archéologique cantonal de Lucerne.

Bien entendu, il n'est pas nécessaire de laisser passer les insultes et les discriminations sans protester ou de laisser les victimes sous la pluie. Il existe des réponses appropriées qui permettent de garder la balle à plat. Symboliquement, elles sont comme l'aïkido, on fait un pas de côté et on laisse l'attaque tomber dans le vide, par exemple "Il se trouve que beaucoup de gens pensent que les femmes sont peu compétentes, mais je m'étonne que vous pensiez ainsi". (Ou : "Mais je ne partage pas cette opinion".) Avec les garçons, une pointe d'autodérision peut parfois aider. En tant que thérapeute en prison, j'ai moi-même déjà répondu à ce genre de choses : "C'est vrai, nous les femmes, nous avons aussi un plus petit cerveau...". En général, cela fait sourire les personnes concernées et une certaine réflexion sur soi-même se met en place. Les agressions racistes sont actuellement un grand sujet. Que faire si l'on est concerné ? Il existe à nouveau plusieurs variantes. D'une part, on peut adopter une attitude confiante face aux désignations dévalorisées, afin qu'elles perdent leur ancienne signification et deviennent positives. C'est ainsi par exemple que l'ancien terme injurieux "gay" a été détrôné. D'autre part, on peut citer des modèles historiques, par exemple les people of color sont déjà en Suisse depuis l'âge de pierre - c'est-à-dire que les "purs blancs" n'existent pas ici. C'est ce que prouve le squelette d'une femme d'une trentaine d'années, trouvé en 1901 à Egolzwil LU, mais dont les dimensions du crâne n'ont pu être attribuées anthropologiquement que plus tard (1924) - il ressemble à des crânes africains et mélanésiens. On estimait alors son âge à environ 6000 ans, mais il n'avait jamais été examiné avec des méthodes modernes. Sous l'influence du nazisme, il a été passé sous silence au niveau international lors du congrès des anthropologues à Londres à partir de 1934, et la science historique locale ne s'est pas souciée de changer cela jusqu'à aujourd'hui (Haas 2020). Face à la question insistante "D'où venez-vous vraiment ?" ou au mot en "N", on peut s'asseoir et se référer à la préhistoire de la Suisse. Une "race blanche" avec plus de "revendication de patrie" n'existe pas ici. Scientifiquement, il n'y a pas du tout de "races" (Déclaration d'Iéna), il n'y a que des caractéristiques extérieures.

Attitude face à la vie et courage civique

Il s'agissait là de quelques suggestions pour la pratique, mais tous les modèles de phrases ne conviennent pas de la même manière à toutes les situations. C'est à chacun de décider sur le moment, en fonction de son intuition, quelle est l'intervention adéquate et concrètement utile. Il est d'ailleurs utile pour son propre état psychique de ne pas considérer de tels épisodes comme un "trouble" ou même un "traumatisme", mais comme un défi sportif. Ce sont des occasions d'acquérir encore plus de compétences sociales. On apprend de mieux en mieux et on acquiert toujours plus de courage civil calme et compétent. Plus tard, d'ailleurs, ce qui est désagréable devient une aventure, une expérience de vie ou on peut même rire des histoires. Le contraste rend la vie passionnante et permet de profiter pleinement des moments de détente et de plaisir.

Littérature complémentaire

  • De Becker, G. (2017). Fais confiance à ta peur : comment notre intuition nous protège de la violence. Munich : mvg Verlag.
  • Haas, H. (2014). L'animal en moi. La gestion des situations de violence et de menace d'un point de vue neuro-psychologique. Kriminalistik, 68(1), 47-53 (www.zora.uzh.ch/id/eprint/91010)
  • Haas, H. (2009). Analyse de l'évolution de la violence domestique. In : Ministère fédéral de la Justice (éd.), Lebensform Familie - Realität & Rechtsordnung. Semaine autrichienne des juges Laa an der Thaya, 26-30 mai 2008. Série de publications de l'OFJ, volume 141 : 121 (www.zora.uzh.ch/id/eprint/24915)
  • Haas, H. (2004). Evaluation de la dangerosité des menaces. Kriminalistik, 58(12), 791-799 (www.zora.uzh.ch/id/eprint/97196)
  • Haden Elgin, S. (2000). The Gentle Art of Verbal Self-Defense at Work (L'art délicat de l'autodéfense verbale au travail). New York : Prentice Hall Press.
  • Déclaration d'Iéna (2019). Le concept de race est le résultat du racisme et non sa condition. (disponible gratuitement sur : bit.ly/3dcu4Ih)

 

Autres sources

  • Rédacteur en chef (oct. 1934) Man. Journal of the Royal Anthropological Institute of Great Britain and Ireland (bit.ly/3QBLXxR)
  • Haas, H. (2020). Is there a skeleton in the closet of the Julius Klaus Foundation ? Annuaire de la Société suisse d'études généalogiques, 47 : 221-264. (à télécharger gratuitement : bit.ly/3BxIVGN)
  • Koller, R. (1935). Reconstruction plastique de la physionomie des hommes préhistoriques. Anthropos 30(5/6), 857-858.
  • Neue Zürcher Zeitung du 14.8.1934 sur le congrès des anthropologues à Londres en août 1934.
  • Schlaginhaufen, O. (1924). "Les résultats des recherches sur le matériel anthropologique du lac de Wauwil". Mitteilungen der Naturforschenden Gesellschaft Luzern, volume 9 (bit.ly/3L41jdu)
  • Schlaginhaufen, O. (1925). Les restes de squelettes humains de l'âge de pierre du lac de Wauwil (Lucerne) et leur position par rapport à d'autres découvertes anthropologiques de l'âge de pierre. Erlenbach-Zurich, Munich et Leipzig, E. Rentsch.

Des portes coupe-feu au personnel de sécurité

Un complexe de bâtiments classés comme le Kongresshaus de Zurich nécessite un concept de sécurité bien pensé, avec des portes résistantes au feu et adaptées aux voies d'évacuation. Mais il faut aussi une organisation de la sécurité pour une multitude de manifestations différentes.

Des portes coupe-feu au personnel de sécurité
Maison des Congrès Zurich SA

Des petites manifestations avec quelques participants dans une salle aux événements réunissant jusqu'à 2000 personnes, en passant par les spectacles sur scène avec effets pyrotechniques et les expositions d'œuvres d'art sensibles et hautement assurées, il est indispensable de prévoir un système de sécurité adapté. Palais des congrès de Zurich tout doit être couvert par une organisation de sécurité efficace et flexible. Outre les exigences de la sécurité, il faut également respecter les directives légales rigoureuses en matière de protection des personnes. Consciente des exigences opérationnelles complexes liées à l'exploitation du congrès, la fondation du Palais des congrès a décidé dès 2018 - deux ans et demi avant l'ouverture alors prévue - de faire élaborer la sécurité organisationnelle par une entreprise spécialisée externe.

Défis spécifiques à l'organisation de congrès

Il n'y a pratiquement aucune limite à la diversité des événements organisés dans le cadre du congrès :

  • Assemblées générales de groupes internationaux
  • Concerts avec pyrotechnie, liés à un grand nombre de personnes
  • Expositions d'art avec des valeurs d'assurance élevées
  • Petits événements avec discrétion et protection des personnes

Limites de la construction et de la technique

Dès le début, tous les participants ont compris que des exigences aussi variées ne pouvaient pas être satisfaites uniquement par des mesures architecturales et techniques. Bien au contraire, les structures et mesures organisationnelles représentent la partie centrale pour garantir une exploitation du congrès sûre et conforme à la loi.

Il est rapidement apparu, au début de la collaboration, que les systèmes de comptage des personnes, les installations de vidéosurveillance ou les systèmes d'annonce pouvaient constituer un soutien technique lors des manifestations. Mais l'impact réel provient clairement de la présence de personnel formé et ciblé.

Organisation de la sécurité

D'un point de vue économique, il était déjà évident que les différentes exigences organisationnelles ne pouvaient pas être résolues uniquement avec du personnel propre. Le concept d'organisation de la sécurité choisi en collaboration avec la Kongresshaus Zürich AG repose donc sur trois piliers avec des éléments internes et externes qui peuvent être assemblés et utilisés en fonction de la manifestation, des exigences de sécurité ou des prescriptions légales :

  • Propres ressources internes de sécurité : La société Kongresshaus Zürich AG met à disposition un petit noyau de spécialistes de la sécurité compétents et expérimentés, qui sont responsables des questions de sécurité.
  • Ressources de sécurité externes : Le recours à du personnel de sécurité externe professionnel constitue un élément central de la sécurité organisationnelle. Pour ce faire, il est fait appel à différents prestataires de services de sécurité privés avec lesquels il existe une collaboration de longue date et bien rodée.
  • les ressources de sécurité du client : En complément des éléments de sécurité organisationnelle décrits ci-dessus, le client fournit souvent son propre personnel de sécurité pour ses manifestations. Ce personnel est familiarisé avec les exigences spécifiques du groupe ainsi qu'avec celles de la direction du groupe et n'a plus besoin d'être spécialement formé et instruit.

En plus des ressources mentionnées, des forces de police, des pompiers et des services sanitaires sont mobilisés en fonction du type et de l'évaluation des risques d'une manifestation.

Organisation continue

Outre les exigences en matière de sécurité des manifestations, le maître de l'établissement a la responsabilité de veiller à ce qu'en cas d'incendie, d'urgence médicale ou de panne des installations techniques du bâtiment, les moyens et ressources organisationnels soient disponibles pour intervenir rapidement et efficacement et garantir à tout moment les exigences légales en matière de sécurité des personnes. Ces tâches doivent être résolues de manière centralisée et font partie du domaine de responsabilité de l'équipe centrale de sécurité. Le maître d'ouvrage est libre de décider s'il veut tout résoudre avec ses propres ressources ou avec le soutien de forces externes.

Exemple pratique : concert avec effets pyrotechniques

Pour les spectateurs, les concerts et les spectacles sur scène avec des artistes connus, associés à des effets pyrotechniques, représentent souvent un moment fort unique. Pour le maître des lieux et l'organisateur, l'événement commence des mois à l'avance par la clarification et la définition de la manifestation. Des étapes et des clarifications systématiques doivent être effectuées dans le cadre de la préparation organisationnelle d'une telle manifestation :

  • De quel type d'événement s'agit-il ?
  • Existe-t-il des risques spécifiques ?
  • Quelles sont les clarifications à effectuer ?
  • Des clarifications et des autorisations administratives doivent-elles être obtenues ?
  • Les ressources personnelles en matière de sécurité permettent-elles de gérer l'événement ?
  • Quelles forces externes doivent être mobilisées ?
  • Qu'est-ce qui est possible et à quels souhaits faut-il renoncer pour des raisons de sécurité ?

Conclusion

Les mesures architecturales et techniques seules ne suffisent souvent pas à garantir la sécurité des manifestations. Une organisation de la sécurité flexible et légère a été mise en place, qui peut être adaptée spécifiquement aux exigences variables des différentes manifestations. Le personnel de sécurité interne et externe se complètent en fonction de la situation. Les manifestations sont examinées à temps à l'aide de listes de contrôle entre la Kongresshaus Zürich AG et l'organisateur afin de déterminer les risques éventuels et les autorisations administratives. La sécurité de la planification est assurée à chaque fois par une coordination précoce des mesures organisationnelles avec les autorités compétentes.

 

Soudain chef - et qu'en est-il des tâches de santé et de sécurité au travail ?

Lorsqu'on assume une fonction de direction, on est d'un seul coup confronté à plusieurs tâches. Celles-ci incluent généralement des tâches supplémentaires en matière de santé et de sécurité au travail dans l'entreprise. Les cadres inexpérimentés devraient bien s'assurer de leurs nouvelles responsabilités dans leurs contrats de travail.

Tâche de direction
Image : depositphotos

Lorsqu'on occupe pour la première fois un poste de direction, on peut être confronté à des tâches de direction supplémentaires en matière de santé et de sécurité au travail. En effet, les entreprises confient généralement à leurs cadres les responsabilités et les obligations en la matière. Mais dans de nombreux cas, les obligations en matière de santé et de sécurité sont dissimulées dans le contrat de travail. La forme écrite prescrite est généralement respectée, mais ce n'est pas l'idéal, explique Sieglinde Ludwig, experte en matière de sécurité et de santé au travail auprès de l'assurance accidents légale allemande. dans un communiqué citée.

La responsable du département "Santé au travail" estime que "pour des raisons de transparence, les entreprises devraient régler par écrit les tâches des cadres, indépendamment du contrat". Le mieux serait qu'elles figurent déjà dans l'offre d'emploi.

Parmi ces tâches figurent l'évaluation des risques physiques et psychologiques et les mesures de protection à prendre. Les cadres doivent en outre informer les salariés de ces risques et leur apprendre à utiliser les équipements de travail et les processus de travail en toute sécurité. En outre, les entreprises devraient proposer des formations continues à leurs cadres dès le début de leur carrière. Ces cours devraient permettre aux jeunes cadres d'apprendre le fonctionnement d'une protection du travail en entreprise et de procéder à une évaluation des risques.

Source : DGUV/rédaction

Service hivernal et chutes : Qui est responsable ?

Le déneigement des routes et des trottoirs publics est en principe du ressort des services techniques des cantons ou des communes. Mais s'il a neigé toute la nuit, on ne peut pas s'attendre à ce que tout soit déjà déneigé à cinq heures du matin.

Déneigement
Image : Pixabay

Si vous quittez votre maison en retard un matin d'hiver et que vous devez courir pour prendre le bus, ne vous étonnez pas si vous tombez sur le nez. Dans ce cas, la responsabilité des pouvoirs publics ne devrait guère être engagée. Il en va de même pour les automobilistes : ceux qui roulent à grande vitesse par temps de neige et sans pneus d'hiver sont responsables en cas d'accident.

Responsabilité en cas d'accident sur une propriété privée

Pour l'entretien des terrains privés, conformément au OR le propriétaire concerné est responsable de l'entretien. Si l'entretien n'est pas assuré, le propriétaire est responsable des dommages qui en résultent. Mais ici aussi, la responsabilité peut être relativisée. Si, par exemple, le facteur glisse sur un terrain privé vers midi, cela peut être imputé au propriétaire. Si l'incident se produit à 6 heures du matin, le propriétaire ne peut probablement pas être tenu pour responsable. Toutefois, c'est toujours le tribunal civil du lieu de l'accident qui décide du cas concret.

Avec une bonne préparation et un service hivernal bien planifié, les responsables du service d'entretien peuvent éviter à leurs concitoyens de faire des expériences douloureuses. C'est pourquoi les responsables de l'entretien et les communes devraient se préparer suffisamment tôt à l'hiver.

Conseils pour les responsables du service domestique

  • Suivez les prévisions météorologiques et élaborez un système d'alarme (par exemple, un point d'alerte chez le concierge ou à la réception).
  • Effectuez davantage de rondes de contrôle sur votre site. Les escaliers et les rampes sont particulièrement dangereux en hiver.
  • Établissez une liste de priorités pour le déneigement et définissez les tâches et les responsabilités de chacun.
  • Demandez aux habitants et aux utilisateurs de l'immeuble de vous faire part des éventuelles failles de sécurité.
  • Planifiez les dépôts de neige de manière à ce que l'eau de fonte puisse s'écouler sans problème (p. ex. à proximité des caniveaux).
  • Enlevez les feuilles mortes des chemins. Combinées à l'humidité et au gel, elles forment des pièges insidieux pour les glissades.
  • Débarrassez les toits de la neige et de la glace afin d'éviter les avalanches et les pics de glace.

Important : à la fin de l'hiver, toutes les machines et tous les outils devraient déjà être remis en état pour leur prochaine utilisation. Vous trouverez d'autres conseils utiles et des informations plus détaillées dans le Brochure Suva "Pas de chutes pendant l'hiver".. Conseils pour les responsables du service domestique" .

Source : Suva

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