La mise à jour résout les problèmes de réseau sous Windows 10 et Windows 11

La semaine dernière, Microsoft a diffusé son traditionnel Patch Tuesday d'octobre. Malheureusement, ce n'est pas sans problèmes. Aujourd'hui, Microsoft confirme que le Patch Tuesday d'octobre provoque des problèmes de connexion réseau.

Patch Tuesday
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Depuis le Patch Tuesday d'octobre, publié par Microsoft la semaine dernière, certains utilisateurs signalent des problèmes de réseau sous Windows 10 et Windows 11. Il peut par exemple arriver que tous les adaptateurs réseau ne se reconnectent au monde extérieur qu'après un redémarrage du PC. Dans un Tableau de bord de l'état Microsoft confirme maintenant le problème de réseau. La firme de Redmond explique que le Patch Tuesday d'octobre a causé des problèmes dans le handshake avec le protocole de sécurité de la couche de transport (TLS/SSL), ce qui a provoqué une interruption temporaire des connexions entre les clients et les serveurs.

Pour remédier à ce problème, Microsoft met à disposition deux mises à jour Windows non planifiées. Il s'agit des deux fichiers patch KB5020387 et KB5020435 pour Windows 11 et Windows 10. La mise à jour peut être appliquée manuellement ou via la recherche de mise à jour dans le système d'exploitation Windows.

Source : Rédaction

Les déclarations de maladies professionnelles atteignent un niveau record

Plus de 832 000 accidents du travail et de loisirs ainsi que des maladies professionnelles ont été déclarés l'année dernière à tous les assureurs-accidents. Selon la Suva, cela représente 3,6 pour cent d'entrées supplémentaires.

Assureur-accidents
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En 2021, les 24 assureurs-accidents de Suisse ont enregistré un total de 832 000 accidents et maladies professionnelles de travailleurs et de demandeurs d'emploi. Selon la Suva, cela représente 3,6 % de plus qu'en 2020, mais 4,2 % de moins qu'en 2019, avant la pandémie de Corona.

Ainsi, en raison de la pandémie, le nombre d'accidents et de maladies professionnels en 2021, avec environ 277 000 inscriptions, se situe presque au même niveau qu'en 2019. Le nombre d'accidents de loisirs, avec environ 536 000 et , est cependant toujours nettement inférieur à celui de 2019. En 2019, les accidents de loisirs étaient en pourcentage 6,6 pour cent plus nombreux. Cela s'explique notamment par le fait que certains sports de loisirs n'ont pu être pratiqués dans une large mesure pendant la pandémie de Corona.

En 2020, les assureurs-accidents selon la LAA ont payé au total 4,9 milliards de francs de frais médicaux, d'indemnités journalières et de rentes d'invalidité. Selon la Suva, une dépense extraordinaire de 3,5 milliards de francs a été nécessaire pour augmenter la spirale de couverture de toutes les rentes en cours. Les coûts courants pour 2021 ne sont pas encore disponibles.

La phase de baisse du nombre de cas de maladies professionnelles déclarées, qui durait depuis un certain temps, a pris fin brutalement avec le déclenchement de la pandémie Corona. Le nombre de déclarations a atteint un niveau record en 2020. Au plus fort de certaines vagues de Covid 19, ce nombre a grimpé en flèche pour atteindre plusieurs milliers par mois. En 2020, les assureurs-accidents ont reconnu un total de 16 138 maladies professionnelles, dont près de 13 000 étaient liées à la maladie de Corona.

Pour plus d'informations, voir www.unfallstatistik.ch.

Source : Suva

La bonne stratégie en matière de cloud

De quel degré d'agilité votre entreprise a-t-elle besoin ? Et de combien de contrôle sur ses propres données ? Il n'est pas facile de concilier la souveraineté numérique et la cin. La confiance zéro et une stratégie de cloud hybride basée sur les risques y contribuent.

Cloud
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Le cloud est considéré comme un moteur important de la numérisation. Les entreprises en ont besoin pour lancer plus rapidement de nouveaux produits et services sur le marché, pour évoluer de manière flexible et pour réduire les coûts informatiques. Mais il y a aussi un revers de la médaille : En déplaçant des charges de travail vers le cloud, on perd un peu le contrôle. Cela peut être dangereux. Car les données et la technologie constituent aujourd'hui la base du succès commercial. Les contrôler est décisif pour sa propre souveraineté numérique. Dans le cloud public, cela devient difficile, car on utilise des infrastructures informatiques gérées par des tiers. Les entreprises ne savent pas quels composants sont utilisés, ni où ils ont été développés et rendus résilients. En outre, il existe un conflit juridique en matière de protection des données, notamment chez les grands hypercalers américains : en cas d'enquête pénale, le US Cloud Act annule le RGPD - même s'il existe un accord complémentaire et que le centre de données se trouve dans l'UE.

Déterminer les besoins en matière de souveraineté

Mais les entreprises ne doivent pas pour autant renoncer totalement au cloud public. Car la souveraineté numérique n'est pas une décision "soit l'un soit l'autre". La meilleure solution consiste plutôt en une approche hybride qui combine différentes variantes de cloud. Autant d'agilité que possible et autant de contrôle que nécessaire, telle est la devise. Il s'agit de trouver pour chaque type de données et chaque application l'environnement qui offre le niveau de souveraineté approprié. Pour cela, il faut d'abord analyser les besoins et évaluer les risques. Quels sont les types de données et d'actifs numériques présents dans l'entreprise ? Quelle est leur sensibilité et leur valeur ? Quels seraient les dommages en cas de perte ou de défaillance ? Qui accède à quelles données et comment sont-elles transmises ? Il en résulte alors le besoin de protection ainsi que le modèle de cloud computing approprié et les mesures de sécurité correspondantes.

Choisir le cloud adéquat

La grande majorité des données d'une entreprise ne sont généralement pas critiques et peuvent être déplacées sans hésitation vers le cloud public illimité. Pour les données restantes, il convient d'examiner si l'on peut les protéger de manière adéquate avec les fonctions de sécurité natives du fournisseur de cloud et des contrôles externes supplémentaires. On parle alors d'un cloud contrôlé. Si cela ne suffit pas, l'étape suivante serait le Trusted Cloud : on entend par là des services Cloud qui sont certifiés selon des normes de sécurité nationales ou européennes, par exemple SecNumCloud (France), C5 (Allemagne) ou EUCS (UE). Un tel Trusted Cloud convient surtout aux scénarios dans lesquels les entreprises doivent satisfaire à certaines exigences réglementaires.

Enfin, les Disconnected Private Cloud Services offrent le niveau de contrôle le plus élevé. Ils sont entièrement sous leur propre contrôle, mais sont les moins agiles. En outre, les entreprises doivent renoncer à des fonctionnalités telles que les services PaaS et les fonctions sans serveur.

Établir la confiance zéro

C'est précisément dans les environnements non contrôlables ou partiellement contrôlables qu'il est en outre recommandé de mettre en œuvre un modèle de confiance zéro. Rien ni personne ne doit bénéficier d'un privilège de confiance. Au lieu de cela, tous les accès et toutes les demandes de réseau doivent être authentifiés, qu'ils soient internes ou externes. Pour cela, il est décisif de mettre en place une gestion des identités et des accès (IAM) selon le principe du moindre privilège d'accès : chaque utilisateur et chaque actif ne doit recevoir que les droits absolument nécessaires. En outre, les données et la transmission des données devraient être cryptées. Les formations de sensibilisation des collaborateurs sont également importantes. Car la meilleure technologie de sécurité ne sert à rien si les gens se laissent berner par les cybercriminels.

Conclusion

Avec une stratégie de cloud hybride basée sur les risques et Zero Trust, les entreprises peuvent profiter des avantages du cloud tout en restant numériquement souveraines. La meilleure façon de mettre en œuvre ces deux aspects est de collaborer avec un prestataire de services spécialisé. Il aide à déterminer les risques, à sélectionner les services Cloud appropriés et à prendre les mesures de sécurité adéquates. Enfin, la souveraineté numérique devient elle-même un facteur concurrentiel important. En effet, les clients accordent aujourd'hui une grande importance à la protection des données et à la cybersécurité.

Cet article spécialisé est paru dans l'édition imprimée de SicherheitsForum 4-2022. Vous souhaitez lire les articles de cette édition ? Alors fermez tout de suite ici un abonnement.

Sécurité incendie versus gestion immobilière

Les propriétaires et les utilisateurs des bâtiments, ouvrages et installations sont tenus de veiller à ce que les équipements de protection incendie architecturaux, techniques et de défense ainsi que les installations techniques des bâtiments soient entretenus conformément aux prescriptions et soient en tout temps prêts à fonctionner.

Protection contre l'incendie
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La responsabilité légale globale d'une construction incombe au propriétaire. Le propriétaire peut déléguer la gestion et la responsabilité légale qui en découle à une gérance immobilière. Souvent, la gérance immobilière est seule à s'occuper de la protection contre les incendies et n'a pas conscience de la responsabilité qui lui incombe. Poussés aussi bien par des directives et des exigences internes à l'entreprise que par la rentabilité, les gérants d'aujourd'hui ne sont pas seulement là pour s'occuper d'un objet et assurer le canal de communication avec les personnes internes et externes. Aujourd'hui, gérer signifie en grande partie réaliser des rendements et générer des surfaces supplémentaires afin de pouvoir proposer autant de surfaces que possible sur le marché. En outre, toutes les possibilités sont examinées en permanence afin de générer encore plus de capital à partir de l'objet existant. Il en résulte des travaux de transformation ou des adaptations techniques dans et sur le bâtiment.

Les attentes élevées des locataires sont souvent exigeantes. L'objectif est de toujours obtenir le meilleur emplacement et d'avoir le plus de liberté possible dans l'aménagement de la surface. A cela s'ajoutent les besoins des différents locataires. Ces besoins peuvent être de nature technique, liés à la sécurité et à la protection contre les effractions, ou encore à des modifications fondamentales de l'utilisation de l'objet.

Les prescriptions légales et les normes marquent l'objet, ce qui n'est pas non plus un cas isolé pour la protection contre les incendies, mais celle-ci est souvent fortement négligée. Les différentes exigences en matière de protection incendie structurelle, technique et organisationnelle ne sont pas reconnues par les gestionnaires, car ils ne disposent souvent pas des connaissances techniques nécessaires. Cela devient particulièrement problématique lorsque les connaissances d'experts nécessaires, qui pourraient être obtenues sur le marché, ne sont mises en œuvre qu'à partir d'un investissement important ou en raison de la complexité du bâtiment.

On peut se demander pourquoi une formation sur ce domaine n'est pas dispensée dès la formation d'exploitant. En effet, sur le marché du travail, les gérants peuvent rapidement être divisés en deux catégories. D'un côté, il y a les gérants qui s'occupent principalement de logements en propriété. Dans ce cas, les changements sont plutôt rares. De même, les exigences des locataires sont claires et n'entraîneront en principe pas de changements. En revanche, dès qu'il s'agit de la gestion d'immeubles commerciaux, les connaissances nécessaires sont rapidement requises. Les locataires, surtout lorsqu'ils viennent d'emménager, ont de nombreuses préoccupations dont il faut tenir compte. Les plans sont examinés et, le cas échéant, les locaux sont adaptés et modifiés en conséquence. De même, les exigences augmentent constamment en raison des nouvelles technologies disponibles sur le marché, comme la mobilité électrique.

Comment résoudre cette tension ?

Il existe de nombreuses possibilités de remédier à ce conflit ou du moins de l'améliorer. Une grande partie est déjà préparée par les autorités cantonales de protection incendie. L'assurance immobilière de Zurich a fait un grand pas dans ce sens en élaborant le document "Protection contre l'incendie dans la phase d'utilisation". En outre, il existe sur le marché une offre de formations diverses qui offrent également une base appropriée à la gestion. En outre, il convient de vérifier, surtout pour les grands objets, de quoi il s'agit concrètement. En cas de besoin, un examen permet de déterminer si un chargé de sécurité en protection incendie est nécessaire. Les conditions et les exigences en matière de formation peuvent donc être rapidement clarifiées. La gestion peut ainsi se concentrer sur son activité principale et être accompagnée par les connaissances de base correspondantes.

Afin de garantir l'assurance qualité en matière de protection incendie, il convient de tenir à jour les documents correspondants. Aujourd'hui, il existe en principe un standard de numérisation dans la protection incendie. Mais elle est encore loin d'être aussi avancée partout. La gestion des biens immobiliers peut ici faire bouger les choses et aussi les entretenir. Les plans ne doivent pas seulement être gérés pour la gestion des surfaces, mais aussi être tenus à jour en tant que bases de la protection incendie. L'établissement de ces plans déclenche souvent des coûts qui pourraient être économisés en amont grâce à un bon entretien.

Tests intégraux

En plus de la sécurité incendie quotidienne, des tests intégraux doivent être effectués en fonction de la complexité du bâtiment. Ceux-ci devraient être effectués pour la première fois après l'achèvement du projet de construction et la remise en service qui en résulte. Cela permet de tester l'ensemble du bâtiment à l'aide des dispositifs techniques de protection incendie. Il s'agit ainsi d'identifier les points faibles dans la matrice des cas d'incendie et, par conséquent, d'améliorer la sécurité des personnes et du bâtiment. Une fois le projet de construction terminé, les tests intégraux sont souvent négligés. Initialement, les responsables de la gestion doivent savoir que de tels tests sont nécessaires conformément aux directives. Pour cela, le bâtiment doit être classé dans l'un des trois groupes de risques afin de déterminer la périodicité. La fixation d'une date pour le test intégral requiert maintenant un talent de négociation avec les locataires. Compte tenu des exigences des locataires et de leurs processus et directives d'exploitation, il convient d'établir une communication claire, ciblée et de qualité. En effet, les tests intégraux ne peuvent pas toujours être réalisés en dehors des heures d'exploitation.

Pour aller plus loin dans l'analyse, il faut comprendre l'objet. Si le bâtiment est soumis à une commande collective, cela signifie : la commande globale de tous les dispositifs de protection incendie de l'objet. Cela signifierait par exemple le déclenchement de toutes les portes et portails coupe-feu. Par conséquent, l'entreprise est arrêtée et les processus de production essentiels sont perturbés ou empêchés. Si l'objet est soumis à une commande sélective, il est possible de travailler de manière ciblée par sections et de planifier et d'interrompre ponctuellement les processus d'exploitation essentiels afin d'effectuer le test intégral et de rétablir rapidement la production. L'implication des locataires est donc indispensable à la réalisation du test intégral et à son succès. Nombre de ces tâches peuvent être déléguées à des prestataires de services externes. Avec les accords nécessaires, une grande partie de la responsabilité peut être déléguée. Néanmoins, il existe d'autres obligations de vérification et d'assurance qualité qui doivent tout de même être assumées.

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Bases légales pour la conduite de machines de chantier

La conduite de machines de chantier comporte des risques particuliers. Dans les catégories de poids inférieurs, les accidents restent nombreux. Mais quand une instruction suffit-elle et quand une formation est-elle nécessaire dans la catégorie concernée ?

Formation
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L'utilisation de grues est liée à de grands dangers. En raison de la forte densité de grues en Suisse, plusieurs accidents graves se produisent chaque année avec des grues, selon la Suva. Mais il ne faut pas non plus sous-estimer la manipulation d'autres véhicules de chantier. Les accidents se produisent souvent en raison de la marche arrière des machines de chantier et de la présence dans la zone de danger, rappelle Fredy Suter, spécialiste de la sécurité et de la protection de la santé dans le domaine des machines de chantier et des grues à la Suva, à l'occasion d'une journée de la SSIGE chez Zeder AG à Hochdorf. C'est pourquoi une formation solide est nécessaire dans tous les cas. L'accent doit être mis sur des connaissances thématiques complètes sur le véhicule à utiliser.

Le savoir-faire est important

La conduite de machines de chantier comporte des risques particuliers (art. 8, ordonnance sur la prévention des accidents, OPA). De nombreux accidents continuent de se produire dans les catégories de poids inférieures. Il est donc essentiel que les personnes qui utilisent des machines de chantier disposent du savoir-faire nécessaire. Mais quand une instruction suffit-elle et quand une formation dans la catégorie d'engins concernée est-elle nécessaire ?

L'OPA prévoit une obligation générale de formation pour la conduite de toutes les machines de chantier équipées d'un siège de conducteur. Mais il existe également une obligation de formation pour les machines de chantier sans siège de conducteur, comme les foreuses d'ancrage.

Les jeunes de moins de 18 ans ne peuvent en principe pas utiliser de machines de chantier. Font exception à cette règle les apprentis qui doivent utiliser des machines de chantier conformément au plan de formation. "Dans le cadre du plan de formation, il faut toujours se demander qui utilise quels engins", souligne Suter. C'est particulièrement vrai pour les machines dangereuses. Il peut arriver que des apprentis doivent aller chercher un chargement de béton, qu'ils ne soient pas suffisamment instruits et qu'un accident se produise lors de l'utilisation de la machine de chantier.

Quand une instruction suffit-elle ?

Il en va autrement des machines et appareils dits à conducteur accompagnant, qui ne disposent que d'un marchepied pour se déplacer ou qui sont guidés à la main. Pour ces machines, une instruction au sens de l'art. 6 de l'OPA est suffisante. Une exigence de base importante pour toutes les machines et appareils à conducteur à pied dans le secteur de la construction est un interrupteur dit d'homme mort. Ces dispositifs préventifs se trouvent généralement sur les machines dangereuses et sont souvent prescrits par la loi et les assurances. Ils réagissent à l'absence de mouvement et arrêtent la machine lorsqu'ils sont relâchés. Selon la Suva, des accidents fréquents se produisent également sur les petites pelles, les tombereaux et les compacteurs, par exemple lorsque les ceintures de sécurité ne sont pas portées et que le dispositif de protection contre le retournement n'est pas utilisé.

Divers modèles de formation

Le hic, c'est qu'il existe différents modèles de formation pour les conducteurs de machines de chantier selon les branches et qu'il n'existe pas de certificat fédéral de capacité. Pour pouvoir utiliser des machines de chantier dans le secteur principal de la construction, il faut, selon le règlement d'examen de l'association K-BMF, suivre un cours de conducteur de machines de chantier, reconnu dans toute la Suisse (à l'exception de quelques réglementations cantonales particulières, la législation valaisanne, vaudoise, genevoise et neuchâteloise). Il n'est pas nécessaire de présenter un certificat, mais une attestation de formation est exigée conformément à l'art. 8 de l'OPA. Selon cet article de loi, une formation peut être qualifiée de telle lorsqu'une transmission complète de connaissances théoriques et pratiques sur un thème donné est assurée en tenant compte de la vérification. Une instruction au sens de l'art. 6 de l'OPA est toujours une instruction pratique concernant une activité spécifique, qui a généralement lieu sur le lieu de travail. Une instruction peut être élargie en fonction de la branche. Les compétences sont transmises avant l'instruction par des conducteurs de machines de chantier expérimentés ou par des instructeurs.

Classification des engins de chantier

Outre les machines dites à conducteur à pied (qui nécessitent une instruction selon l'art. 6 de l'OPA), les autres machines de chantier, pour lesquelles une formation est obligatoire selon l'art. 8 de l'OPA, sont réparties en classes dites "M". Cette catégorisation n'est toutefois pas identique dans toutes les branches. La catégorie de poids des machines de chantier de moins de cinq tonnes (M1) comprend notamment les petits engins et les machines de chantier (p. ex. pelles, chargeuses sur pneus, tombereaux, etc.). La classe de poids à partir de cinq tonnes est divisée en catégories M suivantes : Pelles sur pneus et sur chenilles (M2) et chargeuses sur pneus ou sur chenilles (M3). D'autres catégories, de M4 à M7, comprennent les pelles araignées, les finisseurs, les compacteurs et les machines spéciales. Pour la catégorie M6 avec rouleaux, la classe de poids ne doit pas obligatoirement être limitée, mais seulement son domaine d'utilisation selon différents revêtements.

Questions en suspens

Divers centres de formation ont été audités par l'association K-BMF. En ce qui concerne les classes de poids et les dispositions transitoires de la branche, quelques questions restent toutefois en suspens entre la Suva et l'association K-BMF. Une différenciation claire serait particulièrement avantageuse pour les classes avec de petits appareils, car la fréquence des accidents graves reste nettement plus élevée dans les classes avec des poids plus faibles, explique Suter. Les formations par branche sont tout aussi confuses, comme l'illustre l'exemple d'une formation de conducteur d'engins de chantier : les conducteurs d'engins de chantier de la branche verte sont par exemple formés dans le cadre d'un module de base de trois jours. En revanche, une formation de cariste et de conducteur d'engins de chantier peut durer jusqu'à cinq jours.

L'expert de la Suva est convaincu que l'établissement d'une directive Ekas pour la conduite de machines de chantier permettrait de régler plus clairement la formation de base à cet égard. Dans ce contexte, quelques associations sectorielles ont déjà été interrogées sur ce sujet début 2022. Selon la Suva, les réactions seront évaluées cette année encore.

Apple supprime les mots de passe - les conséquences

Les mots de passe devraient bientôt être obsolètes à moyen terme. Apple, par exemple, mise de plus en plus, dans un avenir proche, sur une solution combinant un cryptage fort et des données biométriques. Quelles en sont les conséquences pour les entreprises ? 

Apple
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Lors de l'Apple Developers Conference, le groupe technologique a annoncé il y a quelques mois que l'authentification par mot de passe, encore omniprésente sur Internet, devrait bientôt disparaître. Apple mise sur le navigateur Safari et une connexion sans mot de passe avec la "clé de passage". La mise à jour de sécurité peut être considérée comme un nouveau chapitre de la stratégie de sécurité lancée en 2012. Alliance Fido peut être considéré comme le premier. À l'époque, les géants de l'Internet Meta et Google ainsi que des fabricants de matériel informatique allant d'Intel à Qualcomm se sont associés au consortium. L'alliance s'engage pour des standards industriels ouverts et libres de droits.

Lors de l'enregistrement de la prise en charge de Fido, une paire de clés est générée à chaque fois sur l'appareil de l'utilisateur. L'accès à l'authentificateur est sécurisé localement. Cela peut se faire par des procédés biométriques (par exemple scannage de l'iris ou des empreintes digitales) ou via des jetons de sécurité USB, NFC ou Bluetooth. Dans le cas de la clé d'accès d'Apple, une clé est générée pour le site web concerné afin d'activer la fonction au moyen de la reconnaissance faciale d'Apple ou de TouchID. La nouveauté réside dans le fait que la clé d'accès est transmise à d'autres appareils de l'utilisateur via le trousseau de clés iCloud. L'authentification sans mot de passe rend presque impossible l'interception des données de connexion. Les principaux fournisseurs de matériel et de logiciels doivent toutefois collaborer davantage pour la mise en œuvre. Les solutions d'authentification correspondantes peuvent être intégrées sans grand effort "out of the box" dans l'architecture logicielle existante. En tant que solutions cloud, elles offrent aux entreprises la certitude de pouvoir suivre l'évolution de la norme Fido.

Source : Rédaction

Longue vie aux disques intervertébraux !

Toutes les hernies discales ne provoquent pas de douleurs. Bien entendu, toutes les douleurs dorsales ne signifient pas non plus qu'il y a une hernie discale. Outre une alimentation consciente, il existe quelques mesures de prévention efficaces pour conserver plus longtemps la souplesse des disques intervertébraux.

Hernie discale
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Les douleurs discales peuvent survenir dans n'importe quelle partie de la colonne vertébrale et ne sont pas toujours dues à un travail physique pénible. Une sollicitation unilatérale - par exemple un travail essentiellement assis avec trop peu de mouvement - provoque également des craquements. Ce n'est pas pour rien que les spécialistes du dos prêchent depuis des années que la position assise est au moins aussi nocive pour notre dos que le tabac pour nos poumons.

La croix avec la croix

Mais qu'est-ce qui pince exactement à force de rester assis ? Martin Vierl, médecin-chef de la clinique de rééducation Sonnhalde à Donaueschingen, spécialiste en orthopédie et en chirurgie traumatique et conseiller de l'association Aktion Gesunder Rücken e.V., s'y connaît : "Le disque intervertébral est une liaison cartilagineuse entre deux vertèbres qui amortit les chocs et la pression sur notre colonne vertébrale comme un amortisseur. Son noyau est une masse gélatineuse entourée d'un anneau fibreux de tissu conjonctif solide. Cette masse gélatineuse absorbe l'eau que notre poids corporel comprime au cours de la journée, un peu comme une éponge. Malheureusement, avec l'âge, nos éponges ne retiennent plus aussi bien l'eau, leur élasticité diminue et, par conséquent, leur fonction de tampon aussi". Et c'est là que les troubles commencent.

Qui se repose, se rouille

Cette maxime s'applique tout particulièrement à nos disques intervertébraux, car ils adorent rester en mouvement ! Que la charge soit lourde ou unilatérale, un mouvement de compensation fait des merveilles. De plus, les exercices d'étirement aident à remettre en état la musculature et les fascias. Un entraînement régulier de la musculature dorsale soulage les disques intervertébraux. Ah, au fait : pour renforcer la musculature du dos, il faut aussi faire appel aux muscles abdominaux ! L'eau est un véritable élixir de vie pour nos disques intervertébraux - il faut donc toujours boire suffisamment chaque jour.

Par ailleurs, une alimentation consciente assure également le bien-être de nos amortisseurs. Les vitamines, les minéraux et les oligo-éléments assurent un approvisionnement optimal du corps !

Des conseils simples qui font du bien aux disques intervertébraux :

  • Veillez à bouger au quotidien : faites de petits trajets à vélo ou à pied. Prenez l'escalier plutôt que l'ascenseur. De temps en temps, levez-vous de votre bureau et faites quelques pas.
  • Gardez une bonne posture : faites attention à votre posture - évitez les positions forcées et les activités penchées en avant, tenez-vous le plus droit possible, sollicitez les muscles de votre dos et changez régulièrement de posture. Il en va de même pour les activités sur ordinateur : la position suivante est la meilleure. Donc, restez toujours en mouvement et changez souvent de position, même en étant assis.
  • Le bon équipement fait la différence : utilisez autant que possible des équipements qui favorisent la santé du dos. Dans chaque domaine de la vie, il existe des meubles et des solutions qui peuvent rendre votre environnement personnel plus ergonomique et faciliter votre journée.
  • Tout se passe dans la détente : Il existe de nombreuses techniques de relaxation - trouvez celle qui vous convient le mieux pour relâcher les tensions inconscientes. Que diriez-vous du training autogène, de l'ASMR ou des techniques de respiration consciente ?
  • Coopération amicale : entretenir des contacts et des amitiés entretient également notre bien-être. Les activités communes et les bons moments sont donc également salutaires.
  • Faites du sport : faites du sport, idéalement à l'air libre. Faites de l'exercice, mais sans vous surcharger. Mais des promenades régulières, de préférence dans la nature, ou des randonnées à vélo ont également un effet relaxant et favorisent la santé du dos.

Source : Aktion Gesunder Rücken (AGR) e.V. (Action pour la santé du dos)

Mises à jour pour le réseau radio de sécurité Polycom

Selon les indications de la Confédération, la modernisation du réseau radio de sécurité Polycom progresse. Un important déploiement d'un fournisseur était en suspens depuis longtemps. Au total, 754 sites d'antennes et leurs composants doivent être renouvelés dans toute la Suisse.

Polycom
Appareils radio Polycom ©Canton d'Uri/Office de la police cantonale

Le réseau radio Polycom est un réseau radio de sécurité des autorités et organisations de sauvetage et de sécurité (BORS) couvrant l'ensemble du territoire. Il permet le contact radio au sein et entre les différentes organisations, l'Office fédéral des douanes et de la sécurité des frontières, la police, les pompiers, les services de sauvetage sanitaire, la protection civile et les formations d'appui de l'armée. Depuis un certain temps déjà, l'Office fédéral de la protection de la population (OFPP) est en train de hisser les 55 000′ utilisateurs existants, avec toutes leurs fonctions, à la dernière génération d'infrastructure de communication. Une grande partie des appareils utilisés doit être renouvelée en raison du changement de technologie, du Time Division Multiplexing (TDM) à la technologie IP.

Selon l'OFPP, la modernisation du réseau radio de sécurité progresse. Grâce à la collaboration avec le fournisseur, les défauts et les points en suspens ont pu être éliminés, ce qui a permis, depuis le 10 octobre, d'autoriser la migration d'un déploiement de masse vers la nouvelle génération dans toute la Suisse. Les mises à jour permettront de moderniser complètement tous les sites d'antennes de la Confédération d'ici 2024. Selon l'OFPP, les lacunes et les fonctionnalités en suspens ont pu être comblées.

Conversion des 754 sites dans toute la Suisse d'ici 2024

Avec la décision du déploiement de masse, la modernisation de tous les réseaux Polycom se fait maintenant en accord avec les cantons. Chaque canton dispose de son propre réseau, les quelque 250 sites d'antennes de l'Office fédéral des douanes et de la sécurité des frontières sont intégrés dans les cantons frontaliers. Au total, 754 sites d'antennes doivent donc être renouvelés avec les composants correspondants, dont environ 90 ont déjà été migrés dans le cadre de la phase pilote ; les antennes des cantons d'Argovie, de Berne, d'Uri, du Tessin, de Neuchâtel, de Vaud, de Thurgovie et de Soleure, entre autres, ont ainsi été transformées.

D'ici fin 2022, les sites d'antennes des cantons de Bâle-Ville et de Schaffhouse seront renouvelés et les travaux se poursuivront dans le canton de Berne. L'objectif ambitieux reste le renouvellement de tous les sites d'antennes d'ici fin 2024, afin d'éviter une exploitation parallèle des anciens et des nouveaux composants au-delà de 2025, ce qui entraînerait des coûts supplémentaires, écrit l'OFPP.

Source : OFPP/rédaction

Gestion de crise en cas de nucléaire

Lors d'une réunion fin septembre, le Conseil fédéral a défini, en collaboration avec le DDPS, une organisation de crise afin de garantir une réaction efficace et rapide en cas d'événement.

Organisation de crise
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Dans son évaluation actuelle de la situation, le DDPS estime qu'il est peu probable que la Russie utilise des armes nucléaires dans le cadre de la guerre en Ukraine ou qu'elle provoque intentionnellement un accident nucléaire. Si un événement nucléaire devait néanmoins se produire en Ukraine, il s'agirait d'une crise d'une grande portée, d'une grande complexité et surtout d'une grande urgence temporelle. Afin de garantir une réaction rapide et efficace en cas d'événement, le Conseil fédéral a défini fin septembre l'organisation de crise et la direction des opérations.

Le Conseil fédéral a donc autorisé le DDPS à mettre en place l'Etat-major fédéral de la protection de la population en tant qu'Etat-major de conduite stratégique de la Confédération (EMCC) en cas de survenance d'un événement nucléaire ou lorsqu'un tel événement se profile. Celui-ci est dirigé par le secrétaire général du DDPS. Y siègent les secrétaires généraux ou secrétaires généraux de tous les départements, le porte-parole du Conseil fédéral, les directeurs de l'OFSP, de l'OFPP, de l'OFEC et de l'OFEN, un représentant de l'armée ainsi que les secrétaires généraux de la Conférence des directrices et directeurs des départements cantonaux de justice et police (CCDJP) et de la Conférence gouvernementale des affaires militaires, de la protection civile et des sapeurs-pompiers (CG MPS).

Selon la Confédération, aucune structure nouvelle et parallèle ne sera créée. La conférence des directeurs de l'état-major fédéral de la protection de la population (EMFP) sera composée en fonction de l'événement afin de garantir une gestion de crise efficace. Les responsabilités et les compétences sont confiées aux différents services fédéraux.

Source : DDPS/rédaction

Le virus de la grippe A peut bientôt être éliminé

Le virus de la grippe A (IAV) est responsable de 250 000 à 500 000 décès par an dans le monde. Des chercheurs ont identifié le gène TDRD7 comme régulateur important contre le virus, qui provoque des infections respiratoires chez d'innombrables personnes.

Virus de la grippe A
Image : depositphotos

Le virus de la grippe A (IAV), responsable de 250 000 à 500 000 décès par an dans le monde, pourrait bientôt perdre son caractère effrayant grâce aux chercheurs de l'Icahn School of Medicine, qui fait partie du Mount Sinai Health System. Les experts ont identifié le gène TDRD7 comme régulateur important contre le virus qui provoque des infections respiratoires chez d'innombrables personnes. Cela pourrait faciliter le développement de nouvelles interventions thérapeutiques contre l'infection par le virus de la grippe.

Les virus utilisent un gène affaibli

Les chercheurs ont utilisé le séquençage de l'ARN pour analyser l'expression des gènes au fil du temps dans des cellules et des tissus prélevés sur des humains, des furets et des souris infectés par le VIA. Plusieurs processus de défense importants ont ainsi pu être identifiés. Un gène qui joue un rôle clé dans les mécanismes de défense immunologique contre le VAI est TDRD7. Pour le prouver, on a utilisé des substances actives qui inhibent ce gène. Le VAI s'est alors multiplié beaucoup plus rapidement.

Les scientifiques en concluent que le gène est une arme importante contre les infections, mais qu'elle doit encore être renforcée, selon eux. "L'identification des réactions à la fois communes et spécifiques à l'espèce à la grippe est essentielle pour le développement de traitements efficaces contre la grippe et peut également contribuer à améliorer la recherche sur d'autres infections respiratoires telles que Covid-19", explique Christian Forst, professeur assistant de génétique et de sciences génomiques ainsi que de microbiologie.

Réactions du système immunitaire

Lorsque le VAI infecte son hôte, une réaction immunologique commence, qui consiste en une série de processus moléculaires. IAV peut infecter de différentes manières, et les différences physiologiques et génétiques contribuent à différentes réactions de l'hôte. Certains viennent facilement à bout de l'agresseur, d'autres ont du mal mais finissent par réussir, et d'autres encore tombent gravement malades. "L'identification de processus de défense importants et de régulateurs clés peut faciliter le développement de traitements contre les infections à VAI", explique Bin Zhang, directeur du Centre de modélisation transformative des maladies.

Source : Communiqué de presse.com

Tendance à la baisse des suicides

En 2020, le nombre total de suicides a encore diminué. Depuis le pic de la période 1980-1985, les chiffres sont en baisse constante.

Suicides
Image : depositphotos

Le thème des répercussions psychiques de la crise de Corona a été fortement médiatisé durant la première année de la pandémie. Des rapports de recherche pour l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) montrent que la majorité de la population n'a pas été touchée dans sa santé psychique durant la première année de la pandémie. Chez certains groupes de population, comme les jeunes, les troubles psychiques ont en revanche augmenté, comme par exemple chez les jeunes femmes, les hospitalisations dues à des tentatives de suicide présumées. Les premières données n'ont pas montré d'augmentation des suicides.

Ces conclusions provisoires sont désormais confirmées par les statistiques 2020 sur les causes de décès. Cette année-là, 696 hommes et 276 femmes se sont suicidés dans toute la Suisse, ce qui représente autant de femmes et 46 hommes de moins qu'en 2019. Comme par le passé, l'année 2020 a montré de nettes différences selon le sexe et l'âge : deux tiers des suicides ont été commis par des hommes, un tiers par des femmes. Plus de 70% des suicides ont eu lieu chez des personnes de plus de 45 ans, sept à huit pour cent des cas concernaient des hommes et des femmes de moins de 25 ans.

L'Office fédéral de la statistique (OFS) recense les suicides dans le cadre de la statistique des causes de décès et publie ces données. annuel.

Source : OFSP

Microsoft bricole un système de notification pour Teams

Microsoft travaille à la mise à jour de Microsoft Defender pour Office 365 afin de permettre aux utilisateurs de Microsoft Teams d'informer l'équipe de sécurité de leur entreprise des messages douteux. 

Microsoft Teams
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Le géant des logiciels Microsoft prépare une nouvelle mise à jour de Microsoft Defender pour Office 365. Cette mise à jour devrait permettre aux utilisateurs de Microsoft Teams d'informer l'équipe de sécurité de leur entreprise de tout message suspect, selon le portail "Ordinateur qui pleure"a rapporté l'AFP. La nouvelle fonctionnalité devrait permettre aux administrateurs de mieux filtrer les messages potentiellement dangereux qui pourraient par exemple rediriger les employés vers des sites de phishing.

Dans la feuille de route de Microsoft 365, on peut lire ceci : "Les utilisateurs seront en mesure de signaler les messages Microsoft Teams suspects comme une menace pour la sécurité, tout comme ils le font pour les e-mails, afin d'aider l'organisation à se protéger contre les attaques via Microsoft Teams.

Source : Rédaction

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