Protéger les travailleurs contre les effets du changement climatique

L'Institut fédéral allemand pour la sécurité et la santé au travail (BAuA) a réalisé une analyse complète des études scientifiques et des activités en cours de différents acteurs afin d'établir l'état actuel des connaissances sur le thème "changement climatique et sécurité et santé au travail" dans le contexte de l'entreprise.

Protéger les travailleurs contre les effets du changement climatique
Image : depositphotos

Le changement climatique mondial a également des répercussions sur le monde du travail et pose des exigences particulières en matière de santé et de sécurité au travail. Un climat plus chaud entraîne une augmentation de la chaleur et de l'exposition aux UV solaires, surtout pour les travailleurs en plein air. L'institut fédéral allemand pour la sécurité et la santé au travail (BAuA) a effectué des recherches sur le thème "changement climatique et sécurité au travail" en réalisant une analyse complète.

Chaleur

Les effets de chaleur élevés, tels qu'ils se produisent lors de périodes de chaleur prolongées, peuvent entraîner une sollicitation du système cardio-vasculaire, des voies respiratoires et de l'équilibre hydrique et électrolytique. Ainsi, les personnes effectuant des travaux physiques lourds, travaillant à l'extérieur et exposées directement au soleil, ou portant des vêtements de protection isolants, sont particulièrement exposées à des températures élevées. Afin de prévenir les dommages et de créer une prise de conscience des liens et des dangers, les mesures d'information sont un moyen important.

Les études doivent tenir compte de la répartition actuelle des employés en termes d'âge, de sexe et de maladies antérieures, ainsi que des mesures prises dans le contexte du travail et des possibilités d'aménagement de l'environnement de travail. L'une des principales conclusions du rapport est que l'application de mesures architecturales de protection thermique estivale (y compris l'ombrage extérieur/la protection contre l'éblouissement), les techniques de refroidissement efficaces sur le plan énergétique/régénératives et les mesures d'urbanisme appropriées (telles que la végétalisation des façades et des espaces libres) doivent être appliquées en premier lieu.

Rayonnement UV solaire

Les effets de chaleur élevés, tels qu'ils se produisent lors de périodes de chaleur prolongées, peuvent entraîner une sollicitation du système cardio-vasculaire, des voies respiratoires et de l'équilibre hydrique et électrolytique. Ainsi, les personnes effectuant des travaux physiques lourds, travaillant à l'extérieur et exposées directement au soleil ou portant des vêtements de protection isolants sont particulièrement exposées aux températures élevées.

Afin de prévenir les dommages et de créer une prise de conscience des liens et des dangers, les mesures d'information sont un moyen important. Pour ce faire, les études doivent tenir compte de la répartition actuelle des employés en termes d'âge, de sexe, de maladies antérieures et aussi bien des mesures dans le contexte du travail que des possibilités d'aménagement dans l'environnement de travail. L'une des principales conclusions du rapport est que l'application de mesures architecturales de protection thermique estivale (y compris l'ombrage extérieur/la protection contre l'éblouissement), les techniques de refroidissement efficaces sur le plan énergétique/régénératives et les mesures d'urbanisme appropriées (telles que la végétalisation des façades et des espaces libres) doivent être appliquées en premier lieu.

Maladies infectieuses

L'influence du changement climatique sur les écosystèmes ainsi que la mobilité mondialisée des personnes et des biens ont un impact sur l'apparition de maladies infectieuses. De ce fait, il est difficile d'estimer les conséquences du changement climatique sur les agents infectieux humains et pertinents pour la santé et la sécurité au travail. On peut toutefois s'attendre à ce que les maladies à transmission vectorielle soient plus fréquentes à l'avenir. Toutefois, les mesures de sécurité au travail actuellement en vigueur offrent aux travailleurs une protection suffisante contre les micro-organismes et les agents pathogènes. Une adaptation des règles techniques et des recommandations d'action en cas d'apparition de nouveaux agents pathogènes ou de nouvelles situations doit être effectuée rapidement.

Allergènes et toxines d'origine végétale et animale

L'habitat des animaux et des plantes est déterminé par des paramètres climatiques. Le changement climatique modifie ces paramètres, de sorte que les habitats des animaux et des plantes se déplacent également. Un autre changement induit par le changement climatique est l'augmentation de la production de pollen par les plantes. Une augmentation du nombre de pollens et une modification de la composition chimique des toxines peuvent renforcer les réactions sanitaires. Ainsi, la proportion de personnes touchées par le rhume des foins a augmenté ces dernières années. C'est pourquoi la menace que représentent les toxines végétales et animales pour la santé humaine doit être reconnue comme un problème et des mesures doivent être mises en œuvre de manière cohérente. La surveillance et la lutte contre les espèces invasives en font partie. Lors de la plantation de nouvelles espèces, il est recommandé de faire attention au potentiel allergène.

Vers le rapport détaillé "Changement climatique et sécurité au travail" de la BAuA (PDF)

Source : BAuA 

La ville de Zurich teste un nuage de brouillard réfrigérant géant

Depuis début juillet, un grand nuage de brouillard rafraîchissant trône au-dessus de la Turbinenplatz. Le projet pilote "Alto Zürrus" doit apporter de la fraîcheur à côté des arbres les jours comme celui-ci. Ces semaines-ci, les températures sont particulièrement élevées dans toute l'Europe.

Nuage de brouillard Grün Stadt Zürich, Turbinenplatz, photographe Tabea Vogel

Selon la ville de Zurich, les scénarios climatiques dans le canton ont également montré que les jours de canicule doubleraient à l'avenir et que le nombre de nuits tropicales augmenterait encore. Selon une Communiqué il faut s'attendre, rien que dans la ville de Zurich, à jusqu'à 44 jours de canicule par an, avec des températures supérieures à 30 degrés Celsius, d'ici 2040.

De fines particules d'eau doivent extraire la chaleur de l'environnement

Jusqu'en septembre 2024, un énorme nuage d'eau répandra sa brume au-dessus de la Turbinenplatz de Zurich. "Ponctuellement, des innovations techniques comme ce nuage rafraîchissant pourraient être un complément utile pour atténuer la chaleur", a déclaré la conseillère municipale Simone Brander début juillet lors de l'inauguration de "Alto Zürrus".

La Confédération met en garde contre des chaleurs marquées

Le nuage de vapeur d'eau est généré par un anneau d'aluminium de neuf mètres de diamètre, suspendu à cinq mètres de hauteur et composé de 180 buses à haute pression. Les particules d'eau ainsi produites seraient si petites qu'elles s'évaporeraient immédiatement lors des chaudes journées d'été et permettraient d'extraire la chaleur de l'air ambiant. L'air ambiant peut ainsi être refroidi jusqu'à 10 degrés Celsius.

L'idée du nuage de fumée est venue d'un collaborateur de Grün Stadt Zürich et a été financée dans le cadre du crédit d'innovation "Smart City Zurich". Les coûts s'élèvent à environ 140'000 francs.

Mise à jour, 26 juillet 2022 : La consommation d'eau est de 7,5 litres par minute, comme l'a indiqué la ville de Zurich sur demande : selon la porte-parole Tanja Huber, il s'agit d'environ un dixième de la consommation annuelle d'une fontaine à eau traditionnelle. Le nuage, commandé par des capteurs de température et d'humidité, fonctionnera vraisemblablement pendant 44 jours secs et chauds.

Depuis lundi dernier, plusieurs régions d'Europe ont déclenché leur alerte à la chaleur extrême. On s'attend toujours à ce que des températures maximales soient atteintes à certains endroits. Lundi dernier, la Confédération a également décrété le niveau d'alerte 3 sur 4 pour presque toute la Suisse. Les autorités s'attendent à des températures allant jusqu'à 37 degrés.

Source : Ville de Zurich

SAA : Nouvelle directive SES

Dans les constructions plus complexes ou dans les bâtiments où se trouvent des personnes non informées ou non instruites, une évacuation est souvent soutenue par des installations dites Evak. Si ces systèmes sont conformes à la directive SES en vigueur, on parle alors techniquement d'installations d'alarme vocale (SAA) ou de systèmes d'alarme électroacoustique (ENS).

Nouvelle directive SES
Image : SES

Les deux définitions SAA (systèmes d'alarme vocale) et ENS (systèmes d'alarme d'urgence électroacoustique) se retrouvent régulièrement dans la directive SES et il est important de comprendre la distinction selon la SES (Association suisse des constructeurs de systèmes de sécurité).

En général, les deux désignations concernent des installations de haut-parleurs électroacoustiques qui, en cas d'urgence ou en fonctionnement normal, informent les personnes présentes dans le bâtiment par le biais de haut-parleurs et/ou d'autres émetteurs de signaux et les incitent à se sauver elles-mêmes ou à adopter le bon comportement en cas d'urgence. Seules les exigences normatives et de sécurité différencient ces types d'installations. Les SAA ont les exigences de sécurité les plus élevées. Ils doivent être conformes aux séries de normes EN-54 et font généralement partie d'une installation de détection d'incendie (BMA). Cela signifie qu'un SAA prend en charge une partie des fonctions du BMA, concrètement, il s'agit de la fonction de l'avertisseur sonore acoustique (corne d'alarme). Conformément à la directive SES, un niveau de sécurité doit être défini pour les SAA.

Nouvelle directive SES
Application de la norme CH pour SAA, ENS état de la technique et ENS selon SN EN 50849.

La définition du terme "installation de sonorisation" décrit un système qui ne doit pas répondre à des exigences de sécurité concrètes et qui n'atteint donc pas forcément l'objectif de protection. C'est pourquoi la directive SES ne traite pas davantage de ce type d'installation.

Première publication de la directive SES pour SAA & ENS en 2017

Le domaine de la sécurité de l'ASA et de l'ENS fait partie de l'association SES depuis 2015. A l'origine, ce domaine était rattaché au groupe de travail BMA, mais il a pris de plus en plus d'importance. C'est pourquoi une commission de travail technique (CT) a été créée, qui s'est chargée de la première élaboration de la directive SES pour les AAS et les ENS. Environ deux ans plus tard, la directive SES a été publiée pour la première fois dans ce domaine. Peu après, les commissions compétentes de l'Association des établissements cantonaux d'assurance incendie (AEAI) ont approuvé et reconnu la directive en tant que document "état de la technique".

L'introduction d'une directive spécifique pour le métier a apporté un grand soulagement sur le marché. Ainsi, les exigences de qualité pouvaient désormais être respectées.

Nouvelle directive SES
Déroulement possible d'une alarme. Image : Siemens Suisse SA

Révision de la directive SES après environ trois ans

Après sa publication, il est rapidement apparu que la directive avait une grande valeur ajoutée pour le secteur. Elle a été de plus en plus utilisée par les planificateurs et les autres entreprises impliquées dans les appels d'offres et les projets. Elle permet de mieux comprendre comment les systèmes doivent être conçus et mis en œuvre et sert depuis lors de guide aux autorités, aux planificateurs, aux responsables techniques ainsi qu'aux constructeurs et aux exploitants. Il est toutefois apparu clairement que certains points laissaient une trop grande marge d'interprétation ou n'étaient pas expliqués de manière suffisamment détaillée, ce qui a amené la CTA à décider de remanier la directive.
Avant que la révision ne commence, un protocole d'acceptation SES a été publié, qui peut être utilisé comme guide lors de l'acceptation des systèmes. Depuis lors, il est plus facile pour les planificateurs et les installateurs de faire contrôler la qualité des systèmes. Ils peuvent se référer au document sans trop d'efforts ou l'exiger de l'installateur.

En juin 2021, environ trois ans après la première publication, le moment était venu de publier la deuxième version de la directive SES pour les SAA & ENS et de la faire reconnaître par l'AEAI comme document "de l'état de la technique". Il convient de mentionner ici l'étroite collaboration entre SES et l'AEAI, qui a permis de donner au document le contenu souhaité par toutes les parties concernées.

Qu'est-ce qui a changé dans la directive révisée ?

La directive a été mieux structurée et les deux types d'installations SAA et ENS ont été divisés en chapitres distincts. De plus, certains points ont été définis plus clairement. Deux modifications méritent d'être soulignées :

  • Le type d'installation SAA est resté globalement le même, mais le type d'installation ENS a été divisé en deux catégories :
    "ENS selon SN EN 50849" : correspond à la description initiale d'un ENS de la directive 2017. Avec ce type d'installation, l'alarme n'est pas autorisée en cas d'incendie.
  • "ENS selon directive SES" : pour ce type d'installation, l'alarme en cas d'incendie est autorisée dans la mesure où elle n'est pas déclenchée automatiquement par l'installation de détection d'incendie (BMA). Le système ne doit donc pas prendre en charge les fonctions du BMA. En outre, peu d'exigences de sécurité ont été étendues par rapport au type selon SN EN 50849.

Deux graphiques ont été ajoutés, montrant quels types d'installations doivent être utilisés pour quels types de bâtiments. Après consultation de l'AEAI, il a été décidé que ces informations seraient reproduites dans la directive SES et que la directive AEAI (CF 12-15), qui traite du thème Evak, ne serait pas adaptée.

Nouvelle directive SES
Type d'installation et utilisation

Suite de la procédure de la commission technique de travail SAA & ENS

Depuis la publication de la version révisée, celle-ci a encore gagné en importance dans la branche et est de plus en plus utilisée pour les soumissions ainsi que pour les projets. Il a également été constaté que le cercle d'experts de ce domaine spécialisé ne cesse de s'élargir. Au cours des derniers mois, la CTA a recueilli les réactions les plus diverses et les plus précieuses sur la nouvelle directive SES, qui sont maintenant soigneusement examinées.

Suite à l'évaluation, les questions les plus importantes doivent être traitées dans le cadre de FAQ. Il serait également envisageable d'apporter des précisions dans la directive, dans la mesure où l'étendue des modifications se situe dans le cadre des possibilités.

Par ces mesures, la CTA souhaite améliorer encore la clarté et la compréhensibilité dans le domaine SAA & ENS et établir encore davantage la directive comme standard.

Formation à la STFW

Depuis 2020, le thème "Evak et alarme vocale" est représenté à l'École technique suisse de Winterthour (STFW) sous la forme d'un cours de base d'une journée. Le cours transmet aux participants les connaissances de base de ce domaine spécialisé ainsi que des informations complémentaires dans le domaine de la planification, de l'étude de projet, de l'exécution et de la maintenance de systèmes et se réfère toujours à la directive SES en vigueur dans ce domaine. Le cours est donc parfaitement adapté à toutes les personnes qui sont en contact avec le domaine SAA & ENS dans le cadre de leur activité. Les questions de toutes sortes seront traitées de manière compétente et en fonction de l'état actuel des connaissances par des intervenants compétents.

Fiche d'information SES

Un fiche d'information récemment publiée sur les "Processus d'alarme et de dérangement des installations de détection d'incendie" a été rédigé en collaboration entre la TAK BMA et la TAK SAA et décrit dans quelle mesure une SAA peut assumer les fonctions d'un BMA. La surveillance des fonctions et la communication générale entre les deux systèmes y sont également expliquées.

Cet article spécialisé est paru dans l'édition imprimée de SicherheitsForum 3-2022.

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Les erreurs de travail sont d'origine humaine

La prévention en matière de sécurité au travail contribue également à réduire le nombre d'erreurs de travail. Les spécialistes de la sécurité au travail connaissent ce lien. Le reste du management n'en est probablement pas encore conscient.

Les erreurs de travail sont d'origine humaine
La plupart du temps, les blessures sur le lieu de travail ou à proximité ne sont pas de la faute de l'employé. Il serait encore plus fatal de ne vouloir en aucun cas commettre des erreurs de travail. Image : depositphotos

Les lacunes en matière de sécurité au travail nuisent à l'efficacité des processus de travail à plusieurs égards. En effet, lorsque nous nous sentons menacés par un danger, nous nous assurons en permanence que nous sommes encore suffisamment protégés. Une telle peur diffuse détourne l'attention de la tâche à accomplir. Elle peut même provoquer de l'agitation. Comme nous voulons sortir au plus vite de cette sensation désagréable, nous accélérons l'exécution de la tâche. Nous sommes moins attentifs et omettons tout simplement certaines opérations et contrôles nécessaires.

Les erreurs de travail sont humaines

Si les erreurs de travail sont plus fréquentes ou s'il s'agit d'une erreur individuelle grave, nous en recherchons les causes. Nous distinguons alors les écarts systématiques et les écarts humains par rapport aux objectifs. Les erreurs systématiques sont celles qui sont dues au non-respect des normes ou à des équipements de travail défectueux, mal réglés ou imprécis. Les erreurs systématiques peuvent être délimitées avec précision et éliminées durablement. Mais s'il s'avère que tous les équipements de travail fonctionnent parfaitement, que l'organisation et les consignes sont correctes, il ne reste plus que l'erreur humaine pour l'expliquer. Si celle-ci ne résulte pas d'un manque de compétences, tout semble être résolu.

Si nous nous contentons de cette réponse simple et que nous ne nous sommes pas attaqués à la racine du mal, ces erreurs ou des erreurs similaires se reproduiront. Le pire, c'est que les erreurs humaines ne sont pas systématiques, mais se produisent différemment dans le temps et dans l'espace. Indépendamment de la distinction faite, les erreurs systématiques sont également dues à l'homme, mais à un autre niveau du processus de division du travail ou à partir d'influences extérieures.

Les erreurs de travail sont problématiques du point de vue du droit du travail

La Cour fédérale du travail allemande (BAG) a par exemple précisé que "le travailleur doit faire ce qu'on lui demande, et le faire aussi bien qu'il le peut". Il doit le "travail" et non "l'œuvre" (BAG 31.5.1992 - 2 AZR 551/91 ; BAG, 17.01.2008 - 2 AZR 536/06). Même un taux d'erreur trois fois supérieur à la moyenne du service ne justifie pas encore le licenciement (BAG, 17.01.2008 - 2 AZR 536/06). Il faut avant tout exclure que le problème réside dans le fonctionnement de l'entreprise, par exemple dans des processus de travail non optimaux, de mauvaises conditions de travail, un outil de travail ou des erreurs dans la gestion du personnel (BAG 17.01.2008 - 2 AZR 536/06).1).

Les travailleurs ne sont donc jamais a priori responsables des erreurs commises dans leur travail. Ce sont toujours les conditions dans lesquelles le travail est effectué qui sont déterminantes. Par conséquent, toute stratégie "zéro défaut" doit se concentrer sur les conditions de travail si elle veut être efficace.

Dans les publications de la Suva ainsi que dans les prescriptions et directives de la CFST et de l'OPA (Ordonnance sur la prévention des accidents), nous trouvons des approches concrètes pour déterminer les causes des erreurs et les éliminer. Elles peuvent servir de base à une liste de contrôle comprenant par exemple les points suivants :

  • Bruit dans l'environnement de travail
  • Vibration dans l'environnement de travail
  • Éclairage du poste de travail et de son environnement
  • Risque d'explosion et d'incendie dans l'environnement de travail
  • Entretien et élimination des déchets
  • Risques mécaniques, par exemple liés aux appareils
  • Risque de trébucher et de tomber, par exemple à cause de sols et d'escaliers glissants, de seuils, d'obstacles sur les voies de circulation
  • Substances dangereuses pour la santé, par exemple dues à des gaz, des liquides, des vapeurs de produits chimiques tels que des produits de nettoyage ou des solvants
  • Sollicitations de l'appareil locomoteur, par exemple par le transport de charges, mauvaise ergonomie
  • les contraintes liées à l'environnement de travail, par exemple le climat ambiant, la chaleur, l'humidité, etc.
  • les contraintes physiques, par exemple le bruit, les rayons UV
  • les contraintes psychosociales, dues par exemple à une mauvaise organisation du travail, à une pression élevée, à l'agitation, à des horaires irréguliers, etc.

Les défauts qui en découlent peuvent provoquer des troubles oculaires, une fatigue excessive et une baisse des performances. Le manque de concentration, la fatigue, le manque de ponctualité, les oublis, l'agressivité ou encore les troubles digestifs et l'hypertension sont alors des signes avant-coureurs du déclenchement d'erreurs professionnelles.

Aspects psychologiques en cas d'erreur de travail

Souvent, la responsabilité des erreurs de travail est attribuée trop rapidement à une personne ou à un groupe particulier. Il n'est pas rare que cela s'accompagne d'avertissements menaçants et de reproches graves. Nous ne devrions pas licencier sans autre un travailleur présentant un taux d'erreur élevé. Nous devrions plutôt l'accepter telle qu'elle est. Nous pouvons difficilement changer la nature humaine individuelle. Il ne fait aucun doute qu'une personne apparemment incompétente dispose également de points forts. Dès que l'on parvient à les reconnaître, il est peut-être même possible d'adapter les exigences posées aux potentiels de la personne concernée. Il en résulte alors un succès gagnant-gagnant qui permet d'éviter un éventuel conflit du travail.

Attention, une stratégie de prévention rigide face aux erreurs de travail n'est pas anodine. Elle peut susciter une ambition démesurée, voire conduire à des interdictions strictes. Les personnes concernées veulent alors éviter à tout prix les erreurs de travail, même les plus minimes, comme un comptable. Il est encore plus fatal de ne pouvoir en aucun cas commettre une erreur de travail, comme un chirurgien. Ces deux motivations peuvent déclencher de graves troubles psychosomatiques. Si elles ne sont pas traitées par une psychothérapie, de nombreux dommages à la santé sont à craindre. Elles peuvent en outre être à l'origine de nouvelles erreurs professionnelles d'origine humaine.

Conclusion

L'organisation technique des processus de travail, y compris la gestion des erreurs de travail d'une part et les responsabilités en matière de sécurité au travail d'autre part, incombe à des services autonomes du point de vue de l'organisation de l'entreprise. Nous souhaitons ici susciter une réflexion sur la manière dont les deux structures peuvent être plus étroitement imbriquées.

Cet article spécialisé est paru dans l'édition imprimée SAFETY-PLUS 1-2022. Vous voulez lire l'article complet dans ce numéro ? Alors fermez tout de suite ici un abonnement.

Stress : "Les mesures importantes sont la prévention et le bien-être quotidien des collaborateurs".

Le stress permanent diminue notre qualité de vie. En effet, le stress a des répercussions à long terme sur la santé. La rédaction de SAFETY-PLUS a interrogé Isabelle Mansuy, professeur de neuroépigénétique à l'Université de Zurich et à l'EPFZ, sur la manière dont le "stress" se développe et sur la façon dont les entreprises devraient percevoir une prévention judicieuse. 

Madame Mansuy, pourquoi le "stress" (disstress) est-il un facteur de risque si important pour les maladies chroniques ?

Parce que les états de stress sont nocifs pour les cellules du corps et modifient durablement leurs fonctions. Une exposition au stress entraîne la libération d'hormones de stress telles que le cortisol et l'adrénaline/la noradrénaline dans tout le corps - et si celles-ci sont présentes de manière chronique, par exemple en raison de facteurs de stress fréquents ou de stress de l'enfance, d'autant plus que les organes et les tissus sont encore en développement, ces messagers ou hormones peuvent endommager durablement les cellules et rendre l'individu plus vulnérable aux maladies.

Comment peut-on diagnostiquer les causes du stress dans les maladies de longue durée ?

Les états de stress peuvent être diagnostiqués par des tests comportementaux et des questionnaires sur les sentiments d'une personne, par exemple au moyen d'une échelle de facteurs de stress perçus. Les hormones de stress peuvent être détectées dans le sang, la salive ou l'urine. La pression artérielle et la vagotonie (l'état dans lequel l'équilibre du système nerveux végétatif est perturbé) sont d'autres mesures utiles. La prévention des états de stress peut s'avérer difficile chez certains patients ; ceux-ci peuvent être minimisés par exemple par la psychothérapie, la méditation, l'acupuncture, la psychanalyse, mais aussi par le sport et le yoga, l'utilisation de plantes thérapeutiques et, dans les cas les plus graves, de médicaments.

Stress : "Les mesures importantes sont la prévention et le bien-être quotidien des collaborateurs".
Photo : Isabelle Mansuy est professeur de neuro-épigénétique à l'EPFZ et à l'Université de Zurich.

Quelles sont les conséquences à long terme des facteurs de stress quotidiens tels que le rythme de travail élevé, la pression des délais, les interruptions ?

Ces facteurs ne sont pas nécessairement négatifs pour la santé. Même si l'on est très sous pression et que l'on travaille dur, on peut faire son travail avec plaisir et joie. Cela devient pathologique lorsque les gens perdent le contrôle, deviennent anxieux, se sentent surchargés et subissent une pression psychologique.

Où les employeurs devraient-ils éventuellement intervenir dans le cadre d'ateliers éventuels ?

Les mesures importantes sont la prévention et le fait de veiller au bien-être quotidien des collaborateurs. Cela passe en grande partie par le respect sur le lieu de travail, une bonne communication, des objectifs de travail clairs, un environnement et des conditions de travail sûrs et agréables, des récompenses pour le bon travail et la progression professionnelle, etc.

Qu'est-ce qui maintient notre cerveau "en forme" à long terme en cas d'"équilibre du stress" positif ?

C'est une combinaison de facteurs tels qu'une alimentation saine, le sport, un bon sommeil, un objectif de vie, le bonheur dans la vie privée, la satisfaction au travail et un bon réseau social. Cette constatation n'est pas nouvelle en soi et peut-être même assez triviale. L'une des principales raisons pour lesquelles les gens sont stressés et malades mentalement est souvent liée à une enfance mal vécue ou traumatisante. Un bon équilibre de santé doit être construit très tôt dans la vie pour qu'une fois adulte, on soit en mesure de gérer le stress et de bien gérer sa vie. La prévention est ici aussi très importante.

Sécurité 2022 : l'armée est davantage plébiscitée

La guerre en Ukraine conduit à une vision plus critique de la neutralité suisse. Les coopérations en matière de politique de sécurité avec l'OTAN ou l'UE sont par ailleurs de plus en plus appréciées. Une bonne formation et un bon équipement de l'armée sont toujours demandés. C'est ce que montrent les résultats d'une enquête de suivi de l'étude de l'EPFZ "Sécurité 2022". 

Sécurité 2022 : l'armée est davantage plébiscitée
Image : depositphotos

En raison de la guerre en Ukraine, l'étude "Sécurité 2022" (SicherheitsForum a rapporté), l'institut de sondage Link a mené une enquête de suivi entre le 30 mai et le 17 juin 2022. L'étude de l'Académie militaire (MILAK) de l'EPF de Zurich et du Center for Security Studies (CSS) a d'abord pris en compte le sentiment de sécurité de la population suisse jusqu'à l'éclatement de la guerre.

Neutralité vs. conflits internationaux

D'une manière générale, selon l'enquête de suivi, la neutralité est considérée comme nettement plus critique que ces dernières années. Seuls 58% des Suisses, au lieu de 68%, sont convaincus que la neutralité protège la Suisse des conflits internationaux. Pour de nombreux citoyens, l'interdépendance internationale de la Suisse constitue un obstacle au respect des principes de la neutralité.

Une alliance européenne de défense plutôt qu'une adhésion à l'OTAN

Une nette majorité (52%, plus 7 points de pourcentage) des Suisses ne souhaite toujours pas adhérer à l'OTAN. L'opinion selon laquelle l'adhésion à une alliance de défense européenne apporterait plus de sécurité que le maintien de la neutralité est nettement plus soutenue qu'avant la guerre en Ukraine. Cette perception a légèrement augmenté de douze points par rapport à janvier 2021 (35 %).

La nécessité d'une armée sûre a encore gagné en importance dans l'enquête et a même augmenté de cinq points (80%), en particulier la demande d'une armée entièrement équipée. Le sondage sur les dépenses de l'armée révèle de grands changements en raison de la guerre en Ukraine. Alors que 42 % des personnes interrogées estimaient auparavant que l'armée dépensait trop pour la défense, seuls 30 % des participants (1003 votants de toute la Suisse) soutiennent désormais cette opinion.

Source : Confédération, Groupement Défense 

Détecter un infarctus du myocarde grâce à l'intelligence artificielle

Dans le cadre d'une étude internationale, des chercheurs de l'USZ ont pu montrer que l'intelligence artificielle peut surpasser les cardiologues expérimentés dans l'analyse des données d'échographie cardiaque. Le chemin vers l'utilisation clinique est néanmoins encore long.

Détecter un infarctus du myocarde grâce à l'intelligence artificielle
Image : Pixabay

La cardiomyopathie de Takotsubo est un trouble aigu de la fonction de pompage du cœur qui touche majoritairement les femmes et survient principalement après des événements de stress émotionnel ou physique. Dans sa phase aiguë, la maladie ressemble à un infarctus du myocarde. Bien que la distinction entre les deux soit essentielle pour une prise en charge adéquate, il n'existe pas à ce jour de critères clairs basés sur un examen par ultrasons du cœur.

L'intelligence artificielle fait-elle la différence ?

Dans le cadre de ce projet de coopération avec l'EPF de Zurich, les chercheurs ont cherché à savoir si l'apprentissage automatique pouvait aider à distinguer les deux maladies cardiovasculaires. Ils ont utilisé les données du registre international Takotsubo d'une part et du registre zurichois des maladies coronariennes aiguës d'autre part comme base de leur étude. Au total, les échographies cardiaques de 224 patients souffrant d'un infarctus aigu du myocarde et de 224 patients souffrant d'un syndrome de Takotsubo ont été prises en compte.

Dans un premier temps, un modèle d'apprentissage en profondeur a été développé. Les données de 228 patients au total ont été utilisées pour l'entraînement. L'objectif de ce type de procédure est que l'"intelligence artificielle" reconnaisse des modèles dans les données brutes non structurées et que ces modèles se précisent au fur et à mesure que la quantité de données augmente. L'IA peut ainsi être en mesure d'associer des images ou d'effectuer des distinctions qui échappent à l'attention humaine.

L'IA était supérieure aux cardiologues

L'étape suivante a consisté à utiliser l'algorithme ainsi développé pour analyser les 200 autres ensembles de données. Afin de comparer la précision et la justesse, quatre cardiologues expérimentés ont à leur tour évalué les mêmes 200 ensembles de données. L'évaluation des résultats a montré que l'analyse entièrement automatisée au moyen de l'intelligence artificielle était supérieure à celle des cardiologues.

Toutefois, d'autres études doivent être menées avant de pouvoir être utilisées dans la pratique clinique quotidienne. Notamment parce que, dans ce cas, les données sous-jacentes étaient limitées à deux tableaux cliniques et à un nombre restreint d'enregistrements. "Cette étude nous a néanmoins permis de montrer le potentiel de l'IA", explique Christian Templin, cardiologue à l'USZ et dernier auteur de l'étude. "Si de plus grands ensembles de données sont disponibles à l'avenir, les prédictions pourraient encore être considérablement améliorées grâce au deep learning et donner un aperçu supplémentaire de la dynamique de la fonction cardiaque normale et pathologique". Compte tenu de la quantité croissante de données dans le domaine du diagnostic médical, le besoin d'un traitement et d'une analyse efficaces ne cesse de croître. L'utilisation de l'IA n'en est qu'à ses débuts.

Source : Hôpital universitaire de Zurich

 

L'université de Zurich et la ZHAW bricolent des laboratoires de cyberpratique

Dans le cadre de l'initiative de numérisation (DIZH), la Haute école des sciences appliquées de Zurich (ZHAW) et les hautes écoles du canton de Zurich souhaitent promouvoir les échanges avec la pratique et le public sur les thèmes des systèmes autonomes, de l'innovation clinique, de la cybersécurité et de la santé numérique.

L'université de Zurich et la ZHAW bricolent des laboratoires de cyberpratique
Image : Pixabay

Dans le cadre d'une initiative de numérisation avec la ZHAW et les hautes écoles du canton, le parc d'innovation de Dübendorf sera à l'avenir un lieu où des experts de la science et de l'industrie concevront de manière interdisciplinaire l'avenir des systèmes autonomes, tels que les drones naviguant de manière autonome, et informeront la société sur les applications civiles dans ce domaine. Dans le cadre d'un premier appel à structures, le canton et le DIZH soutiennent quatre structures à hauteur de 8 millions de francs. Ce montant devrait être doublé pour les cinq prochaines années, pour atteindre au moins 16 millions de francs, comme l'explique l'Université de Zurich dans un communiqué. Communiqué écrit.

Plusieurs programmes sont intégrés dans les structures d'innovation, dont le "Zurich Applied Digital Health Center", qui explore des solutions de santé numériques dans le contexte hospitalier. Le centre doit rapprocher les experts de l'hôpital, de la recherche, du développement et de l'industrie. Par ailleurs, un nouveau réseau de cyber-résilience du canton de Zurich doit lutter contre les menaces croissantes provenant d'Internet. L'objectif est d'augmenter la résilience de la place économique zurichoise et de sa population face aux cyberrisques. Enfin, une recherche interdisciplinaire dans le contexte de la numérisation, de la santé, de l'éthique et du design au sein d'un propre "Digital Health Design Living Lab" doit permettre d'augmenter la confiance, la conscience et les connaissances de la population en matière de compétence de santé et de numérisation.

Source : UZH

Microsoft désactive les macros VBA par défaut dans Office

Contrairement à ce qui était initialement prévu, Microsoft souhaite finalement imposer un blocage par défaut des macros Visual Basic (VBA) dans les applications Office. A l'origine, il semblait que Microsoft voulait attendre plus longtemps avant de définir un paramètre par défaut. Aujourd'hui, la firme de Redmond déclare vouloir s'en tenir à son projet initial.

Microsoft
Image : Pixabay

Depuis des années, les pirates informatiques utilisent souvent les macros Visual Basic (VBA) pour introduire des logiciels malveillants dans les documents Office. Il est donc préférable que celles-ci ne soient pas activées pour le grand public dès que des documents sont téléchargés depuis Internet. Actuellement, un bouton d'activation s'affiche en haut des fichiers Office téléchargés pour permettre à l'utilisateur d'activer les macros dans les contenus téléchargés.

Un réglage plus simple est-il prévu ?

Comme "The Verge"Microsoft a maintenant ses modifications prévues de la semaine dernière, surprenant ainsi les administrateurs informatiques qui voulaient se préparer à ce que Microsoft empêche à l'avenir les utilisateurs d'Office d'activer facilement des macros dans des documents téléchargés sur Internet. A l'origine, la modification de sécurité prévue était prévue pour juin, avant que Microsoft n'annule le blocage le 30 juin.

Jusqu'à présent, Microsoft n'a toutefois pas expliqué plus en détail les modifications prévues pour améliorer la convivialité. On ne sait pas encore très bien à quoi ressembleront les modifications dans le détail. Il était initialement prévu que les utilisateurs d'Office soient contraints d'activer les macros en cliquant sur une option de déblocage dans les propriétés d'un fichier. Ces étapes supplémentaires nécessitent toutefois une formation des utilisateurs. Il est possible que cette contribution des utilisateurs ait incité Microsoft à simplifier le paramètre de sécurité prévu.

Le portail tech fait référence à une déclaration de Kellie Eickmeyer, Principal Product Manager chez Microsoft, tirée d'un Blogpost. Il s'agit d'une modification temporaire et nous sommes donc toujours déterminés à introduire la modification initialement prévue pour tous les utilisateurs.

Source : The Verge 

Augmentation des zoonoses

Le nombre de cas déclarés de maladies transmissibles de l'animal à l'homme et inversement a augmenté. C'est ce qu'annonce l'Office fédéral de la sécurité alimentaire (OSAV). Des mesures simples en cuisine permettent d'éviter en partie certaines maladies.

Zoonose
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Les humains peuvent être infectés par des agents pathogènes dits zoonotiques par contact avec des animaux infectés ou par la consommation d'aliments contaminés d'origine animale. Dans le rapport annuel de l'Office fédéral de la sécurité alimentaire (OFAG), les zoonoses les plus fréquentes sont à chaque fois résumées.

Zoonoses sélectionnées et leur prévention

Ainsi, après un recul de certaines maladies, le nombre de cas liés à des agents zoonotiques a augmenté. Ceux-ci auraient même atteint à nouveau le niveau d'avant la pandémie. L'année dernière, la zoonose la plus fréquente était la campylobactériose, une maladie diarrhéique, avec 7000 cas. L'homme est généralement contaminé par des aliments contaminés ou insuffisamment chauffés. La viande de volaille reste la plus grande source d'infection. La salmonellose, deuxième zoonose la plus fréquente, a enregistré 1500 cas. La plupart du temps, ce sont les œufs et la viande, les salades ou les légumes crus qui sont concernés. L'OFAG rappelle toutefois qu'une contamination directe par les animaux et les hommes est également possible.

L'OFAG énumère une série de mesures permettant d'endiguer les maladies liées aux zoonoses. Dans l'industrie alimentaire, la contamination devrait être évitée à tous les niveaux, par exemple en contrôlant les valeurs maximales. Les consommateurs peuvent toutefois se protéger par des mesures simples.

  • Laver Avant et après la préparation des repas, nettoyez soigneusement vos mains, le plan de travail et les ustensiles de cuisine avec du savon ou du détergent.
  • Faites toujours rôtir la viande entièrement parLes hamburgers, tout comme la viande de volaille, ne doivent plus présenter de parties rouges à cœur.
  • Séparer Toujours séparer les aliments crus des aliments cuits. Évitez le contact direct de la viande, de la volaille, du poisson et des fruits de mer crus avec d'autres aliments.

Source : BLV

Outil web contre le Shadow IT

Le terme "Shadow IT" décrit des processus informatiques mis en place dans une infrastructure informatique sans que le service informatique en soit informé. Des scientifiques allemands viennent de développer une application destinée à aider les PME à évaluer ces risques de sécurité. 

Outil web contre le Shadow IT
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Un nouvel outil web en libre accès aidera à l'avenir les entreprises à gérer le Shadow IT. Dans le cadre du projet de recherche "Legitimise IT", des scientifiques du Institut international de recherche sur la performance (IPRI) et par l'Institut de recherche sur la rationalisation (FIR) à la RWTH Aix-la-Chapelle a développé une procédure qui aide spécialement les PME à gérer le Shadow IT.

Solutions possibles incluses

Selon l'IPRI, l'outil web s'adresse aux décideurs du secteur informatique central. Il est utile pour identifier le Shadow IT et met à disposition un self-assessment pour une analyse des risques et de la valeur d'usage des applications identifiées. Les applications du Shadow IT sont ainsi caractérisées et évaluées selon certains critères. Sur la base de l'analyse, des solutions sont proposées. Selon l'IPRI, le Shadow IT comporte à la fois des risques et des avantages potentiels pour les entreprises.

Le Shadow IT désigne les logiciels et le matériel informatique développés ou utilisés par les services spécialisés des entreprises en dehors de la visibilité, du contrôle ou de la gestion du service informatique central. De telles solutions sont souvent des éléments établis et parfois critiques pour les processus dans les entreprises. Selon l'IPRI, les risques liés à l'utilisation du Shadow IT sont souvent sous-estimés par les entreprises. Les interdire ou les empêcher strictement ne mènerait pourtant pas au but. Pour rester compétitives, les PME en particulier doivent gérer le Shadow IT de manière contrôlée et saisir les opportunités qui en découlent.

L'outil web est disponible à partir de maintenant à libre disposition sous le lien suivant.

Source : pressetext.com

BFU : Minimax retourne à l'appareil respiratoire

En collaboration avec le Bureau de prévention des accidents (BPA), Minimax AG rappelle l'appareil de protection respiratoire "Masque de protection contre la fumée pour l'autosauvetage". Il existe un risque pour la santé. 

Minimax AG
Minimax rappelle l'appareil respiratoire "Masque anti-fumée pour l'auto-sauvetage".

En collaboration avec le Bureau de prévention des accidents (BPA), Minimax AG rappelle l'appareil de protection respiratoire "Masque de protection contre la fumée pour l'autosauvetage". Il existe un risque potentiel pour la santé, car le fonctionnement des appareils de protection respiratoire concernés n'est pas assuré. Ainsi, la durée de protection de 40 minutes déclarée pour les cas d'urgence n'est pas atteinte. Il existe un risque de ne pas être suffisamment protégé en cas d'urgence. Les clients concernés se verront rembourser le prix d'achat contre restitution de l'appareil respiratoire.

Selon un communiqué du Bureau fédéral de la consommation, les consommateurs qui possèdent l'un des appareils respiratoires d'autosauvetage concernés sont priés de ne plus l'utiliser et de le renvoyer à l'adresse suivante :

Minimax AG
Stettbachstrasse 8
8600 Dübendorf

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