L'Internet des objets au banc d'essai

Le TÜV-Süd a publié un livre blanc sur les scénarios de menaces possibles dans l'Internet des objets.

TÜV-Süd
Image : depositphotos

Dans un livre blanc publié par le TÜV-Süd à Munich, l'association de surveillance technique illustre la cybersécurité des produits IoT. Il s'agit toutefois surtout de produits IoT pour les consommateurs finaux, mais le document de connaissances est également intéressant pour les fabricants. Les produits dits "smart home" sont souvent intégrés confortablement dans les réseaux domestiques. Toutefois, des dangers potentiels se cachent dans les passerelles pour maisons intelligentes, les systèmes de surveillance de la maison et les systèmes d'éclairage.

Plus de 30 milliards de wearables d'ici 2025

La demande croissante de produits IoT s'accompagne d'une augmentation des risques de sécurité et de la découverte de nouveaux points faibles et défauts de conception. Selon le TÜV, environ 11,7 milliards d'appareils IoT ont été utilisés rien que pour l'année. D'ici 2025, ce chiffre devrait dépasser les 30 milliards. Il s'agit notamment des "wearables" tels que les smartwatches et les trackers de fitness, mais aussi de certains jouets pour enfants et de moniteurs pour bébés.

Encore beaucoup de scénarios de menaces IoT

Selon la Commission européenne, plus de 80 % des cyber-attaques visent actuellement les appareils sans fil. En ce qui concerne la conformité, les fabricants doivent se référer aux normes et réglementations en matière de cybersécurité ainsi qu'aux législations nationales respectives. Par exemple, en Europe et en partie au Royaume-Uni, il existe la norme ETSI EN 303 645, tandis qu'aux États-Unis, c'est la norme NIST IR 8259 qui s'applique et qu'en Inde ou sur d'autres continents comme l'Australie, d'autres guides sont utilisés. De même, les lois et réglementations relatives à la protection des données ne sont pas les mêmes aux États-Unis qu'en Europe ou en Asie.

Le livre blanc du TÜV-Süd peut être consulté à propos de ce site peut être téléchargé.

Nouveau portail d'information de la DGUV sur les substances cancérigènes

L'Institut pour la sécurité et la santé au travail de la Deutsche Gesetzliche Unfallversicherung (DGUV) a mis en ligne un nouveau portail Internet contenant de nombreuses informations utiles sur la manipulation de substances dangereuses cancérogènes.

les substances cancérigènes
Image : Pixabay

Environ 70 pour cent de tous les décès dus à une maladie professionnelle concernent des maladies cancéreuses, selon la Deutsche Gesellschaft für Unfallverhütungen (DGUV). Mais la cause n'est pas toujours uniquement due à des années d'activité avec des substances dangereuses. Dans le monde du travail moderne, il arrive aussi tous les jours que l'on soit en contact avec des substances cancérigènes.

Garder une vue d'ensemble

Selon les statistiques de la DGUV, 1754 décès dus au cancer ont été enregistrés en Allemagne en 2021. Pour pouvoir manipuler efficacement des substances cancérigènes, il faut toutefois que les évaluations des risques exigées par la loi aient eu lieu. En règle générale, cela représente souvent un défi pour les petites et moyennes entreprises. La devise est : aider à s'aider soi-même, car il faut d'abord savoir si de telles substances sont en jeu et évaluer la nécessité d'agir.

Le site Portail peut être une aide utile si l'on souhaite s'informer sur les descriptions détaillées des substances dangereuses. Pour certaines substances ou groupes de substances cancérigènes, les informations sont également bien résumées sous forme de tableau. Les chiffres actuels et les niveaux d'exposition sur les lieux de travail sont indiqués. Selon la DGUV, les contenus existants seront progressivement étendus. Une rubrique spéciale contient également quelques conseils sur l'utilisation des substances cancérigènes.

Source : DGUV/IFA, rédaction 

Prestations de sécurité privées fournies à l'étranger

En 2021, le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) a reçu 157 notifications d'entreprises souhaitant fournir des prestations de sécurité privées à l'étranger depuis la Suisse. Trois procédures d'examen ont été ouvertes au total, mais aucune interdiction n'a été prononcée.

services de sécurité privée
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Les prestations de sécurité privées fournies à l'étranger ont fortement diminué l'année dernière. De nombreuses activités remplissaient selon le rapport d'activité actuel du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) ne donne pas une nouvelle définition plus précise des prestations de sécurité privées.

Les effets du règlement révisé ont principalement concerné les services fournis aux forces armées ou de sécurité. Pour ce groupe, le nombre de déclarations en 2021 par rapport à l'année précédente représentait encore environ un dixième des déclarations soumises.

Au total, 157 notifications ont été reçues. Celles-ci concernaient principalement trois groupes d'activités : la protection des personnes et la surveillance de biens ou d'immeubles ainsi que le soutien aux forces armées et de sécurité et, en dernier lieu, les activités privées de renseignement. La section Contrôle des exportations et services de sécurité privés (SEPS) a ouvert trois procédures d'examen, mais n'a pas prononcé d'interdiction.

Observation du marché

Au niveau international, la section SEPS du DFAE a participé au dialogue sur les normes applicables aux entreprises de sécurité privées et sur les mesures à prendre pour contrôler leurs activités, par exemple lorsque les nouvelles technologies sont de plus en plus proposées et exploitées par des entreprises privées spécialisées au profit des Etats.

Les entreprises militaires et de sécurité privées (EMSP), par exemple, ont également été au centre de l'intérêt public. L'année dernière, par exemple, la présence du groupe russe Wagner en Afrique subsaharienne a régulièrement fait la une des journaux. Le DFAE suit attentivement ces développements dans le respect du droit international public, comme il l'a indiqué dans son communiqué. écrit.

Le Conseil fédéral a pris connaissance du rapport d'activité fin juin.

Source : DFAE/rédaction 

Société supprimée : Risque d'électrocution avec certains luminaires à LED

L'Inspection fédérale des installations à courant fort (ESTI) met en garde contre un éventuel risque d'électrocution des luminaires "LED T8" et "LED T5" de la marque "Induled". La Sàrl a entre-temps été radiée d'office. Il faut partir du principe que des exemplaires potentiellement dangereux pourraient être installés.

Inspection fédérale des installations à courant fort (ESTI)
Image : zVg

L'Inspection fédérale des installations à courant fort (ESTI) informe dans un avertissement de sécurité d'un possible danger d'électrocution des luminaires "LED T8" et "LED T5" du responsable de la mise en circulation Induled GmbH. Ce ne sont pas seulement les luminaires qui sont concernés, mais aussi les pièces de raccordement, de sorte qu'un risque d'électrocution ne peut être exclu. L'ESTI n'a pas reçu les informations de la part de la société responsable de la mise en circulation, Induled GmbH. Entre-temps, la Sàrl a été radiée d'office.

Les produits suivants sont concernés par ce problème de sécurité :

Luminaire à LED, LED T8 intégrées dans la barre, Art. CP-T806-9WI-TW

  • Lampe LED, LED T8 intégrée dans la barre, Art. CP-T812-18WI-TW
  • Luminaire à LED, LED T8 intégrées dans la barre, Art. CP-T815-23WI-TW
  • Lampe LED, LED T5 intégrée dans la barre, Art. CP-T506-9WI-TW
  • Lampe LED, LED T5 intégrée dans la barre, Art. CP-T512-16WI-TW
  • Lampe LED, LED T5 intégrée dans la barre, Art. CP-T512-18WI-TW
  • Lampe LED, LED T5 intégrée dans la barre, Art. CP-T515-23WI-TW

Les pièces de jonction correspondantes seraient également concernées.

Ces produits ont été vendus jusqu'à fin 2021, peut-être même plus tard, par la société Induled GmbH, Kirchgasse 4, Bassersdorf, qui a entre-temps été radiée. Les consommateurs ne devraient plus utiliser ces lampes LED et les faire remplacer par un électricien spécialisé, avertit l'ESTI.

Source : ESTI

Le canton de Zurich crée son propre centre de cybersécurité

Après le canton de Zoug, c'est au tour du canton de Zurich de se doter de son propre centre de cybersécurité. L'objectif de cette nouvelle instance de l'Office de l'informatique est d'assurer une protection globale de l'administration en matière de sécurité.

Canton de Zurich
Le canton de Zurich crée son propre centre de cybersécurité.

En consolidant une culture globale du risque et de la sécurité, le canton de Zurich veut lui aussi se doter de son propre centre de cybersécurité. La protection des données des autorités et des infrastructures critiques devient un critère de qualité de plus en plus important pour un site, explique le président du gouvernement et directeur des finances Ernst Stocker, cité dans un communiqué du canton. C'est pourquoi le canton veut renforcer le site par une large mise en réseau et des mesures ciblées. Une stratégie de cybersécurité nouvellement adoptée se base en outre sur les recommandations du Réseau national de sécurité. La nouvelle instance est rattachée à l'Office de l'informatique.

Propre programme de bug bounty

L'accent est mis sur les niveaux de l'administration. Outre une campagne de sensibilisation à la culture de la sécurité auprès des collaborateurs, une gestion transparente des cyber-risques et un programme de bug bounty doivent être lancés. La collaboration interne à l'administration doit être intensifiée afin d'entretenir également les échanges avec des partenaires tels que les exploitants d'infrastructures critiques. Selon le communiqué, le centre cantonal prévoit également de collaborer avec le Centre national de cybersécurité (NCSC) afin de mettre une plateforme de formation à la disposition des villes et des communes.

Le canton de Zurich n'est pas le seul à vouloir regrouper ses compétences en matière de cyberdéfense. Ainsi, le canton de Zoug est actuellement s'en occupeL'objectif est de créer un centre d'information et de contact dédié à la cybersécurité. Un institut de test indépendant pour la cybersécurité y sera créé.

Source : Canton de Zurich/Rédaction

Bien gérer le soleil au bureau

La lumière naturelle est certes saine, mais au plus tard lorsqu'elle éblouit et entrave le travail à l'écran, les bons conseils sont chers. Il existe pourtant quelques conseils pour bien gérer l'éblouissement du soleil au bureau.

soleil éblouissant
Image : depositphotos

Une chose est sûre : une bonne lumière du jour et de grands bureaux avec des postes de travail proches des fenêtres sont importants, notamment pour le biorythme naturel de l'homme. Mais les postes de travail proches des fenêtres présentent aussi des inconvénients. L'incidence du soleil peut éblouir et les yeux doivent fournir un effort plus important en cas de lumière réfléchie. Cela peut se faire sentir surtout sur les écrans. La Deutsche Gesetzliche Unfallversicherung (DGUV) résume quelques conseils utiles pour éviter la chaleur et l'éblouissement sur le lieu de travail.

  1. La bonne position du poste de travailPlus le bureau est proche d'une fenêtre, plus il y a de chances d'être ébloui par le soleil. Mais un bureau ne doit pas non plus être trop éloigné de la fenêtre. Les postes de travail devraient en outre être positionnés de manière à ce que les employés puissent regarder parallèlement à la fenêtre.
  2. La protection technique contre l'éblouissement : Les différentes conditions de lumière du jour peuvent être régulées par des mécanismes efficaces de protection contre l'éblouissement. Les stores des fenêtres et les rideaux devraient donc toujours être facilement accessibles à tous les collaborateurs.
  3. Le bon vitrageLe type de vitrage de la fenêtre réduit la charge thermique. Un vitrage de protection solaire peut laisser passer le plus de lumière possible tout en réduisant le rayonnement thermique et fait office de protection supplémentaire contre l'éblouissement.
  4. Écrans antirefletLa lumière directe a un impact sur les contrastes de l'écran et peut éblouir fortement. Les contrastes et l'arrière-plan de l'écran sont alors fortement réduits. La plupart du temps, il est alors difficile de distinguer quoi que ce soit sur l'écran. Les responsables d'entreprise devraient donc se procurer, dans la mesure du possible, des écrans antireflet afin de lutter de manière ciblée contre les effets d'éblouissement. Le traitement antireflet est généralement indiqué dans les fiches techniques du matériel.

Source : DGUV/rédaction

Facebook et Twitter voient plus de la moitié de l'historique web

Ce n'est un secret pour personne que les réseaux sociaux américains peuvent suivre une grande partie des activités des utilisateurs. Dans une étude réalisée à partir d'une grande quantité de données d'utilisateurs, des économistes allemands et suisses dressent désormais le bilan de tout ce que Facebook, Twitter et Instagram découvrent via leurs boutons Like, Share ou Login. 

réseaux sociaux américains
Surpris : l'ampleur de l'exploitation des données par Facebook et autres est immense. Image : Pixabay

Facebook, Instagram, Twitter et autres peuvent suivre jusqu'à 52 % des pages que les internautes visitent. Ils chargent à cet effet des trackers via les boutons Like, Share ou Login, évaluent le comportement de navigation de leurs utilisateurs et tirent ainsi des conclusions même sur les personnes qui ne sont pas elles-mêmes inscrites sur ces sites. C'est la conclusion d'une étude menée par le Deutscher Institut de recherche économique (DIW Berlin) et des universités de Zurich, Lausanne et Yale.

Données calculées sur 5000 utilisateurs

Pour cette étude, les économistes ont calculé, sur la base des données d'utilisateurs de près de 5000 personnes, quelles données Facebook pourrait théoriquement enregistrer. Leur résultat : environ 40 pour cent du temps passé par les utilisateurs sur Internet pourrait être retracé grâce aux possibilités techniques de la plateforme.

"Comme les entreprises ne donnent guère d'informations sur les algorithmes qu'elles utilisent, personne ne peut dire avec certitude quelles données sont réellement enregistrées et utilisées", explique Hannes Ullrich, collaborateur scientifique au DIW Berlin. "Notre étude montre toutefois que les bases techniques permettant d'observer une grande partie de l'activité sur Internet sont disponibles sur les plateformes en ligne".

Profils de consommateurs individuels

Les historiques Internet observés se prêtent à la création de profils individuels de consommateurs. Selon les experts, il est intéressant pour les entreprises d'établir de tels profils, car elles peuvent ainsi vendre des publicités ciblées aux fournisseurs de produits et de services.

Pour établir des profils de consommateurs, les plateformes utilisent ce que l'on appelle des trackers, qui sont par exemple chargés automatiquement par les boutons Like, Share ou Login - indépendamment du fait que la personne saisie soit elle-même connectée à la plateforme ou que ce bouton soit cliqué. Facebook pourrait ainsi relier les pages visitées par ses utilisateurs aux données utilisateur enregistrées sur Facebook et tirer des conclusions sur les autres visiteurs de ces pages.

Selon les auteurs de l'étude, cette méthode permet d'estimer correctement les caractéristiques démographiques telles que l'âge, le sexe ou le niveau d'éducation des non-utilisateurs des plateformes avec un taux de fiabilité pouvant atteindre 65 %. "La comparaison avec les données des personnes inscrites permet également de créer des profils de consommateurs sur les non-utilisateurs, que les plateformes ou des tiers peuvent utiliser pour une publicité ciblée".

Source : pressetext.com 

"Quand on a moins de travail, on fait plus d'erreurs".

Galledia Group AG, qui publie également la revue spécialisée SAFETY-PLUS, est considérée comme la plus grande entreprise de médias indépendante de Suisse orientale. Parmi ses sites de production figure l'une des imprimeries offset à feuilles les plus modernes, située à Flawil. En tant que chargé de sécurité (SiBe), Pascal Strässle est responsable de la sécurité au travail.

"Quand on a moins de travail, on fait plus d'erreurs".
Pascal Strässle est chargé de sécurité pour Galledia Fachmedien AG. Image : zVg

Monsieur Strässle, quels ont été les accidents du travail les plus fréquents l'année dernière ?

La plupart des accidents se produisent par inattention. Il s'agit en général d'incidents typiques d'accidents tels que trébucher ou glisser. L'année dernière, nous avons eu un accident - avec pour conséquence une fracture du poignet, due à une marche arrière négligente à proximité du cahier de collecte. Une fois, une personne est tombée dans un escalier sans s'appuyer sur la poignée. Ce qui arrive aussi souvent chez nous, ce sont les blessures aux doigts lors du liage ou du déliage de palettes.

Y a-t-il eu ici ou là des "presque-accidents" ?

La Suva est effectivement très satisfaite à chaque fois lors des visites d'entreprise. Un accident a failli se produire une fois, lorsqu'un collaborateur a jeté les sangles en plastique d'une palette dans la benne à ordures : les sangles tendues se sont rouvertes et le collaborateur s'est blessé à l'œil, mais il a eu de la chance de ne pas perdre la vue. Quelques millimètres à un autre endroit et il aurait perdu la vue d'un œil. Depuis lors, nous avons pris les mesures de précaution qui s'imposent, à savoir de toujours coller les rubans dangereux lors de l'élimination. Nos collaborateurs ont donc reçu l'instruction de découper à l'avenir les palettes - à angle droit par rapport au ruban de délimitation - afin que les rubans élastiques ne puissent pas éclater devant le collaborateur, mais seulement à côté de lui. Lors des inspections proprement dites, on ne trouve en général que des petites choses.

Comment les charges lourdes (plaques d'impression, feuilles d'impression, produits imprimés) sont-elles déplacées ?

Si les piles de papier doivent être retournées, nous disposons d'un retourneur de piles électrique qui permet de soulever et de retourner la charge. Pour le transport de A à B, nous avons des transpalettes. Pour le travail manuel, nous avons des transpalettes électriques qui transportent les palettes à la hauteur de travail souhaitée.

À quoi ressemble le travail quotidien typique d'un coordinateur de sécurité chez Galledia à Flawil ?

J'exerce ma fonction de coordinateur de sécurité en plus de mon travail normal à 100 % en tant que collaborateur du prépresse. Une fois par mois, une grande visite est prévue : Cela concerne les locaux de production, la salle de chimie et toutes les issues de secours ainsi que le défibrillateur. Je contrôle également en permanence tous les couloirs et les valises sanitaires.

Les incidents sur les machines, comme l'écoulement soudain de liquides, sont généralement signalés de toute façon. Mais il y a encore bien d'autres aspects de sécurité à prendre en compte. Les palettes ne doivent par exemple jamais être empilées tout en haut, même si des lampes LED sont utilisées au plafond. Des mesures de précaution spéciales sont également nécessaires lors de travaux de montage externes. Par exemple, un soudeur ne doit pas souder le vendredi, car un incendie pourrait se déclarer pendant le week-end.

"Quand on a moins de travail, on fait plus d'erreurs".
First In - First Out : les rations quotidiennes de papier pour l'ensemble des revues de la maison d'édition spécialisée s'élèvent à environ 20 tonnes. Photo : Simon Gröflin

Dès le premier jour, je forme personnellement les nouveaux arrivants. Je fais passer la personne par toutes les issues de secours et je lui explique la procédure à suivre en cas d'alarme incendie.

En outre, je suis également responsable des formations et des mesures relatives à la sécurité au travail et à l'hygiène. Les mesures concernant les tests pool Corona ont par exemple été prises par la direction. L'organisation proprement dite des tests de salive a toutefois pris quelques jours. Lorsqu'un test de pool donne des résultats positifs, il y a généralement beaucoup d'activités administratives insoupçonnées.

Plusieurs tonnes de papier sont stockées sur le site de Flawil. Quels sont les défis particuliers qui se posent en matière de protection contre les incendies ?

Toutes les livraisons de papier arrivent chez nous "just in time" : tout ce qui arrive le jour même est traité le jour même. Environ 15 tonnes sont stockées dans notre cave. Les rations journalières pour les magazines s'élèvent à environ 20 tonnes. En cas d'alarme incendie, un important dispositif est toujours mis en place auprès des pompiers.

Nos systèmes de détection d'incendie disposent de capteurs de chaleur et d'odeur très sensibles. La partie la plus dangereuse de nos substances est stockée dans la salle de chimie, qui sera bientôt dotée de sa propre porte coupe-feu et d'un système d'accès par code. Nous ne stockons que les produits chimiques dont nous avons besoin pour les machines. En cas d'incendie, une armoire de stockage supplémentaire pour les produits chimiques dans le hall de production peut tenir 90 minutes avant que les pompiers n'interviennent.

Quel équipement de protection les collaborateurs doivent-ils porter sur place ? Une protection contre le bruit est-elle nécessaire dans certaines zones ?

Tous nos collaborateurs de la production portent des chaussures de sécurité et des protections auriculaires personnalisées (une empreinte du conduit auditif a été réalisée pour chaque oreille), des lunettes de protection sont disponibles sur les sites de liage et de remplissage des produits chimiques. Nos collaborateurs utilisent des gants en plastique pour nettoyer les produits chimiques, aucune protection respiratoire n'est nécessaire. Lors du remplissage, des lunettes de protection sont à disposition pour éviter les projections dans les yeux. Si cela devait tout de même arriver, nous avons suspendu une douche oculaire à cet effet afin de rincer.

"Quand on a moins de travail, on fait plus d'erreurs".
Une activité permanente : les "bacs d'impression" pour le cyan, le magenta, le jaune et le noir. Image : Simon Gröflin

Des urgences se sont-elles produites ces dernières années ?

Une fois, une batterie a explosé sur une petite machine de nettoyage des sols. Les pompiers ont ensuite ventilé le hall de production à l'aide de grands ventilateurs. Heureusement, nous n'avons pas encore eu de véritable incendie. Une seule fois, il y a huit ans, une feuille de papier s'est enflammée près d'une lampe UV. Nous avons toutefois pu éteindre l'incendie immédiatement. Les pompiers sont tout de même intervenus. Comment l'équipe Evak est-elle organisée en cas d'incendie ? En règle générale, une alarme signifie "continuer à travailler normalement" dans notre entreprise. Nous avons différents responsables d'évacuation et responsables adjoints d'évacuation par étage et par service. Ceux-ci disposent de leurs propres sacs d'urgence avec des gilets verts. En cas d'urgence, ils indiquent quels étages ne doivent plus être visités en cas d'incendie.

En cas d'alarme, l'équipe d'Evak se rend à la réception. L'installation d'alarme incendie indique où se trouve le lieu supposé de l'incendie. On se rend sur place, on contrôle et on évalue s'il s'agit ou non d'un incendie. En cas d'incendie, on appuie sur le bouton manuel. Si une deuxième alarme retentit, notre équipe d'évacuation saisit ses sacs à main et toutes les personnes quittent les étages respectifs. C'est pour cette raison que nous tenons également une liste d'entrée à la réception, afin de garantir qu'en cas d'incendie, toutes les personnes, qu'il s'agisse de visiteurs ou d'employés, quittent immédiatement notre bâtiment.

Comment évaluer les collaborateurs nécessaires à une équipe Evak ?

Il existe une sorte de "boîte de collecte" de collaborateurs formés. En principe, même si le plus gros client est en visite chez nous et que notre CEO a justement une demande à formuler, en cas d'urgence, c'est l'équipe Evak qui prend le relais pour les mesures de sécurité. Nous avons déjà eu des fausses alertes lors de l'évacuation, mais cela fonctionne vraiment très bien et rapidement chez nous. Manipuler un extincteur peut être inhabituel pour certaines personnes en cas d'urgence. Jusqu'à présent, nous avons organisé tous les deux ans un cours d'extinction authentique. Dans le cadre de scénarios réels, nous avons par exemple fait exploser des boîtes de conserve et montré le comportement de réaction lors de l'extinction présumée d'huile chaude avec de l'eau. On s'est également exercé à manipuler différents extincteurs.

Deux heures de ce temps ont également pu être comptabilisées dans le temps de travail. Le retour d'information a cependant été très bon de la part de tous les participants. Un cours de premiers secours a été dispensé par l'association de samaritains toute proche. Celui-ci comprenait en outre un cours de défibrillation et des scénarios d'exercice en direct dans la salle d'impression, qui ont été présentés de manière théâtrale. Une simulation avec des mannequins et du sang de cire était particulièrement authentique. Un client qui nous rendait visite pendant les exercices et qui n'était pas au courant de nos scénarios d'exercice a été un peu interloqué au moment où quelqu'un a crié fort (sourire).

Quels sont les défis particuliers auxquels vous avez dû faire face pendant la pandémie ?

Quand on a moins de travail, on commet beaucoup plus d'erreurs. Nous l'avons également constaté l'année dernière pendant la période de chômage partiel. Le défi a surtout consisté à "s'informer" régulièrement des dispositions fédérales en vigueur. Un sujet qui nous met toujours sous pression est le maintien de la production en cas de panne. Si nous devions toujours renvoyer trois ou quatre de nos imprimantes chez elles en cas de test de pool négatif, nous serions rapidement à l'étroit sur le site de Flawil.

Des tours en bois résistantes au feu

La construction en bois est en plein essor. Ce matériau de construction peut être utilisé de manière flexible et convainc également en termes de durabilité. Grâce à des dispositions adaptées en matière de protection contre les incendies, le bois peut également être utilisé depuis quelques années en Suisse dans la construction de bâtiments élevés.

Des tours en bois résistantes au feu
Avec ses 60 mètres, l'"Arbo", situé juste à côté de la gare de Rotkreuz, est à ce jour la plus haute tour en bois de Suisse. © Zug Estates

Le siècle dernier a été le siècle du béton et de l'acier, comme en témoigne de manière impressionnante une grande partie de nos bâtiments et infrastructures. Le bois, quant à lui, a longtemps été relégué au second plan, notamment en raison des réglementations strictes en matière de protection contre les incendies. Il était certes utile pour la charpente, peut-être aussi pour l'embellissement de l'atmosphère ou pour le chalet à la montagne. Mais pour les grands ensembles, les maisons individuelles et les ponts routiers, c'est le béton qui a pris le dessus dans tout le pays. Mais ces dernières années, la tendance s'est clairement inversée. Le bois fait son grand retour et est utilisé dans un nombre croissant de constructions.

Numérisation avancée

Il y a de bonnes raisons à cela, explique Thomas Rohner, professeur de construction en bois et de BIM à la Haute école spécialisée bernoise (HESB). "Construire en bois est plus rapide, plus précis et permet de mieux respecter les délais et les coûts", explique-t-il en citant quelques-uns des avantages dont profitent les maîtres d'ouvrage et les investisseurs. La numérisation y contribue également, car les constructions en bois se prêtent parfaitement à la planification par Building Information Modeling (BIM). Le secteur de la construction en bois travaille déjà depuis des décennies avec des modélisations 3D et sait, grâce à cette expérience, comment implémenter les données de production dans un modèle BIM.

Créé en modules

Une autre raison est la construction modulaire dans laquelle la plupart des constructions en bois sont réalisées. Au lieu de se rendre sur le chantier, les spécialistes peuvent préparer les différents éléments au millimètre près dans des halls de production secs, sûrs et bien équipés. Sur place, les éléments sont ensuite rapidement montés. Le gros œuvre ne doit pas non plus sécher, comme c'est le cas pour le béton. Le processus de construction est ainsi raccourci, le bien immobilier peut être occupé plus tôt et génère donc des revenus locatifs plus tôt. Cela permet de réaliser des économies considérables et d'augmenter les recettes, en particulier pour les grands projets.

Une durée de vie convaincante

Miser sur le bois comme matériau de construction, c'est faire du bien non seulement à son porte-monnaie, mais aussi à l'environnement. Le bois suisse est neutre en termes de CO2, car on ne défriche que la quantité de forêt qui repousse. De plus, les distances de transport sont très courtes, ce qui permet également de réduire les émissions. Contrairement à de nombreux autres matériaux, l'élimination du bois en fin de vie ne pose pas non plus de problème : lorsqu'on le brûle, il ne libère pas plus de CO2 qu'il n'en a été intégré à l'origine. "Mais il ne faut pas s'en débarrasser si vite", ajoute Thomas Rohner. "Parmi les matériaux de construction, le bois a la plus longue durée de vie prouvée, à l'exception de la pierre naturelle".

Protection contre les incendies garantie

Alors qu'autrefois les incendies pouvaient réduire en cendres des villages et des villes entiers construits en bois, la construction moderne en bois est devenue très sûre en matière de protection contre les incendies. Pour les bâtiments élevés en bois, les responsables élaborent un concept de protection contre les incendies qui comprend par exemple un encapsulage conséquent des éléments en bois. "Cela signifie que le feu ne peut pas se propager aux pièces voisines si une pièce ou un appartement prend feu", explique Rohner. Il est également possible d'empêcher la propagation d'un incendie par la façade, comme cela s'est tragiquement produit en 2017 pour la Grenfell Tower à Londres, grâce à des mesures de construction appropriées - appelées barrières coupe-feu. À propos d'incendie : le bois peut certes brûler, mais il est plus sûr que l'acier du point de vue de la construction. Alors que ce dernier perd sa résistance dès les basses températures d'incendie et que la construction devient instable, le bois ne perd pas sa résistance même en cas d'incendie superficiel.

La plus haute tour en bois de Suisse

L'ordonnance suisse de protection incendie révisée, en vigueur depuis 2015, tient compte des nouvelles connaissances en matière d'utilisation du bois. Concrètement, les exigences en matière de résistance au feu et de matérialisation des éléments de construction ont été séparées. Désormais, une résistance au feu de 60 minutes s'applique, que l'élément de construction soit combustible ou incombustible. Ce qui est déterminant, c'est qu'en cas d'incendie, il ne perde pas les propriétés exigées pendant 60 minutes. Grâce à cette adaptation, la construction d'immeubles de grande hauteur en bois est devenue possible en Suisse. Dès 2018, le premier immeuble de grande hauteur en bois de Suisse a pu être achevé sur le site de Suurstoffi à Risch Rotkreuz ZG. En automne 2019, "Arbo", qui fait partie du campus de la HSLU, est venu s'ajouter à la liste des tours en bois sur le site. Avec ses 15 étages, elle s'élève fièrement à 60 mètres de hauteur, juste à côté de la gare de Rotkreuz. Arbo" est ainsi la plus haute tour en bois de Suisse à ce jour.

Système d'extinction et cage d'escalier spéciale

La protection contre l'incendie est assurée par une combinaison de mesures techniques et de construction : L'immeuble dispose d'une protection totale par sprinkler et d'une surveillance totale par détection d'incendie. Cela permet de laisser apparents certains éléments de construction en bois comme les poteaux, les poutres et les nervures. De plus, grâce à ce principe dit d'installation d'extinction, la résistance au feu requise peut être réduite de 90 à 60 minutes. Cela optimise la rentabilité des mesures de protection contre l'incendie tout en conservant le même niveau de protection.
Une cage d'escalier de sécurité située au cœur du bâtiment en béton dessert tous les étages et offre aux utilisateurs une sortie protégée en cas d'incendie. La cage d'escalier est reliée à un système de détection d'incendie avec surveillance totale et protégée contre la fumée. Lorsque les capteurs détectent de la fumée, la cage d'escalier est mise en surpression, ce qui empêche la pénétration des gaz de fumée. Les utilisateurs de l'"Arbo" sont ainsi aussi bien protégés en cas d'incendie que dans un immeuble traditionnel en béton et en acier.

Cet article spécialisé est paru dans l'édition papier de SicherheitsForum 2-2022. Vous souhaitez lire les articles de cette édition ?

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Datation radiocarbone pour la détection des contrefaçons

La datation au carbone 14 permet, dans certains cas, d'établir clairement la falsification de tableaux de maîtres célèbres. Ainsi, la toile ne peut pas être moins ancienne que le tableau lui-même. Sur cette base, plusieurs œuvres d'art considérées jusqu'ici comme authentiques ont récemment été démasquées comme étant des faux.

Datation radiocarbone pour la détection des contrefaçons
Utilisation d'un spectromètre de masse à accélérateur C14 via l'ordinateur de contrôle. ©Institut Alfred Wegener

L'isotope radioactif carbone-14 (C-14) utilisé pour la datation, avec une demi-vie de 5715 ±30 ans, est produit par le bombardement de l'azote-14 atmosphérique par des neutrons cosmiques. L'atmosphère contient donc, en équilibre dynamique, la concentration infime de 1,25 × 10-10 pour cent de C-14, qui est assimilé par les plantes photosynthétiques comme le carbone ordinaire et absorbé par les herbivores et, indirectement, par les carnivores. Mais après leur mort, le C-14 stocké se décompose et plus aucun n'est absorbé, faute de métabolisme. La radioactivité de l'échantillon, qui ne cesse alors de diminuer, est une mesure du temps qui s'est écoulé depuis la mort de l'organisme étudié.

Grâce à la spectrométrie de masse par accélérateur (AMS), qui mesure le rapport entre le C-14 et l'isotope stable du carbone C-12, la quantité d'échantillon nécessaire pour une datation fiable a pu être réduite à quelques milligrammes. Dans le cas d'une toile de peinture, un court fragment de fil suffit. Même de minuscules échantillons de peinture peuvent être datés s'ils contiennent des composés carbonés, c'est-à-dire le plus souvent de l'huile polymérisée.

Pour atteindre la sensibilité de l'AMS avec une mesure ordinaire de la radioactivité, il faudrait être en mesure de détecter un seul noyau atomique en décomposition tous les deux mois, ce qui est totalement impensable. La variante sensible de l'AMS pour la datation du C-14 est toutefois beaucoup plus compliquée et donc plus coûteuse que le comptage conventionnel des noyaux atomiques en décomposition. Mais cette méthode permet de dater de manière fiable des échantillons datant de 60 000 ans. Cela correspond à plus de dix demi-vies de C-14.

Depuis peu, la datation au radiocarbone est également utilisée pour détecter les contrefaçons de tableaux. Récemment, des analyses médico-légales d'œuvres d'art ont été effectuées à l'Université Paris-Saclay dans le cas d'un tableau suspect de style impressionniste et d'un tableau de style pointilliste. Elles devaient donc dater du début du 20e siècle et avoir plus de 100 ans. La datation au radiocarbone des toiles a cependant révélé un âge maximal de 70 ans, alors que les artistes imités étaient décédés depuis longtemps.

Couleurs trop fraîches

De cette manière, les deux tableaux ont été clairement identifiés comme étant des faux. Ils provenaient de l'atelier d'un restaurateur parisien, où étaient entreposés de nombreux autres tableaux d'artistes connus. Ils avaient été réalisés sur la base de critères stylistiques entre le milieu du 19e et le début du 20e siècle. Les experts ont cependant trouvé les couleurs trop fraîches pour leur âge, c'est pourquoi les datations au radiocarbone ont été effectuées à partir de fils de la toile et d'un poil de pinceau qui avait été retiré de l'un des tableaux.

Paradoxalement, de telles études sont facilitées par la forte augmentation temporaire de la concentration en C-14 dans tous les tissus végétaux et animaux fossiles, due aux essais atmosphériques d'armes nucléaires entre les années 1940 et 1960. Si l'on trouve une telle concentration accrue de l'isotope radioactif par rapport au passé, l'échantillon ne peut pas être plus ancien que les essais de bombes, il est même peut-être plus récent. Quoi qu'il en soit, les falsifications mentionnées ci-dessus ont pu être détectées de manière purement physique, sans avoir recours aux micro-analyses chimiques des couleurs sur la toile, comme c'était le cas jusqu'à présent.

L'utilisation de la datation au radiocarbone pour détecter les faux tableaux n'est pas tout à fait nouvelle. Elle a probablement été utilisée pour la première fois en 2014 à partir d'un tableau suspect de la collection Peggy Guggenheim à Venise. C'est ainsi que le tableau a été reconnu comme un faux. Cinq ans plus tard, des scientifiques de l'Université de Fribourg ont mesuré l'âge radiocarbone d'un tableau déjà connu comme étant un faux.

Source : Carolyn Wilke, Nature 603, 374 (2022)

Attention au faux support PC

Une fois de plus, de faux assistants PC sévissent. Cette fois-ci, ils sévissent surtout en Suisse romande. Les polices cantonales suisses mettent en garde contre les astuces de ces prétendus assistants informatiques. 

Attention au faux support PC
Image : depositphotos

Les polices cantonales suisses mettent actuellement en garde contre les cas d'escroquerie à l'assistance informatique falsifiée. C'est surtout en Suisse romande que de nombreux faux prestataires d'assistance informatique sévissent actuellement, comme le rapporte l'agence de presse ATS. Selon la police, une première prise de contact peut se faire directement par téléphone ou via une fenêtre pop-up qui s'ouvre sur l'écran et contient un numéro de téléphone à appeler. Dans les deux cas, c'est une vieille arnaque bien connue des soi-disant faux supporters qui s'applique.

Une vieille arnaque

Une fois que les victimes ont été mises en confiance par les malfaiteurs, qui se font passer pour des collaborateurs du service d'assistance, l'accès à distance est généralement accordé aux malfaiteurs. Dans le cadre de la prétendue réparation, les malfaiteurs récupèrent les mots de passe et les données personnelles. La police recommande de ne jamais répondre aux appels indésirables de prétendus opérateurs de Microsoft ou d'autres responsables de services d'assistance informatique et de mettre immédiatement fin à de tels appels. Il ne faut en aucun cas permettre à quelqu'un d'accéder à des données personnelles ou d'accéder à distance à son ordinateur personnel. Si quelqu'un a réussi à accéder à un ordinateur, il faut immédiatement couper la connexion Internet et changer tous les mots de passe ou demander de l'aide en cas de besoin.

Source : ATS

Canicule : le syndicat Syna exige l'arrêt des travaux

Les charges de travail liées aux fortes chaleurs touchent surtout durement le secteur de la construction. Le syndicat Syna exige un arrêt temporaire des activités dans le secteur du bâtiment à partir de certaines températures minimales.

Canicule : le syndicat Syna exige l'arrêt des travaux
Image : depositphotos

Une grande partie de l'Europe est actuellement touchée par une vague de chaleur importante. En Suisse, la vague de chaleur a atteint mardi son point culminant provisoire avec 38,1 degrés à Genève. La seule ville de Zurich calcule jusqu'en 2040 avec jusqu'à 44 jours de canicule par an. La chaleur étouffante affecte également les travailleurs du bâtiment. Selon un porte-parole du syndicat Syna interrogé par l'ATS, les travaux physiques de longue durée par ces températures ne sont plus acceptables. "20 minutes" dit-il. Cela est dangereux pour la santé. L'activité doit être suspendue. Urban Hodel, de l'Union syndicale suisse (USS), a également affirmé au journal Pendlerzeitung que les employeurs doivent dans tous les cas garantir la protection de la santé de leurs collaborateurs.

L'Union patronale suisse, également citée, est toutefois fondamentalement opposée à une interdiction de travailler en cas de températures élevées. Avec des mesures appropriées, les employeurs pourraient prendre de leur propre chef les mesures adéquates pour leurs employés, explique-t-on d'un autre côté.

Boire beaucoup

La protection contre l'exposition excessive à la chaleur peut être évitée en Déplacement de certaines activités vers des moments plus frais de la journée. Il est également possible de réduire la charge de travail en utilisant des outils appropriés avant qu'elle ne soit trop importante et en réduisant la production de chaleur interne. Des pauses supplémentaires et des repas moins lourds peuvent également réduire le niveau d'énergie interne. On peut se rafraîchir en se couvrant la tête et en appliquant suffisamment de crème solaire. Il est également possible de fixer des foulards de protection du cou sur les casques. Mais il est toujours important de s'hydrater suffisamment et de faire des pauses régulières. La Suva explique ce qu'il faut faire en cas de symptômes de chaleur. dans un article récent.

Source : 20 minutes/BG Bau/Suva

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