Toutes les infos sur le certificat Covid

Le Conseil fédéral décidera mi-juin où et quand le certificat Covid sera utilisé. Le certificat Covid sera mis à disposition sur demande en version papier ou sous forme de document PDF avec un code QR.

 Certificat Covid
Capture d'écran de l'Apple Store

Selon la Confédération, le certificat Covid est un moyen de documenter une vaccination Covid-19, une maladie subie ou un résultat de test négatif. Le certificat contient, outre le nom, le prénom, la date de naissance et un numéro de certificat, les informations relatives à la vaccination Covid 19, à la guérison ou au résultat négatif du test PCR ou du test rapide d'antigène.

La pièce maîtresse du certificat Covid est le code QR. Il rend le certificat infalsifiable grâce à une signature électronique de la Confédération suisse et garantit, selon le Département fédéral des finances, l'authenticité du certificat Covid.

Le Conseil fédéral décidera mi-juin où le certificat sera utilisé. La manière dont vous obtiendrez votre certificat Covid dépendra du fait que vous souhaitiez documenter une vaccination Covid 19, une maladie subie ou un résultat de test négatif.

Entre-temps, le Conseil fédéral a adopté sa Page d'information mise à jour. Une application iOS est maintenant disponible prêt à être téléchargéUne version Android sera disponible ultérieurement.

Source : Département fédéral des finances

Social Pass : Limitation des possibilités de consultation demandée

Le préposé fédéral à la protection des données (Edoeb) critique le manque de protection des données de l'application Contact Tracing des établissements de restauration. Les possibilités de consultation des données saisies par les autorités sanitaires cantonales doivent être réduites au minimum.

Passeport social
©Pixabay

L'application de suivi des contacts "Social Pass" est utilisée par les établissements de restauration en Suisse pour enregistrer les données de contact. L'application se compose de trois éléments : "Social Pass", "Social Scan" et une base de données centrale. Lors d'une visite au restaurant, les clients scannent le code QR de l'établissement. Les données de contact sont ensuite automatiquement envoyées et enregistrées dans une base de données centrale.

Outre la constatation de lacunes organisationnelles et techniques, l'établissement des faits par le Préposé fédéral à la protection des données (PFPD) a notamment montré que les exploitants accordaient aux autorités sanitaires des cantons de Vaud et du Valais un accès direct à la banque de données centrale et la mettaient à disposition pour presque toutes les consultations relatives aux personnes. Selon Edoeb, ce dernier point est contraire au principe de proportionnalité, faute de limitation juridique et technique des possibilités de consultation.

En avril, les opérateurs se sont opposés à une adaptation des possibilités de consultation par les autorités. Un délai de 30 jours leur a été accordé le 28 mai 2021 pour prendre position sur le rapport et les recommandations de l'Edoeb et pour signaler, en vue de leur publication, d'éventuels intérêts de protection de la personnalité ou de l'information.

Source : Edoeb

Besoins en électricité de la Suisse : la dépendance aux importations entraîne des risques importants

En Suisse, il est toujours nécessaire d'agir en matière d'approvisionnement en électricité en hiver. Pourtant, la Suisse fait partie des pays européens où la qualité de l'approvisionnement en électricité est la plus élevée. C'est ce que conclut la Commission fédérale de l'électricité Elcom dans sa conférence de presse annuelle.

Alimentation électrique
© Pixabay

Comme le montre un rapport de la Commission fédérale de l'électricité (Elcom), la forte dépendance de la Suisse vis-à-vis des importations en matière de besoins en électricité entraîne des risques importants sur le long terme, d'autant plus que la capacité d'exportation des pays voisins est réduite par la réduction ou l'abandon de l'énergie nucléaire et du charbon. Parallèlement, la dépendance vis-à-vis des décisions politiques prises à l'étranger, que ce soit par les organes de l'UE ou par les régulateurs, augmente.

Compte tenu de l'importance considérable d'un approvisionnement sûr en électricité, exploiter le système à la limite pendant des années représente un risque considérable. Sur la base de ces réflexions, l'Elcom recommande de mettre à disposition en Suisse au moins une production hivernale telle qu'il ne soit pas nécessaire d'importer plus de 10 TWh pendant le semestre d'hiver.

Très bonne qualité des soins en Suisse

La Suisse ferait néanmoins partie du groupe des pays présentant la meilleure qualité d'approvisionnement en Europe. Comme les années précédentes, l'Elcom a calculé la qualité de l'approvisionnement en électricité en se basant sur les messages d'interruption de plus de trois minutes des 94 plus grands exploitants de réseau en Suisse. Ceux-ci représentent 88 pour cent du soutirage d'énergie en Suisse.

Les chiffres montrent toutefois que les sous-couvertures évoluent de manière disproportionnée par rapport aux surcouvertures. Les gestionnaires de réseau doivent verser des intérêts sur les excédents de couverture en faveur des consommateurs finaux, alors qu'ils peuvent facturer des intérêts sur les déficits de couverture. Les exploitants de réseau pourraient également créer sciemment des sous-couvertures afin de profiter de gains d'intérêts en raison des possibilités de financement avantageuses actuelles. L'Elcom renforcera ses activités de réduction des découverts cette année.

Tous les documents sont disponibles sur le site web de l'ElCom (www.elcom.admin.ch).

Contrôles des entreprises : La Suva dresse un bilan positif

Depuis fin mars, la Suva a contrôlé l'application des mesures de protection Covid 19 dans plus de 19 000 entreprises en Suisse. Dans 62 cas seulement, des arrêts de travail temporaires ont dû être mis en place.

Contrôles d'exploitation
©Depositphotos, Kuzmafoto

Depuis un an, la Suva contrôle surtout les chantiers ainsi que diverses entreprises artisanales et industrielles dans le cadre de la mise en œuvre des mesures Covid-19. Sur les 19 245 contrôles d'entreprises effectués de mars 2020 à fin avril 2021, les experts en sécurité n'ont dû procéder à des arrêts de travail temporaires que dans 62 cas.

Réactions rapides et communication d'égal à égal

Lors de leurs visites, les experts en sécurité de la Suva auraient pu communiquer d'égal à égal avec les entreprises et les travailleurs. C'est dans le canton de Zurich que les contrôles ont été les plus nombreux, suivi du canton de Vaud. Dans ces deux cantons, environ 2500 contrôles d'entreprises ont été effectués jusqu'à fin avril 2021. Le troisième canton le plus contrôlé est celui de Berne, avec environ 2000 entreprises. Cependant, les entreprises auraient en général réagi rapidement.

Dans l'ensemble, l'expérience a montré que la grande majorité des entreprises prennent les mesures de protection au sérieux et les appliquent de manière conséquente afin de protéger au mieux la santé de leurs employés, comme l'indique la Suva dans un communiqué.

L'obligation de porter un masque reste importante

Malgré cela, l'application systématique de l'obligation de porter un masque lors de travaux à l'extérieur, lorsque la distance de sécurité ne peut pas être garantie, ou lors de travaux à l'intérieur, s'est quelque peu relâchée récemment.

"La protection des travailleurs doit continuer à être prise au sérieux, même si le nombre de cas diminue. Il est du devoir des employeurs de continuer à appliquer les mesures de protection de manière conséquente", déclare André Meier, chef de la division Sécurité au travail et protection de la santé à la Suva.

Source : Suva

 

Fenêtres avec fonctions de sécurité automatisées

Les fenêtres des chambres à coucher dans les zones urbaines exigent de plus en plus de fonctions intelligentes. Dans son atelier du futur, la Haute école spécialisée bernoise bricole différents nouveaux prototypes de fenêtres avec des fonctions de bruit et de sécurité.

Fenêtre
Haute école spécialisée bernoise

De la "Fenêtre automatique" de la Haute école spécialisée bernoise, il existe un projet de suivi. Sous le nom de "M-Window", il continue d'être développé afin de permettre la numérisation des systèmes de fenêtres pour les consommateurs finaux.

Comme le directeur du domaine de compétences Urs Uehlinger lors des "Windays", un congrès professionnel du secteur des fenêtres et des façades en Suisse, a déclaré, les fonctions de ventilation, de sécurité et de bruit doivent être automatisées, tout en améliorant l'efficacité énergétique. L'un des défis consiste à combiner intelligemment l'insonorisation et la ventilation. Les fenêtres des chambres à coucher dans les zones urbaines, par exemple, nécessitent une telle combinaison.

Le projet initial consistait en une Étude de faisabilité sur la rentabilité des fenêtres automatiques pour la construction résidentielle. Les points essentiels sont des critères tels que la minimisation du bruit d'un entraînement de fenêtre, la recherche à l'interface avec la domotique ainsi que, par exemple, le découplage du mécanisme de verrouillage du mécanisme de rotation. Le projet durera jusqu'en 2023.

L'atelier du futur initié par la Haute école spécialisée bernoise doit constituer à cet effet un environnement de développement et de démonstration ouvert et neutre à l'échelle originale.

Source : Haute école spécialisée bernoise

La sécurité du certificat Covid est testée

Le certificat Covid sera introduit progressivement dans les cantons à partir du 7 juin. Actuellement, le Centre national de cybersécurité (NCSC) procède à différents tests de sécurité.

Certificat Covid
©Pixabay

Le 4 juin, le Conseil fédéral devrait informer sur la solution technique d'un certificat Covid suisse. Un test de sécurité publique est dirigé par le Centre national de cybersécurité (NCSC). En raison du calendrier serré, des examens aléatoires ont été menés jusqu'à présent au sein de la Confédération par le National Test Institute for Cyber Security (NTC). Afin d'étayer davantage les connaissances acquises jusqu'à présent, le système va maintenant être soumis à un test de résistance par d'autres spécialistes et personnes intéressées.

L'objectif du Public Security Test (PST) serait de tester la sécurité du certificat Covid et d'instaurer la confiance avant le déploiement public. Le Public Security Test est en cours depuis le 31 mai 2021. La Confédération souhaite que le fonctionnement et la sécurité du certificat Covid soient aussi transparents que possible.

C'est pourquoi le code source du certificat Covid est désormais disponible. public sont disponibles. Les résultats des tests effectués jusqu'à présent seront publiés dans les prochains jours. Les résultats des tests sont communiqués sur le site web du NCSC et peuvent y être saisis via le formulaire.

Source : Centre national de cybersécurité (NCSC) 

La Confédération donne de bonnes notes à la sécurité des données

En matière de protection des données, la Suisse peut s'en sortir relativement bien par rapport à d'autres pays. Les concepts d'Open Data et de Shared Data, en particulier, seraient des approches prometteuses.

Sécurité des données
©Pixabay

Un rapport de l'Institut Fédéral de la Propriété Intellectuelle (IPI) conclut que la Suisse s'en sort "relativement bien" par rapport à l'UE dans le domaine du traitement et de la sécurité des données. Par exemple, les concepts d'Open Data et de Shared Data sont fondamentalement basés sur le principe du volontariat. Ils reflètent la conception libérale de l'économie et de la culture suisses et garantissent à l'économie privée la plus grande autonomie possible, ajoute le rapport.

Ces éléments constituent des "approches prioritaires et prometteuses" pour l'échange volontaire de données factuelles dans le secteur privé. Dans ce contexte, l'IGP attire l'attention sur les changements intervenus dans l'environnement européen : un objectif commun devrait être soit de rendre les espaces de données suisses techniquement et juridiquement compatibles avec leurs homologues européens, soit de veiller à ce que les acteurs de l'économie privée de notre pays aient accès aux espaces de données européens, écrit l'IPI dans un communiqué.

Source : www.ige.ch

Médecine personnalisée : le patient simulé

Des chercheurs de l'Empa ont modélisé plusieurs centaines d'avatars sur la base de personnes réelles et les ont traités de manière expérimentale. Pour la première fois, les jumeaux numériques ont reçu un feed-back de la part de vrais patients, grâce auquel les chercheurs de l'Empa ont pu optimiser la thérapie.

Médecine

Pixabay

Pour que le dosage des analgésiques puisse être déterminé et maintenu constant pour chaque patient dans le sens d'une médecine personnalisée, des chercheurs de l'Empa, en collaboration avec une équipe de l'Université de Berne, utilisent le champ de recherche innovant des sciences informatiques et des données. L'équipe de Thijs Defraeye du laboratoire "Biomimetic Membranes and Textiles" de l'Empa à Saint-Gall développe, à l'aide de modélisations multiphysiques, un jumeau numérique du corps humain qui permet de contrôler et de prédire le déroulement de la thérapie.

Dans les modèles mathématiques sur lesquels repose ce double numérique complexe, les chercheurs ont pris en compte une multitude de variables de personnes réelles, comme l'âge et le mode de vie. En effet, l'effet d'un médicament est influencé par une multitude de paramètres physiques qui peuvent être très différents d'un individu à l'autre.

"Lors de la création d'un avatar, nous prenons par exemple en compte la manière dont le médicament est métabolisé lors du traitement dans le corps vivant et la quantité qui arrive finalement au centre de la douleur dans le cerveau de la personne", explique le chercheur Defraeye de l'Empa.

Dans les modèles mathématiques sur lesquels repose ce double numérique complexe, les chercheurs ont pris en compte une multitude de variables de personnes réelles, comme l'âge et le mode de vie. En effet, l'effet d'un médicament est influencé par une multitude de paramètres physiques qui peuvent être très différents d'un individu à l'autre.

"Lors de la création d'un avatar, nous prenons par exemple en compte la manière dont le médicament est métabolisé lors du traitement dans le corps vivant et la quantité qui arrive finalement au centre de la douleur dans le cerveau de la personne", explique le chercheur Defraeye de l'Empa.

Le traitement de la douleur par des patchs transdermiques n'est que le début du traitement assisté par avatar : En collaboration avec des cliniques et des hôpitaux, les chercheurs de l'Empa veulent maintenant optimiser d'autres thérapies, comme l'administration d'insuline pour le diabète par des jumeaux numériques.

Source : Empa

Des distributeurs automatiques de billets sécurisés

Siemens a installé dans les distributeurs automatiques de billets de la Banque Migros une centrale d'alarme qui, en cas de manipulation ou de tentative d'effraction, déclenche automatiquement la transmission d'images à la centrale.

Distributeurs automatiques de billets
Siemens

Lors de la modernisation de ses distributeurs automatiques de billets, la Banque Migros a chargé Siemens d'installer un système de sécurité moderne. Les pièces maîtresses de la centrale d'alarme SPC sont diverses possibilités de commande et de transmission orientées vers l'avenir, comme l'indique Siemens dans un communiqué. En cas de manipulation, comme une tentative d'effraction, le nouveau système de sécurité permet de transmettre une image de la situation à une centrale d'alarme.

Iwan Raz, Portfolio Consultant pour les systèmes de sécurité chez Siemens Suisse, souligne la bonne collaboration entre les spécialistes de la sécurité de Siemens et la Banque Migros.

Il est question d'un total de 100 distributeurs automatiques de billets modifiés ou nouvellement construits avec le nouveau système de sécurité. Selon Siemens, ils ont été mis en service depuis avril 2020, d'abord à Zurich, puis sur d'autres sites dans toute la Suisse. Avec cette mise à niveau de la sécurité, la Banque Migros s'assure que ses valeurs financières sont protégées 24 heures sur 24 et surveillées par une technologie de pointe.

Source : Siemens

Transports publics : toujours autant d'accidents sur les chantiers par rapport à l'Europe

Selon l'Office fédéral des transports, les transports publics se sont révélés être un moyen de transport sûr pour les passagers en 2020 également. Cependant, d'autres pays européens continuent d'enregistrer moins d'accidents sur les chantiers que la Suisse.

Accidents
Depositphotos,, Siempreverde

Après une hausse temporaire en 2019, le nombre d'accidents graves et de blessés graves dans les transports publics a de nouveau diminué en 2020. C'est ce qui ressort du Rapport de sécurité 2020 de l'OFT de l'année dernière. L'année dernière, 178 accidents graves au total ont été signalés à l'Office fédéral des transports (OFT). 27 personnes ont été tuées et 122 grièvement blessées. Parmi les victimes figurent trois passagers qui voyageaient avec les transports publics. Quatorze personnes ont perdu la vie parce qu'elles se trouvaient sans autorisation sur des installations ferroviaires, huit personnes ont perdu la vie dans des accidents impliquant des véhicules de transports publics et deux employés d'entreprises de transport sont décédés.

Beaucoup d'accidents sur les chantiers par rapport à l'Europe

Avec le "lockdown" de mars à mai 2020, décrété par le Conseil fédéral pour lutter contre la pandémie de Corona, les transports publics ont été fortement réduits. En conséquence, le nombre de passagers et les kilomètres qu'ils parcourent ont considérablement diminué. Après le "lockdown", ils ont certes augmenté à nouveau, mais sont restés inférieurs aux valeurs des dernières années. Il est difficile d'évaluer l'impact sur la sécurité. Le nombre d'accidents aurait peut-être été plus élevé sans les restrictions liées à la coronarographie l'année dernière.

Une partie considérable des accidents dans les transports publics est cependant causée indépendamment du nombre de personnes dans les transports publics, par exemple lorsque les signaux ne sont pas respectés. En comparaison avec d'autres pays européens, la Suisse obtient globalement de très bons résultats en matière de sécurité des chemins de fer, puisqu'elle occupe la deuxième place au classement général. Les accidents du travail, notamment sur les chantiers, constituent une exception. Dans ce domaine, la Suisse reste à la traîne par rapport aux autres pays européens. Cela s'explique notamment par le fait qu'en Suisse, l'exploitation se poursuit pendant les travaux de construction et de rénovation. Pour améliorer la situation, l'OFT continue de mettre l'accent sur la surveillance de la sécurité dans ce domaine.

Source : Office fédéral des transports

Que voit le SRC ?

A la mi-mai, le Conseil fédéral a notamment adopté le rapport sur l'évaluation annuelle de la menace que représente la LRens. Un point fort est également consacré aux menaces d'extrême gauche et d'extrême droite, qui prennent parfois de nouvelles formes.

Niveau de menace
Depositphotos, Gorodenkoff

Lors d'une réunion du 12 mai 2021, le Conseil fédéral a fixé le montant annuel de l'aide financière. Rapport sur l'état de la menace conformément à l'article 70 de la loi sur le renseignement (LRens). Un chapitre de ce rapport provisoire est consacré au "service de renseignement prohibé". La Suisse est toujours fortement concernée par les activités d'espionnage de l'Etat, mais aussi par celles d'acteurs non étatiques. Les autorités, le Parlement, l'armée, les instituts de recherche, les médias et différents secteurs économiques sont dans la ligne de mire. Genève se retrouve régulièrement dans le collimateur d'activités de renseignement interdites. Les services de renseignement étrangers s'en prennent également en Suisse aux critiques du régime, aux membres de l'opposition et aux membres de minorités ethniques ou religieuses.

Les groupes d'extrême droite se restructurent

Le potentiel de violence de l'extrémisme de droite et de l'extrémisme de gauche existe toujours. Les deux milieux sont bien connectés au niveau international. Les extrémistes de droite font preuve d'une certaine retenue dans l'usage de la violence, mais disposent d'une plus grande quantité d'armes et s'entraînent aux sports de combat. La structure des milieux d'extrême droite est en train de changer. En Suisse alémanique, on assiste par exemple à des regroupements et à une collaboration avec des groupes plus jeunes. Le risque d'attaques motivées par l'extrême droite est toutefois bien présent.

Plusieurs attentats à l'étranger ont montré que les auteurs de violences extrémistes franchissaient également la frontière du terrorisme. Toutefois, en Suisse, il n'existe que quelques indices isolés d'une telle évolution.

Les coronasceptiques dans le collimateur de l'extrême gauche

Les domaines thématiques des groupements d'extrême gauche peuvent être regroupés sous les mots-clés "anticapitalisme", "migration et asile", "antifascisme" et "antirépression". Ainsi, le milieu a par exemple intégré le thème des "sceptiques de Coronas" dans son répertoire, car il attribue une partie de ces personnes aux milieux d'extrême droite. Les extrémistes de gauche organisent donc régulièrement des contre-manifestations.

Un autre chapitre concerne les attaques contre les infrastructures critiques. Plusieurs services fédéraux et entreprises privées suisses ont été victimes de cyber-attaques étrangères l'année dernière. En outre, les cybercriminels diversifient constamment leurs modèles. Dans l'ensemble, la capacité d'action des organisations internationales de sécurité diminue, tandis que l'importance d'une approche multipartite augmente, conclut le rapport.

Source : SRC 

Les cyber-risques dans les infrastructures critiques

Dans son rapport annuel, le Contrôle fédéral des finances (CDF) a constaté des risques préoccupants dans les infrastructures critiques. La gestion des bâtiments de l'administration fédérale est par exemple aussi concernée.

Sécurité
©depositphotos, patron74

Le Contrôle fédéral des finances (CDF) a publié son rapport annuel 2020 et a identifié plusieurs infrastructures critiques. Ainsi, certaines banques ne respecteraient plus l'obligation d'annoncer les cyberincidents. En outre, il y a de plus en plus d'indices de cyberrisques dans la gestion des bâtiments de l'administration fédérale.

Cela concerne entre autres la mise en réseau des systèmes d'application ainsi que des lacunes dans les systèmes de sécurité et de sûreté. L'Office fédéral des constructions et de la logistique (OFCL) a reconnu les questions du CDF et a pris "des mesures immédiates pour y remédier", selon un communiqué. Une augmentation drastique des dénonciations a également été constatée. Au total, 484 annonces ont été reçues. Cette nette augmentation s'explique en grande partie par les signalements liés à la crise sanitaire.

Le rapport annuel 2020 peut être consulté sur le site web du CDF : www.efk.admin.ch

Source : CDF

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