Statistique des accidents non professionnels : Davantage d'accidents de sport chez les personnes âgées

Le nombre d'accidents de sport avec des blessés âgés de 65 ans et plus a particulièrement augmenté ces dernières années, par exemple en ski de fond et en randonnée en montagne. C'est ce que montre le nouveau rapport "Status 2022" du Bureau de prévention des accidents (BPA). Il traite également de l'accidentologie dans la circulation routière ainsi que dans le domaine de l'habitat et des loisirs.

Accidents de sport
Image : depositphotos

Le sport est bon pour la santé, mais les accidents sont fréquents. Selon le bilan annuel "Statut 2022" du Bureau de prévention des accidents, 430 000 personnes au total ont été victimes d'accidents en Suisse et à l'étranger l'année dernière. Il est toutefois frappant de constater que le nombre de seniors a doublé au cours des dix dernières années. Les accidents surviennent par exemple lors de la pratique du ski de fond. Lors de randonnées en montagne, une personne blessée sur trois a plus de 64 ans. Les accidents de randonnée en montagne représentent 41 pour cent des blessures liées au sport dans cette tranche d'âge.

Plus d'accidents chez les personnes âgées - une population vieillissante

Le BPA part du principe que les accidents de sport dans ce groupe d'âge sont dus au vieillissement de la population, car les gens vivent généralement plus vieux aujourd'hui. En outre, ils sont en forme plus longtemps et font du sport plus longtemps. Néanmoins, la forme physique, la sûreté du pas et la capacité d'équilibre diminuent avec l'âge.

Cependant, les hommes sont généralement plus susceptibles d'être victimes d'accidents graves. Les hommes sont concernés par plus de 80% des accidents de sport mortels. Cela se reflète également dans la circulation routière. Dans trois quarts des cas, les usagers de la route masculins sont victimes de blessures graves. En revanche, les femmes sont plus souvent victimes d'accidents dans le domaine de l'habitat et des loisirs. Dans ce domaine, ce sont surtout les chutes qui se taillent la part du lion dans la plupart des accidents.

Source : BFU

Technique d'avenir : Qu'est-ce que le LiDAR ?

LiDAR - "Light Detektion and Ranging" désigne une utilisation innovante des rayons laser. Les smartphones modernes utilisent déjà cette technologie pour la reconnaissance faciale et la numérisation 3D d'objets. Le LiDAR offre également un potentiel pour les techniques de sécurité et de surveillance.

LiDAR
Rendu 3D d'un entrepôt, basé sur les données géométriques des capteurs LiDAR. Image : depositphotos

Le LiDAR est une méthode apparentée au radar : Au lieu des ondes radio et de leur technique de réception, ce sont des rayons laser et des capteurs optiques qui sont utilisés. Pour simplifier, il s'agit d'une sorte de balayage tridimensionnel à l'aide de rayons laser. Selon la technique de détection, les longueurs d'onde et la résolution, les possibilités d'application sont multiples. Outre le scan 3D déjà mentionné, la mesure des nuages et des aérosols en fait également partie. Outre des informations sur les dimensions et la densité, il est même possible, selon le procédé, de tirer des conclusions sur la composition des nuages de gaz.

Applications dans l'industrie

Le procédé est également utilisé pour la commande de robots industriels, car les objets peuvent être saisis en trois dimensions avec peu d'équipement supplémentaire, ce qui permet de disposer de bien plus d'informations que les procédés d'imagerie bidimensionnels classiques. Outre la commande directe, l'utilisation de quelques capteurs LiDAR supplémentaires permet également de surveiller l'environnement des robots. Cela augmente la sécurité des opérateurs et évite les dommages dus à une mauvaise conduite. D'autres domaines d'application sont par exemple : télémètre (artisanat), indicateur de vitesse, utilisation dans des systèmes d'assistance à la conduite, détection de turbulences dans l'aviation et surveillance des émissions de cheminées dans l'industrie.

Utilisation dans la technique de sécurité

Dans le domaine des techniques de sécurité, le procédé n'est pas encore épuisé et offre un certain potentiel. En matière de reconnaissance faciale, on utilise encore en partie "seulement" de simples procédés d'imagerie 2D. L'utilisation pour le contrôle d'accès est un exemple qui devient surtout intéressant lorsqu'il s'agit de mettre en œuvre une authentification multifactorielle fiable et simple pour l'utilisateur pour les bâtiments. Les facteurs possibles sont par exemple l'empreinte digitale, la carte, le code PIN et la reconnaissance faciale. Les zones de portails pourraient être surveillées de manière "volumétrique" à l'aide de structures de capteurs relativement simples, à l'instar de la détection de l'environnement dans la robotique.

Protection du périmètre

Quelques fabricants commercialisent également des caméras ou des capteurs pour la surveillance périmétrique. Leur utilité n'a pas encore été testée à grande échelle, mais il est tout à fait envisageable d'améliorer ainsi certaines fonctions de surveillance. La détection d'objets et leur position dans l'espace sont notamment optimisées.

Conclusion

Le LiDAR offre quelques possibilités d'application pour les techniques de sécurité et de surveillance, et les fournisseurs commencent tout juste à utiliser cette technique plus largement. Les défis en matière de sécurité de l'information et de protection des données sont similaires à ceux de la technologie des caméras et de la vidéosurveillance. Avec le LiDAR, une dimension supplémentaire est ajoutée et davantage de caractéristiques individuelles et d'identification peuvent être enregistrées.

Quand la Rega paie-t-elle ?

Avec peu d'argent, vous devenez donateur ou donatrice de la Rega. Mais cela ne signifie pas pour autant un sauvetage aérien gratuit en cas d'urgence. En effet, la Rega n'est pas une assurance.

Rega
Rega

Un don de la Rega est un don envers la fondation. La Rega n'est pas une assurance, elle peut "à sa discrétion et dans le cadre de ses possibilités, exonérer partiellement ou totalement les donatrices et donateurs des coûts des prestations d'assistance qu'elle fournit elle-même ou qu'elle organise, si les assurances ou d'autres tiers ne sont pas tenus de fournir des prestations et n'ont pas à prendre en charge tout ou partie des coûts de la mission". La Rega est financée à plus de 60% par les contributions des donateurs. Autre point important : la Rega n'effectue pas tous les sauvetages aériens en Suisse.

Avantages d'un don

D'une part, en tant que donateur ou donatrice, vous contribuez, avec près de 3,6 millions d'autres personnes en Suisse, au maintien d'un sauvetage aérien de première qualité en Suisse ou à l'étranger. En effet, la Rega ne reçoit aucune subvention des pouvoirs publics. D'autre part, vous bénéficiez dans certains cas d'une exonération partielle ou totale des frais de sauvetage si aucune assurance ou autre tiers ne les prend en charge. La Rega prend toutefois toujours sa décision selon sa propre appréciation et dans le cadre de ses possibilités. De plus, la contribution des donateurs peut être déduite des impôts dans presque toute la Suisse en tant que don. Veuillez tenir compte de la réglementation en vigueur dans votre canton de résidence.

Quand la Rega participe-t-elle ?

Pour les membres, la Rega n'intervient pour une remise partielle ou totale des prestations d'assistance qu'elle a elle-même fournies ou organisées que si aucune assurance ou tierce partie ne les prend en charge.

Qu'est-ce qui vaut la peine : la Rega ou l'assurance ?

En principe, la Rega ne participe au financement des frais de sauvetage que sur une base volontaire. Et ce uniquement si aucune assurance ou tierce partie n'intervient. C'est pourquoi il faut absolument envisager une couverture d'assurance supplémentaire, car les sauvetages sont souvent très coûteux.

L'assurance accident paie les frais de sauvetage des employés

En cas d'accident, l'assurance-accidents entre en jeu. Il existe deux types d'assurance. Les employés travaillant plus de 8 heures par semaine chez un employeur sont assurés par celui-ci contre les accidents non professionnels conformément à la loi fédérale sur l'assurance-accidents (LAA). Ils bénéficient également d'une couverture complète des frais de sauvetage en cas d'accident durant les loisirs. Ceux qui n'ont pas d'assurance-accidents professionnelle ont besoin d'une assurance-accidents de la caisse maladie. Cela vaut également pour les accidents survenant dans l'espace UE/AELE. Dans les autres pays, l'assurance-accidents rembourse au maximum le double des frais qui auraient été occasionnés par un traitement en Suisse. Dans ce cas, la facture peut être salée.

Assurance maladie - L'assurance complémentaire couvre les frais de sauvetage

Une assurance complémentaire ambulatoire à partir d'environ Fr. 11.10 par mois couvre les frais de transport médical et de sauvetage en Suisse et à l'étranger toute l'année. Il est également possible de souscrire une assurance voyage unique avant un voyage dans des pays où les coûts de santé sont très élevés, en particulier aux Etats-Unis, au Canada, aux Emirats arabes unis et au Japon, pour la durée du séjour.

Attention : si vous vous faites sauver préventivement sans être blessé d'une situation fâcheuse (par exemple si vous vous êtes perdu en montagne), vous risquez un long litige. En règle générale, de telles interventions ne sont pas payées par l'assurance et doivent être examinées au cas par cas.

Combien coûte une mission de sauvetage de la Rega ?

Une mission de sauvetage par hélicoptère (sans spécialiste de sauvetage supplémentaire, par exemple en montagne) coûte en moyenne environ 3500 francs. Une adhésion annuelle à la Rega coûte 40 francs (80 francs pour les couples et les familles).

Source : Rega

Loi sur la sécurité de l'information : le Conseil fédéral met les ordonnances en consultation

La nouvelle loi sur la sécurité de l'information (LSI) concerne de nombreuses autorités et entreprises de droit privé et vise à créer un cadre légal formel et uniforme pour la sécurité de l'information.  

Sécurité de l'information
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Pour que la loi sur la sécurité de l'information (LSI) entre en vigueur, il faut trois Ordonnances et une autre ordonnance doit faire l'objet d'une révision partielle. Lors de sa séance du 24 août 2022, le Conseil fédéral a ouvert la procédure de consultation. ouvre. L'ISG et les dispositions d'exécution devraient entrer en vigueur à la mi-2023.

Trois nouvelles ordonnances et une révision partielle

Ordonnance sur la sécurité de l'information (OSI)La nouvelle OSI réunit, complète et remplace deux ordonnances existantes, à savoir l'ordonnance sur les cyberrisques et l'ordonnance sur la protection des informations. Elle s'applique en premier lieu à l'administration fédérale et à l'armée. Les modifications prévues par rapport au droit en vigueur concernent notamment la disposition relative à la mise en œuvre d'un système de gestion de la sécurité de l'information, l'introduction d'une obligation d'accréditation des moyens informatiques, le relèvement du seuil de classification des informations classifiées ainsi que l'introduction d'un suivi ("aftercare") usuel au niveau international dans le cadre de la sécurité des personnes. En outre, les directions des offices de l'administration fédérale sont tenues d'assumer de nouvelles tâches, compétences et responsabilités dans le domaine de la sécurité de l'information.

Ordonnance sur les contrôles de sécurité relatifs aux personnes (OCSP)Celle-ci regroupe les dispositions d'exécution relatives aux différents contrôles de sécurité relatifs aux personnes. Elle remplace l'ordonnance sur les contrôles de sécurité relatifs aux personnes, l'ordonnance sur les contrôles de sécurité relatifs aux personnes dans le domaine des installations nucléaires et toutes les anciennes ordonnances départementales sur les contrôles de sécurité relatifs aux personnes. Les contrôles de sécurité relatifs aux personnes servent à évaluer s'il existe un risque pour la sécurité de l'information de la Confédération lorsqu'une personne exerce, dans le cadre de sa fonction, une activité sensible en matière de sécurité. Selon la nouvelle loi, ces contrôles doivent être réduits au minimum nécessaire pour identifier les risques importants pour la Confédération. Ainsi, le nombre d'audits à réaliser à l'avenir devrait être nettement inférieur. Cet objectif sera atteint notamment grâce à l'augmentation mentionnée des seuils de classification dans le cadre de l'ISV.

Ordonnance sur la procédure de sécurité d'exploitation (OPSE)Elle règle les détails de la nouvelle procédure de sécurité d'exploitation introduite par la LSI et remplace l'ancienne ordonnance sur la protection du secret, limitée aux marchés classifiés militaires. La procédure de sécurité d'exploitation s'applique à tous les marchés sensibles en matière de sécurité que la Confédération attribue. Sont concernés les mandats dans le cadre desquels des informations classifiées confidentielles ou secrètes sont traitées ou des moyens informatiques avec une protection élevée ou très élevée sont exploités ou gérés.

De plus, l'entrée en vigueur de l'ISG nécessite des adaptations des Ordonnance sur les systèmes de gestion de l'identité et les services d'annuaire de la Confédération (IAMV)La révision partielle comprend notamment une extension du champ d'application aux unités administratives de l'administration fédérale décentralisée, dans la mesure où celles-ci ont accès aux systèmes informatiques de l'administration fédérale centrale.

La procédure de consultation durera jusqu'au 24 novembre 2022. Une obligation de notification supplémentaire pour les cyberattaques contre les infrastructures critiques nécessite une révision de la LSI. Cette révision est également en cours sous la direction du Département fédéral des finances. La procédure de consultation relative à la révision de l'ISG s'achèvera le 14 avril 2022.

Source : le Conseil fédéral

IA : risques et opportunités pour la sécurité au travail

L'utilisation de systèmes basés sur l'IA dans la gestion des ressources humaines peut contribuer à la sécurité de l'emploi, mais aussi à l'intensification de la charge de travail et à la perte de contrôle. Une analyse de données intéressante vient d'être publiée à ce sujet.

Systèmes basés sur l'IA
Image : depositphotos

L'intelligence artificielle peut présenter à la fois des opportunités et des risques. D'une part, les systèmes intelligents peuvent contribuer à la création d'emplois sûrs et sains. D'autre part, les systèmes d'IA peuvent également entraîner une perte de contrôle et une intensification du travail ainsi qu'une déshumanisation. Un nouveau rapport de l'Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail résume les risques et les opportunités des systèmes basés sur l'IA dans la gestion des ressources humaines. Les conclusions de l'analyse des données s'appuient sur les Étude ESENER (2019).

En outre, le rapport aborde les mesures de prévention et résume que, pour la conception des approches d'IA, les aspects centrés sur l'homme doivent être mis au premier plan, de sorte que la santé, la sécurité et le bien-être des employés puissent être garantis sur le lieu de travail.

Outre un rapport de synthèse sur le sujet, il examine les mesures de prévention possibles et souligne la nécessité d'adopter des approches centrées sur l'homme et basées sur la "prévention par la conception" afin de garantir la santé, la sécurité et le bien-être des travailleurs. Le rapport de synthèse est disponible à l'adresse suivante sur le site web l'Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail.

Source : Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail

Mobilité électrique : nouveaux risques pour la circulation routière

La mobilité électrique a le vent en poupe, mais les voitures électriques provoquent généralement plus de collisions dans le trafic routier que les véhicules à combustion traditionnels. C'est ce que révèlent une enquête et un rapport de crash-tests d'Axa Suisse.

Mobilité électrique
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Un Selon l'étude de mobilité d'Axa près de la moitié de la population est convaincue que l'électrification va changer fondamentalement la mobilité. Environ un tiers de la population a donc déjà pris le volant d'un véhicule électrique. Selon Axa, 98% des électromobiliens interrogés ne pourraient plus imaginer revenir à un véhicule à combustion.

Batterie lourde au lithium-ion

Un coup d'œil sur les statistiques d'Axa révèle toutefois un danger évident : Les conducteurs d'un véhicule électrique provoquent généralement 50 pour cent de collisions et de dommages en plus que ceux des voitures conventionnelles à essence ou diesel. Avec les modèles puissants, les dommages causés à des tiers sont généralement 30 pour cent plus élevés. L'une des raisons est la batterie lithium-ion, qui influence les véhicules électriques plus puissants également en termes de poids et de construction. De plus, la batterie a une influence de poids sur les travaux de sauvetage et de dégagement.

Couple rapide pour les véhicules électriques

Plus de 50 pour cent des personnes interrogées dans le cadre d'une étude d'Axa ont donc également dû adapter leur comportement de freinage. Les plus grands risques ne se situent toutefois pas au niveau de la réduction de la vitesse, mais de l'accélération. De nombreux conducteurs sous-estiment ce que l'on appelle l'effet d'écrasement : les voitures électriques ont un couple très élevé qui se fait immédiatement sentir dès que l'on appuie sur la pédale d'électricité. Ce comportement a été démontré lors d'un crash-test. Un conducteur de Tesla qui n'appuie que soi-disant brièvement sur la pédale d'électricité et qui se dirige vers un giratoire à une vitesse excessive ne peut généralement plus freiner.

Des dangers surestimés : Incendie et sauvetage

Le risque d'incendie des voitures, qu'elles fonctionnent à l'essence ou à l'électricité, est toutefois généralement très faible et fortement surestimé par la population suisse. Selon Axa, seules cinq voitures sur 10'000 sont statistiquement victimes d'un incendie, et les dommages causés par les fouines sont 38 fois plus fréquents que les incendies de voiture. Les occupants d'une voiture électrique sont en général bien protégés. Selon Axa, les risques liés à la récupération d'une personne dans un véhicule électrique sont également surestimés.

"Cette crainte est infondée, car il n'y a pratiquement aucun risque que le véhicule soit encore sous tension", explique Michael Pfäffli, responsable de la recherche et de la prévention des accidents chez AXA. En cas d'accident, la batterie est automatiquement déconnectée des autres composants et câbles haute tension en quelques millisecondes. Le circuit électrique est ainsi interrompu.

Conseils des accidentologues d'Axa : 

  • Les conducteurs de voitures électriques doivent être conscients de l'accélération rapide involontaire (appelée effet d'overtapping). La gestion de cette force immédiate doit être apprise. Si possible, les conducteurs devraient réduire manuellement l'intensité de l'accélération afin d'obtenir une plus grande résistance lorsqu'ils appuient sur la pédale électrique.
  • Les conducteurs de véhicules électriques devraient prêter une attention particulière au soubassement. Il faut éviter autant que possible de rouler sur des îlots, des pierres ou des ronds-points, par exemple, pour ne pas endommager le soubassement.
  • Les conducteurs de véhicules lourds ont tendance à avoir une sécurité intrinsèque plus élevée. C'est précisément pour cette raison qu'ils devraient être conscients de leur responsabilité vis-à-vis des autres usagers de la route : les véhicules plus légers sont désavantagés en cas de collision.
  • Les premiers secours sont obligatoires, même en cas d'accident avec une voiture électrique. Les craintes d'être électrocuté lors du sauvetage d'une personne sont infondées dans la plupart des cas.

Source : Axa Suisse/rédaction 

Sécurité informatique : nouvelles dispositions pour les appareils connectés

Suite aux nouvelles directives de l'UE et de l'OFCOM, les appareils destinés au marché suisse tels que les smartphones, les montres intelligentes et les fitness trackers devront impérativement répondre à de nouvelles exigences en matière de cybersécurité à partir du 1er août 2024.

Bakom
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Nouveau Dispositions de l'ordonnance de l'OFCOM sur les installations de télécommunication (OIT) demandent une meilleure protection de la vie privée des propriétaires d'appareils sans fil. La révision entrera en vigueur le 1er septembre 2022. Les fabricants et les développeurs d'appareils sans fil tels que les smartphones et les montres intelligentes devront appliquer les nouvelles dispositions au plus tard le 1er août 2024.

Protection des réseaux et de la vie privée

Une révision des dispositions de l'ordonnance de l'OFCOM sur les installations de télécommunication (OIT) entrera en vigueur le 1er septembre 2022. Celles-ci stipulent entre autres que tout appareil sans fil connecté pour communiquer via Internet doit garantir la protection des données personnelles. Les fabricants et les développeurs d'appareils intelligents, dont font partie les jouets comme les babyphones ou les wearables, doivent réduire l'accès non autorisé aux données personnelles "par des mesures appropriées", selon un communiqué de l'Office fédéral de la communication (OFCOM).

A l'avenir, davantage de mécanismes de protection doivent également intervenir dans le trafic des paiements : les appareils intelligents utilisés pour les paiements électroniques doivent disposer de fonctions qui réduisent considérablement le risque de fraude. Le contrôle renforcé de l'authentification de l'utilisateur en fait partie. En outre, il doit être exclu que les appareils connectés perturbent les réseaux de communication ou le fonctionnement de sites web ou d'autres services.

Avec les nouvelles dispositions de l'OAV, on veut s'aligner sur la législation suisse. ceux de l'Union européenne qui seront disponibles à partir du 30 septembre.

Source : Bakom

Pertes d'exploitation, perturbations et crises

Les influences sur la gestion des risques des entreprises ont augmenté et sont devenues encore plus complexes. Les récents événements tragiques et de grande ampleur imposent de nouvelles exigences à la gestion de la sécurité, des urgences et des crises au sein des entreprises.

Gestion de crise
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Au vu des événements récents, les perturbations et les interruptions prolongées sont considérées comme de nouveaux défis pour la gestion des risques, de la sécurité et des crises au sein des entreprises. La sécurité de l'approvisionnement en électricité n'en est qu'un exemple. Des dangers particuliers comme les cyber-attaques concernent toutefois aussi bien les services de l'État que les exploitants d'infrastructures critiques. Des propositions stimulantes et des contre-mesures seront présentées lors de la conférence. Journée d'étude Save-AG du 27 octobre 2022 est abordée.

Save AG organise également les séminaires pratiques suivants :

  • 30.8. Séminaire pratique SES "Sécurité vidéo
  • 14.9. Actualité de la protection technique contre l'incendie
  • 20.9. Séminaire SSI sur la sécurité des machines

Source : save.ch/événements

Abus : la Suva enregistre davantage de cas suspects

Les soupçons d'abus d'assurance ont à nouveau augmenté à la Suva. Une enquête portant sur plus de 2800 cas suspects a permis à la Suva d'économiser au total 21 millions de francs.

Abus d'assurance
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La Suva a enquêté sur plus de 2800 cas suspects l'année dernière et a ainsi pu, selon ses propres indications, économiser environ 21 millions de francs. Ce montant profite aux assurés sous la forme de primes réduites, comme l'indique l'assureur-accidents dans un communiqué. Les délits de faillite ont également augmenté ces dernières années. Ils entraînent des pertes de primes et nuisent, selon la Suva, aux clients honnêtes et à la place industrielle suisse. C'est pourquoi la Suva veut prendre diverses mesures pour lutter activement contre la fraude à l'assurance. Des initiatives contre le travail au noir et la fraude aux primes ont par exemple été lancées en collaboration avec deux associations.

Concrètement, la Suva a examiné de plus près 2839 cas suspects sur les 237 390 cas de l'année dernière pour lesquels une indemnité journalière ou une rente a été versée. 3,9 millions de francs sur les 20,9 millions de francs qui ont maintenant pu être économisés proviennent de primes facturées en plus. Depuis l'introduction de la lutte contre les abus en 2007, la Suva a pu économiser au total plus de 215 millions de francs.

Accumulation de délits de faillite

"La grande majorité de nos assurés sont honnêtes, mais ces dernières années, nous constatons de plus en plus de cas de délits de faillite", explique Roger Bolt, responsable de la lutte contre la fraude à l'assurance à la Suva. Nous sommes ainsi régulièrement confrontés à des cas de fraude systématique aux primes d'assurance par le biais de structures de sous-traitance. Rien que les cas les plus importants ont causé des millions de francs de dommages à la Suva ces dernières années, explique Bolt.

Source : Suva/rédaction

Le bon disque dur pour la vidéosurveillance

Que ce soit dans le commerce de détail, devant des bâtiments d'entreprise ou à proximité de lieux publics : Les systèmes de vidéosurveillance posent des exigences élevées au bien le plus important sur lequel les données sont enregistrées : les disques durs.

Systèmes de vidéosurveillance
Les systèmes de vidéosurveillance fonctionnent généralement 24 heures sur 24. Les disques durs de surveillance sont conçus pour fonctionner en permanence. ©depositphotos

Les systèmes de vidéosurveillance fonctionnent généralement sans interruption et doivent faire face à des exigences très élevées. Les disques durs de surveillance sont conçus pour fonctionner en permanence et présentent généralement un temps moyen de défaillance (MTTF) d'un million d'heures de fonctionnement. Cela correspond à un "Annualized Failure Rate", c'est-à-dire un taux de défaillance annuel (AFR) de 0,88 pour cent. Pour une installation de 1000 disques, environ neuf disques durs tomberaient en panne chaque année. Les disques durs de bureau normaux, conçus pour des durées de fonctionnement de 8 à 16 heures par jour, présentent typiquement un temps MTTF de 600'000 heures. En raison de la charge de données élevée dans la vidéosurveillance, les disques durs doivent être de construction robuste. Cela a également un impact sur les composants mécaniques d'un disque dur.

Haute résistance et performance

En ce qui concerne la charge de données, les disques durs de surveillance peuvent traiter 180 téraoctets de données par an. Les disques durs de bureau avec moins d'activités d'accès, qui supportent des volumes de données comparativement plus petits, sont conçus pour un minimum de 55 To par an. La probabilité d'erreur et de défaillance d'un disque dur normal atteindrait donc plus rapidement un point critique. Dans le secteur de la vidéosurveillance, il n'est pas rare que les disques durs doivent traiter en parallèle plusieurs flux vidéo haute résolution. Les disques durs de surveillance sont en revanche équipés d'un micrologiciel spécial et d'une mémoire cache beaucoup plus importante. De nombreux accès de lecture parallèles sont ainsi possibles. Toutefois, si des exigences supplémentaires telles que des algorithmes d'intelligence artificielle sont en jeu, les taux d'écriture parallèles élevés génèrent des taux de lecture volumineux. Dans ce cas, il convient d'envisager des disques durs d'entreprise. En outre, l'utilisation de la vidéosurveillance ne se fait pas toujours dans les environnements les mieux climatisés. Les disques durs de surveillance sont donc conçus pour résister à des températures encore plus élevées que les disques durs classiques.

En règle générale, les disques durs de surveillance peuvent résister à des températures comprises entre 0 et 70 °C, tandis que les disques durs de bureau sont généralement conçus pour des températures comprises entre 0 et 60 degrés. En outre, les fabricants de disques durs doivent généralement soumettre leurs disques durs de surveillance à des tests de compatibilité et de fonctionnement approfondis dans différents magnétoscopes afin de garantir la meilleure interopérabilité. Pour ce faire, ils consultent souvent les différentes listes de compatibilité des fabricants.

Source : Toshiba/rédaction 

Les risques informatiques restent élevés dans les entreprises américaines

Dans un rapport, l'entreprise américaine de logiciels antivirus PC Matic critique l'utilisation laxiste des mots de passe et estime que les réseaux d'entreprise sont en danger. 

PC Matic
Piratage informatique : reste une menace majeure pour de nombreuses entreprises américaines (image : depositphotos)

Les entreprises et les citoyens américains continuent de courir un risque élevé d'être victimes de cybercriminels. C'est ce que montre le Rapport annuel de la société de cybersécurité "PC Matic. Le rapport résume et a analysé les résultats d'une enquête menée en août auprès de près de 1000 Américains sur leur comportement en matière de mots de passe.

Une utilisation risquée des données

Les employeurs et les utilisateurs privés continuent donc d'appliquer des politiques et des procédures de mot de passe laxistes. PC Matic estime donc que de nombreux citoyens et entreprises courent toujours un risque élevé d'être facilement victimes de cybercriminalité.

Selon l'enquête, 35 % des Américains ne savent pas quand ils ont changé leurs mots de passe pour la dernière fois ou ne l'ont jamais fait. Les entreprises n'ont pas amélioré leur politique en matière de mots de passe depuis l'enquête de l'année dernière et continuent à faire preuve de négligence dans leur gestion. Près de 20 % des employeurs n'exigent toujours pas de leurs employés qu'ils changent régulièrement leurs mots de passe.

Le courrier privé comme menace

Près de 55 % des personnes interrogées n'ont jamais changé leur mot de passe WLAN privé - moins que les 60 % de 2021. 40 % déclarent utiliser la fonction de verrouillage du mot de passe à la fois sur leur ordinateur de travail et sur leur ordinateur personnel. Ce chiffre est resté à peu près identique à celui de l'année précédente. Il en va de même pour les 46 pour cent d'employeurs qui n'exigent pas de leurs employés qu'ils utilisent un réseau privé virtuel (VPN).

En outre, plus de la moitié des personnes interrogées consultent des comptes de messagerie personnels au travail, tout comme en 2021. PC Matic y voit une menace immédiate pour les réseaux d'entreprise.

En 2019 déjà, les entreprises ont dû supporter des coûts d'environ deux milliards de francs en raison du vol cybercriminel de données.

Source : communiqué de presse

Homeoffice et prévention : recommandations du Seco

Le matériel d'information sur la protection de la santé dans le cadre du travail à domicile est certes disponible depuis plusieurs années, mais une mise à jour s'imposait avec l'évolution des connaissances scientifiques et l'augmentation du travail à domicile dans les entreprises. Un aperçu.

Protection de la santé
Dans un bureau à domicile, le rythme est moins imposé par les autres membres de l'équipe et il peut y avoir des interférences avec les membres de la famille. Image : depositphotos

Le terme de télétravail couvre toute forme de travail dans laquelle les employés travaillent en dehors des locaux de l'entreprise et utilisent des moyens de communication électroniques. Le home-office désigne toute activité professionnelle que les travailleurs exercent entièrement ou partiellement, régulièrement ou irrégulièrement, à partir de leur domicile. Le home office est l'une des nouvelles formes de travail qui s'est fortement développée, notamment depuis la pandémie. Certaines catégories professionnelles ont expérimenté pour la première fois le travail en home office pendant la pandémie. Les habitudes et la perception du home-office dans la société ont ainsi changé. En témoigne également le fait que de nombreuses entreprises et administrations publiques encouragent le travail à domicile et souhaitent maintenir durablement cette forme de travail.

La loi sur le travail est indépendante du lieu de travail

La loi sur le travail (LTr) a pour objectif de protéger les travailleurs contre les atteintes à la santé dues à l'environnement de travail. Les dispositions correspondantes comprennent deux piliers : d'une part la protection de la santé en général, d'autre part la durée du travail et du repos, qui ont également une influence sur la santé. La LTr s'applique en principe à toutes les entreprises privées et publiques ainsi qu'aux travailleurs qu'elles emploient. Les dispositions de la LTr s'appliquent indépendamment du lieu de travail, raison pour laquelle le télétravail ou le home office ne sont pas mentionnés dans la loi. Les employeurs sont tenus de veiller à la protection de la santé de leurs employés et de mettre en œuvre les mesures nécessaires, même si ces derniers travaillent en home office. Concrètement, cela signifie qu'ils doivent prendre des mesures préventives, donner des instructions appropriées et informer de manière compréhensible sur les facteurs de risque actuellement connus. Il convient également de mentionner que les employés ne peuvent pas faire valoir un droit au home office. Les dispositions relatives à la protection de la santé s'appliquent dans tous les cas sans changement. Toutes les dispositions de la LTr sont applicables, comme celles relatives à la durée maximale du travail, à l'enregistrement du temps de travail, aux temps de repos et à l'interdiction de travailler le dimanche, les jours fériés et la nuit.

Ce qui est important pour un poste de travail à domicile

Le travail en home office se caractérise par le fait que l'environnement de travail ainsi que l'environnement social à la maison sont différents de ceux des locaux de l'entreprise. Dans le home office, le rythme est moins imposé par les autres membres de l'équipe et il peut y avoir des perturbations par les membres de la famille. L'espace et le mobilier ne sont pas non plus toujours adaptés. Selon la littérature scientifique, les conditions de travail spécifiques à l'environnement de travail à domicile peuvent entraîner des problèmes de santé si des mesures préventives appropriées ne sont pas prises. Le désir de profiter des avantages du home office ne justifie pas de s'exposer à moyen et long terme aux risques pour la santé qui y sont liés. La brochure du Seco mentionne trois domaines dans lesquels de tels risques existent. Premièrement, les risques pour la santé liés à l'aménagement du poste de travail : le travail en home office consiste le plus souvent à travailler à l'écran, toujours dans la même position assise. Un poste de travail qui n'est pas idéalement aménagé peut entraîner des positions inconfortables et une mauvaise posture. Combiné au manque fréquent de mouvement, cela peut entraîner des problèmes de santé à moyen et long terme. C'est pourquoi il est important que le mobilier de bureau réponde à certains critères ergonomiques.

Les risques pour la santé doivent également être pris en compte lors du travail à domicile

Deuxièmement, les risques pour la santé liés à l'organisation temporelle du travail : dans le cas du home office, la vie professionnelle, la vie familiale et la vie sociale se déroulent au même endroit. La frontière entre temps libre et temps de travail peut donc s'estomper, ce qui peut, dans certaines circonstances, créer des tensions (par exemple au sein de la famille). L'autonomie des travailleurs à domicile dans l'organisation de leur temps et de leur travail peut entraîner des horaires ou des structures journalières atypiques. Il se peut ainsi qu'ils renoncent à des pauses et/ou travaillent trop longtemps au total. En outre, le travail en home-office peut susciter l'attente que la personne concernée soit joignable en permanence à la maison (par e-mail, téléphone, etc.), même en dehors des jours et des heures de travail convenus. Si les collaborateurs du home office se sentent obligés d'être joignables en permanence, cela peut entraîner un stress avec des conséquences sur la santé. Troisièmement, les risques dits psychosociaux : Le travail à domicile ne permet pas de séparer clairement la vie professionnelle de la vie privée. L'absence de points fixes habituels nécessite des adaptations dans l'organisation du travail, les relations interpersonnelles et la communication. En outre, il faut veiller à ce que la charge de travail soit raisonnable dans ce contexte. Si les conditions-cadres sont insuffisantes, le travail à domicile peut avoir des effets négatifs sur la santé psychique.

Définir un accord individuel

Les nouvelles formes de travail ne remettent pas en cause le principe de la protection de la santé, qui constitue le fondement de la LTr. Le cadre juridique suisse laisse une grande marge de manœuvre aux employeurs pour l'organisation du travail en home office. Les partenaires sociaux et les représentants des travailleurs peuvent également être impliqués. Les mesures qui ont fait leurs preuves sont par exemple une séparation claire entre vie professionnelle et vie privée, une planification journalière avec des horaires de travail fixes, un changement régulier de position de travail, le maintien des contacts avec les collègues de travail et la déconnexion en dehors des heures de travail. Le Seco recommande de consigner ces différents points dans une convention individuelle signée par l'employeur avec le travailleur. Ces différentes mesures peuvent contribuer à des conditions de santé favorables. Tant les employeurs que les employés ont tout à gagner à ce que le home office soit possible dans de bonnes conditions.

Nouvelle brochure du Seco : Homeoffice Protection de la santé - aussi lors du travail à domicile

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