A+A 2021 : grand intérêt de participation de la branche
Les préparatifs du salon A+A 2021 à Düsseldorf battent leur plein. Le moins que l'on puisse dire, c'est que le secteur se réjouit de "se retrouver à Düsseldorf".
Rédaction - 13 avril 2021
En octobre, le salon A+A 2021 de Düsseldorf devrait à nouveau rassembler des décideurs nationaux et internationaux sur le salon phare mondial de la sécurité et de la santé au travail. Les organisateurs du salon écrivent que l'état actuel des inscriptions à l'A+A laisse présager des "retrouvailles" à Düsseldorf. L'A+A est considéré comme le salon leader dans le domaine des équipements de protection individuelle, de la sécurité au travail et de la santé au travail. De nouveaux domaines passionnants sont également mentionnés, comme les exosquelettes innovants qui aident les employés dans leur travail.
Selon l'état actuel, une grande partie de la surface d'exposition est déjà réservée, peut-on lire dans un communiqué. "Pour nous, c'est un signal clair qui confirme l'importance de l'A+A en tant que plateforme d'échange de premier plan pour l'ensemble du secteur", explique Birgit Horn, de la direction du salon.
Le salon mondial A+A 2021 pour la sécurité et la santé au travail aura lieu du 26 au 29 octobre 2021 à Düsseldorf.
La pandémie Covid-19 a apporté et continue d'apporter une nouvelle dynamique au thème du home office. Il ne fait aucun doute qu'il peut être d'une grande utilité pour les collaborateurs et les employeurs. Mais le travail à domicile a aussi ses inconvénients.
Hansjörg Huwiler, ergonome Eur.Erg, responsable de l'équipe Corporate Health chez AEH - 12 avril 2021
La pandémie Covid-19 a considérablement augmenté la diffusion du travail à domicile. On peut s'attendre à ce que le home office continue à être plus répandu après la pandémie. Ceci parce que les collaborateurs le souhaitent et que cela fait partie de l'attractivité de l'employeur, mais aussi pour pouvoir réduire le nombre de postes de travail dans les bureaux et donc les coûts.
1.1 Droits et obligations dans le télétravail Dans le home office, le travail est effectué dans l'environnement privé, étendant ainsi le devoir d'assistance de l'employeur et l'obligation de suivre les instructions des collaborateurs à l'environnement privé. Les employeurs, et surtout les cadres, sont responsables de la protection de la santé des collaborateurs en home office et doivent prévoir des mesures adéquates : instructions appropriées, assistance, ressources matérielles nécessaires doivent être mises à disposition. Dans la situation actuelle, il est possible d'improviser temporairement. Les collaborateurs doivent suivre les instructions de l'employeur, également en ce qui concerne leur travail en home office, et donner un aperçu des conditions de leur poste de travail en home office et organiser celui-ci ainsi que leur comportement conformément aux directives.
1.2. mise en place d'un bureau à domicile Choisir le lieu de travail : Le poste de travail optimal se trouve dans une pièce spécialement conçue à cet effet, qui permet de travailler sans être dérangé et de se concentrer. Un poste de travail sans vue sur l'extérieur ou dans la chambre à coucher n'est pas adapté à un travail productif. Si l'espace est restreint dans un ménage de plusieurs personnes, il est possible de définir une pièce spécialement destinée à cet effet à certaines heures.
L'équipement de base est une table suffisamment grande et, idéalement, une chaise de bureau réglable en hauteur. Si l'on travaille longtemps sur un ordinateur portable, l'utilisation d'une souris, d'un clavier et d'un écran externes permet de prévenir les troubles posturaux. Une connexion Internet stable, rapide et sûre est également nécessaire. Si l'on travaille avec son propre ordinateur, il faut s'assurer que le pare-feu et l'antivirus sont à jour. A la maison également, les instructions de l'entreprise doivent être respectées lors de l'utilisation de données sensibles. Un bon éclairage et des mesures simples contre l'éblouissement gênant dû à la lumière du jour contribuent aussi sensiblement à un travail sans douleurs.
1.3 Organisation dans un bureau à domicile Organiser son rythme de travail personnel : Les nouveaux venus dans le home office devraient justement définir au début des horaires de travail clairs, des pauses et des périodes pour les activités de loisirs et les tâches ménagères ou la garde des enfants. Car à la maison, il n'est pas facile de se plonger dans un processus de travail productif. Et il faut de l'énergie pour faire abstraction des obligations privées. Le matin, quitter son pyjama et enfiler une tenue de travail confortable, changer de vêtements après le travail aident à établir la frontière manquante entre travail et loisirs.
Organiser le travail : Des accords doivent être conclus avec les collègues et le supérieur, mais aussi avec la famille/les colocataires. Avec des enfants en âge préscolaire à la maison, cela est difficile, voire impossible ; dans ce cas, des accords avec le partenaire sur des créneaux horaires réciproques et des accords avec le supérieur sur le travail temporaire pendant les heures creuses peuvent aider. Le travail à domicile exige beaucoup de discipline. Il est essentiel d'appliquer systématiquement les techniques de travail connues : réduire les distractions, classer les tâches par ordre d'importance et d'urgence et établir des plannings.
1.4. leadership à distance Créer des règles et un cadre clairs : Les principales questions relatives au temps de travail, à l'accessibilité et à la répartition du travail doivent être clarifiées et définies avec les collaborateurs. Il est également possible de faire confiance aux collaborateurs en home office. Des études ont montré que les collaborateurs sont plus productifs en home office et qu'ils ont tendance à travailler plus longtemps lorsqu'ils gèrent leur temps de manière autonome. Il est important de donner la marge de manœuvre nécessaire et de montrer de l'estime.
Maintenir un échange régulier : Dans la mesure du possible, les canaux de communication actuels doivent être utilisés (par exemple lors des réunions d'équipe, des entretiens individuels et des réunions de groupe de travail). En outre, il faut définir de nouveaux moyens et plates-formes de communication pour les échanges formels et informels (remplacement de la pause-café). Il faut veiller à ne pas utiliser trop de moyens différents.
Un entretien individuel régulier devrait avoir lieu avec chaque collaborateur. Le rythme devrait être fixé individuellement, car certains collaborateurs peuvent utiliser à bon escient le nouvel "espace de liberté", alors que d'autres ont plutôt besoin de plus de soutien. En posant régulièrement des questions sur l'état de santé, surtout aux collaborateurs qui travaillent pour la première fois plus longtemps en home office, il est possible d'assumer le devoir d'assistance.
L'article détaillé est à lire dans l'édition papier SAFETY-PLUS du 10 mars 2021.
"La plupart des réseaux OT sont encore aujourd'hui fermés sur eux-mêmes"
Jusqu'à présent, dans de nombreuses entreprises de production, la sécurité opérationnelle (OT) est séparée du réseau informatique. Mais avec l'interconnexion croissante, les environnements OT et IT se rapprochent de plus en plus. Cela appelle une formation de sensibilisation. Entretien avec un expert en cybersécurité de l'association SES.
Entretien : Simon Gröflin - 12 avril 2021
Monsieur Hiestand, quel est le pire scénario en cas de cyberattaque dans le secteur industriel ?
Roger Hiestand : Nous devons faire la distinction entre la sécurité IT et la sécurité OT. Dans le domaine OT, la compréhension de la sécurité informatique et en partie la technique ont quasiment dix ans de retard sur l'informatique. C'est donc aussi le plus grand vecteur d'attaque ou le pire scénario. Même les scriptkiddies, c'est-à-dire les utilisateurs sans grand savoir-faire, ont relativement peu de mal à attaquer les installations industrielles. Un exemple : dans une installation de refroidissement d'une entreprise alimentaire, on pourrait par exemple augmenter la température de cinq degrés sans que personne ne le remarque, et tous les aliments seraient gâtés. Cela va jusqu'à la commande de machine CNC. Cela peut être des millimètres lors du fraisage dans un bloc moteur, ce qui pourrait éventuellement entraîner une destruction totale du moteur. Du point de vue de l'OT, le secteur industriel reste un domaine très conservateur. Il s'agit en premier lieu d'une question de fonctionnalité, la sécurité se situant en aval : dans les installations industrielles, beaucoup de choses ne sont toujours pas cryptées. Pendant longtemps, on ne s'est pas préoccupé de la sécurité informatique, par exemple avec SNMP ou BACnet, dans l'industrie et dans la technique du bâtiment. Certes, on s'efforce de rendre les appareils ou les protocoles de communication comme SNMP v3 ou BACnet Secure plus sûrs. Mais le chemin est souvent long jusqu'à ce que les terminaux et les logiciels prennent entièrement en charge ces normes.
Pourquoi les attaques de ransomware contre les systèmes de contrôle industriels sont-elles de plus en plus fréquentes ?
Une cyberattaque dépend toujours de ce que l'on veut atteindre. Pour espionner un secret commercial, on utilise plutôt un cheval de Troie classique. On agit alors "en silence". Le dommage vient quasiment toujours après. Dans le cas d'un ransomware, l'attaquant veut extorquer de l'argent - le plus d'argent possible : or, de très nombreuses installations de commande industrielles fonctionnent encore aujourd'hui avec Windows 7 ou même Windows XP - et non pas, par exemple, avec une version actuelle (éventuellement durcie) de Windows 10. Comme les deux systèmes d'exploitation cités précédemment ne reçoivent plus de mises à jour de sécurité, une attaque par ransomware est donc devenue proportionnellement plus simple et plus efficace. Pour cela, un pirate n'a même pas besoin de faire de l'ingénierie sociale à grande échelle. Il pourrait théoriquement poser une clé USB sur le bureau d'un gardien d'immeuble et il est très probable que cette clé soit branchée pour vérifier ce qu'elle contient - et c'est à partir de cette étape que l'attaque a commencé. L'effort est donc très faible et le facteur de réussite plutôt grand, à savoir que les entreprises paient la rançon, par exemple sous forme de bitcoins, car la plupart des entreprises n'ont pas de mesures de sécurité, comme par exemple pour les sauvegardes, et sont donc tributaires du décryptage des données par l'attaquant.
Roger Hiestand, président de la commission spécialisée Cybersecurity de l'association SES, s'occupe des questions relatives à la cybersécurité.
Quels sont les vecteurs d'attaque qui représentent le plus grand risque dans le domaine OT ?
Une grande partie des réseaux dans les installations industrielles sont plats et ne disposent que de peu ou pas de mesures de sécurité. Pour illustrer, un réseau plat est comme un rail électrique. Il n'y a pas de mesures de sécurité qui empêchent de brancher quelque chose et d'obtenir du courant ; il en va de même pour ces réseaux plats. Toute personne ayant accès à un commutateur peut brancher n'importe quel appareil et rechercher les points faibles du réseau. Le problème : dans l'OT, de nombreux commutateurs se trouvent quelque part dans la cave, dans des débarras ou des colonnes montantes. Ainsi, en cas d'attaque, on passe plutôt inaperçu, car le flux de personnes est plutôt plus faible dans de tels locaux que dans un bureau animé. La structure plate (couche 2) des réseaux permet par exemple de trouver rapidement et facilement les caméras de vidéosurveillance ou les contrôleurs de ventilation et, le cas échéant, de les compromettre.
À qui incombe la tâche de protéger les réseaux industriels ?
En règle générale, dans les réseaux industriels, c'est l'installateur qui fournit l'infrastructure nécessaire. Inversement, lorsque l'installateur fournit l'infrastructure, le service informatique (s'il existe) dit souvent qu'il n'a plus rien à voir avec l'installation. Là, nous nous trouvons déjà dans une zone de tension, dans le sens de "Fire and Forget". Un système est construit, mais souvent, il n'est plus alimenté en correctifs de sécurité. Il manque également des surveillances qui permettent de détecter si, par exemple, des appareils étrangers sont connectés. Une équipe spécifique chargée de la sécurité des réseaux industriels a donc tendance à ne pas exister. Dans le meilleur des cas, si un contrat de service existe, les mises à jour de sécurité nécessaires des fabricants sont installées lors des inspections annuelles. L'opinion selon laquelle il ne faut rien changer aux systèmes qui fonctionnent (proverbe : "Never touch a running system") persiste à tort.
Existe-t-il des "experts en sécurité OT" indépendants ou des équipes d'experts qui peuvent être convoqués pour une analyse théorique/réelle concernant la segmentation du réseau et la sécurité OT générale ?
C'est précisément sur ce point que nous avons travaillé au sein de l'association SES. Notre objectif est d'aborder ces questions dans le cadre de notre travail. Nous avons élaboré des fiches techniques, des directives, des approches de bonnes pratiques et des formations pour sensibiliser à ce sujet. Comme indiqué dans une question précédente, il s'agit en premier lieu de créer une compréhension de la sécurité informatique. Une fois que cette première étape est franchie des deux côtés (installateur et donneur d'ordre), les experts en sécurité IT/OT peuvent apporter leur soutien. Et pour répondre clairement à la question : oui, il existe de tels experts indépendants. En tant qu'expert en sécurité informatique, c'est une "entreprise" relativement simple de se familiariser avec les particularités du monde OT.
A quoi faut-il faire attention lors du choix d'un fournisseur de sécurité OT ?
C'est une question difficile. Étant donné que les exigences et les possibilités sont en partie plutôt faibles, il faut certainement veiller à utiliser du matériel professionnel qui dispose d'une longue durée de vie à tous points de vue. Cela signifie qu'il ne faut pas utiliser du matériel grand public qui, par exemple, est déjà "en fin de vie" au bout d'un an. Certains fabricants proposent, dans les cas extrêmes, un cycle de vie de sept à dix ans, y compris le remplacement du matériel et les mises à jour de sécurité. Le deuxième critère à prendre en compte est celui des solutions techniques de processus. Mots-clés : sensibilisation des collaborateurs, gestion des correctifs et stratégie de sauvegarde.
L'interview détaillée est à lire dans l'édition papier de SicherheitsForum du 3 mars 2021.
Un accord de plusieurs milliards : Microsoft fournit des lunettes AR à l'armée américaine
L'armée américaine a annoncé que Microsoft fournira à l'armée des États-Unis 120 000 casques basés sur Hololens. Le contrat, d'une durée de dix ans, s'élève à 22 milliards de dollars américains.
Rédaction - 8 avril 2021
Microsoft
21,88 milliards de dollars américains : c'est le montant que Microsoft recevra de l'armée américaine pour un contrat de livraison de 120'000 casques de réalité augmentée. Comme "Communiqué de presse"L'accord devrait s'étendre sur dix ans.
Il s'agit de lunettes AR spécialement optimisées pour le combat et appelées IVAS (Integrated Visual Augmentation System). Outre un capteur GPS, elles intègrent un mode de vision nocturne et d'image thermique amélioré.
En 2018 déjà, Microsoft avait conclu un contrat avec les forces armées américaines pour le développement de prototypes de casques. Ce projet d'un milliard de dollars a été précédé d'un accord de 480 millions de dollars. La phase de production est maintenant lancée.
Source : communiqué de presse
Essais pilotes de distribution contrôlée de cannabis
Fin mars, le Conseil fédéral a adopté une ordonnance sur les essais pilotes de distribution contrôlée de cannabis non médical. Selon un communiqué du Conseil fédéral, ces essais doivent permettre de disposer d'une base scientifique solide pour prendre d'autres décisions concernant la réglementation du cannabis.
Rédaction - 8 avril 2021
Pixabay
A partir du 15 mai 2021, des demandes pour la réalisation d'essais pilotes avec du cannabis non médical pourront être déposées auprès de l'OFSP. Les études doivent fournir davantage d'informations sur la distribution contrôlée de cannabis non médical. Les études doivent également fournir des conclusions sur la santé et les habitudes de consommation des usagers. Elles doivent être examinées dans un cadre scientifique. En fin de compte, la Confédération souhaite également mesurer les effets sur le marché local des drogues illégales et sur la protection de la jeunesse.
Produits contrôlés et sensibilisation aux risques
Le cannabis proposé doit répondre à des exigences de qualité élevées et provenir de cultures biologiques, écrit la Confédération : car seule une surveillance des chaînes d'approvisionnement, de la semence à la production, permet également de contourner le marché noir. Le personnel des points de vente doit en outre être formé en conséquence et sensibilisé aux risques liés à la consommation.
Un cadre strict
Dans le cadre de l'essai pilote, les participants ne peuvent acquérir qu'une quantité limitée de cannabis par mois, et la revente ainsi que la consommation dans des lieux accessibles au public seraient interdites. Seules les personnes majeures qui consomment déjà du cannabis peuvent participer à cette étude. Les participants doivent en outre être domiciliés dans le canton dans lequel l'essai pilote est mené. L'état de santé des participants sera surveillé pendant toute la durée de l'essai.
Source : Le Conseil fédéral
La caméra intelligente pense avec les autres
Le logiciel de Seervision fait fonctionner les caméras comme si c'était la main de l'homme et simplifie les transmissions vidéo. La start-up a ses racines à l'EPF de Zurich, où des étudiants avaient autrefois développé un prototype encombrant pour les enregistrements de cours.
Rédaction - 7 avril 2021
Grâce au logiciel, plusieurs caméras peuvent être commandées par un seul PC. (Image : Seervision)
La crise de Corona a donné une forte impulsion à la vidéo en tant que moyen de communication. Des réunions, des présentations et même des événements culturels sont diffusés en ligne. Pour se distinguer parmi la multitude d'offres audiovisuelles en direct, il faut fournir une prestation de qualité. C'est pourquoi de plus en plus d'entreprises investissent dans l'équipement et les technologies nécessaires pour offrir une meilleure expérience et une qualité élevée. Seervision, une spin-off de l'ETH Zurich, le ressent également.
Seervision développe des logiciels permettant d'automatiser les caméras dans les studios. De cette manière, une seule personne peut sans effort utiliser et contrôler plusieurs caméras en même temps. "Les entreprises peuvent ainsi produire des vidéos professionnelles sans avoir à craindre la complexité de la mise en œuvre ou les coûts", explique le cofondateur et CEO Nikos Kariotoglou. C'est précisément ce que recherchent les entreprises à l'heure du télétravail.
"Le monde a basculé d'un coup vers les événements en ligne et hybrides", explique-t-il pour décrire le changement. Jusqu'à présent, la technologie de la spin-off servait surtout aux entreprises de production vidéo qui s'y connaissaient déjà en caméras et en retransmissions en direct. Depuis le début de la pandémie, de plus en plus d'entreprises de différents secteurs s'y intéressent et souhaitent mettre en place leur propre studio pour présenter leurs chiffres d'affaires en ligne de manière professionnelle. Le marché de Seervision s'est ainsi élargi d'un moment à l'autre, "nous en avons été agréablement surpris et nos entretiens de vente sont devenus beaucoup plus simples", explique Kariotoglou.
Le logiciel contrôle plusieurs caméras
Au cœur de leur solution se trouve un logiciel qui combine l'intelligence artificielle, la reconnaissance d'images et des modèles mathématiques prédictifs. Il peut anticiper le mouvement d'une personne dans l'image et orienter les caméras comme si elles étaient manipulées par des humains. Le logiciel fonctionne avec différentes caméras de différents fabricants, ce qui permet une utilisation flexible et polyvalente de la technologie. Depuis son ordinateur, une personne peut facilement contrôler l'ensemble des enregistrements vidéo, sélectionner des parties de l'image et insérer des diapositives de présentation ou des vidéos. L'application est particulièrement adaptée aux retransmissions lorsque le budget est trop faible pour une équipe entière de cameramen ou lorsque le savoir-faire technique fait défaut. Il peut s'agir de présentations commerciales, d'événements culturels comme des concerts ou même de l'enregistrement d'un match de tennis.
Le logiciel fonctionne avec différentes caméras et convient à différents événements. (Vidéo : ETH Zurich)
Le chemin qui a mené à la solution actuelle de Seervision a été marqué par différents essais et détours. C'est par hasard que Nikos Kariotoglou a obtenu son doctorat en technique de commande à l'EPF de Zurich. Pendant ses études de master en électrotechnique à l'Imperial College de Londres, il a effectué un échange à l'ETH Zurich. C'est à cette époque qu'il s'est blessé au genou en jouant au football et qu'il est resté bloqué dans le laboratoire de l'Institut d'automatique (IFA) à partir de ce moment-là. "Si cela n'était pas arrivé, beaucoup de choses auraient sans doute été différentes", dit-il en souriant. Il a bricolé des robots et s'est tellement passionné pour le laboratoire qu'il a fini par postuler pour un doctorat.
En tant que doctorant, Kariotoglou travaillait sur des caméras télécommandées et a eu l'idée de les améliorer grâce à un nouvel algorithme. Les caméras devaient réagir intelligemment au mouvement d'un sujet. Reto Hofmann, alors étudiant en master, a relevé le défi d'assembler un tel système de caméra intelligent pour les cours du directeur de l'IFA, le professeur de l'ETH John Lygeros. Le prototype, lourd et encombrant, a constitué la première pierre de la spin-off qu'ils ont fondée en 2016. Quelques mois plus tard, alors que le système prospérait, Conrad von Grebel a entendu parler de leur idée. Le propriétaire d'une société de production vidéo a rapidement rejoint la start-up en tant que cofondateur, apportant ainsi une connaissance importante du secteur.
Les fondateurs de Seervision (de gauche à droite) : Reto Hofmann (CTO), Niklos Kariotoglou (CEO) et Conrad von Grebel (CMO). (Image : Seervision)
L'échec permet d'apprendre
Au début de l'entreprise, les trois fondateurs ont développé une caméra maniable - semblable à une actioncam - ainsi qu'une suspension de caméra à commande intelligente appelée "Bungito". Ils étaient capables de reconnaître automatiquement des sujets dans l'image, de suivre leur mouvement et de pivoter dans cette direction. Cependant, les appareils n'ont jamais dépassé le stade du prototype, car l'équipe s'est rendu compte à quel point le développement de matériel destiné au marché grand public était complexe et coûteux. C'est pourquoi ils ont décidé de miser entièrement sur leur logiciel et de continuer à le développer.
"Je suis content que nous ayons changé notre idée de business". Kariotoglou est certain que les détours par les prototypes matériels étaient nécessaires et se réfère à un proverbe américain sur les entrepreneurs : "Il faut échouer plusieurs fois, car ce sont les seuls moments où l'on apprend vraiment quelque chose". Même si la spin-off dispose aujourd'hui d'un produit commercialisable et a déjà remporté quelques prix, le CEO estime que le chemin vers le succès est encore long. Ce qui le motive, c'est l'ambition "d'atteindre le point où nous pourrons croître tout en étant rentables". Il est bien possible que l'importance croissante des événements en ligne rapproche Seervision de ce point.
La Russie va-t-elle bientôt vacciner les animaux contre le coronavirus ?
La Russie a développé un vaccin contre le coronavirus pour les animaux et vient de l'autoriser. La Russie est ainsi, selon ses propres dires, le premier pays au monde à disposer d'un vaccin pour les animaux.
Rédaction - 6 avril 2021
Pixabay
L'autorité russe de surveillance de l'agriculture a fait savoir que le vaccin contre le coronavirus "Carnivac-Cov" destiné aux animaux avait été testé depuis octobre dernier, notamment sur des chiens, des chats et des visons, rapporte Keystone-sda. Des anticorps ont été détectés chez tous les animaux vaccinés.
Etant donné que le risque de transmission du nouveau coronavirus des animaux à l'homme est très faible, il n'est pas encore nécessaire de vacciner les animaux domestiques. De tels cas n'ont pas encore été enregistrés scientifiquement, selon une représentante de l'autorité russe de surveillance de l'agriculture.
Cependant, un vaccin pour les animaux pourrait éventuellement empêcher la propagation des mutations virales à l'avenir. L'autorité russe a fait référence aux visons, qui sont particulièrement sensibles à la mutation du coronavirus. Le Danemark, par exemple, a fait abattre plusieurs millions de visons dans des fermes, sous prétexte que le coronavirus avait muté chez les animaux et s'était transmis à l'homme.
Source : LID
Nouvelle réglementation sur les produits chimiques
Le haut niveau de protection dans l'utilisation des produits chimiques doit être rendu encore plus sûr en Suisse par une modification de la loi. A cet effet, le Conseil fédéral a mis en consultation une ordonnance révisée sur les produits chimiques lors d'une séance du 31 mars 2021.
Rédaction - 6 avril 2021
Pixabay
Jusqu'à présent, certains produits chimiques doivent être étiquetés dans deux langues officielles. Dans la pratique, cela signifie que dans les régions italophones du pays, des produits ne portant pas d'inscription en italien sont légalement commercialisés. A l'avenir, selon une annonce de la Confédération, la langue du lieu de vente sera toujours déterminante pour l'étiquetage de tous les produits chimiques, comme les produits phytosanitaires, les biocides, les engrais ou les produits chimiques ménagers.
Par ailleurs, la procédure de notification des nouvelles substances doit être modernisée. Jusqu'à présent, seules les substances qui ne figurent pas sur une liste de substances existantes (EINECS) doivent être déclarées avec un ensemble de données avant d'être mises sur le marché. A l'avenir, toutes les substances qui ne sont pas enregistrées dans l'UE devront être déclarées. La consultation est ouverte jusqu'au 16 juillet 2021.
Source : le Conseil fédéral
Commandement Cyber de l'armée : le Conseil fédéral prend de nouvelles décisions
D'ici début 2024, un "commandement cyber" doit être développé au sein de l'armée suisse. Les premières décisions concernant le personnel ont été prises lors d'une réunion fin mars. Le commandement Cyber doit être spécialement équipé pour les domaines d'engagement de la cyberdéfense, de la cryptologie et de la guerre électronique à partir de début 2024.
Rédaction - 1er avril 2021
Source : Bund
L'aide à la base de conduite (BAC) de l'armée doit être transformée en un "commandement cyber" militaire au début de l'année 2024. Celui-ci sera issu de l'actuelle aide au commandement de l'armée et deviendra autonome. Selon un communiqué du Conseil fédéral, l'aide à la base de conduite (BAC) assurera à l'avenir principalement les prestations informatiques de l'administration militaire.
La transformation doit se faire dans le cadre d'une organisation de projet et développer progressivement les capacités nécessaires aux nouvelles tâches. Le Conseil fédéral a nommé le divisionnaire Alain Vuitel comme chef de projet pour l'aide à la conduite. Le chef BAC ad interim jusqu'à la fin de la transformation sera Thomas Fankhauser, qui dirige actuellement la division principale Exploitation de l'Office fédéral de l'informatique et de la télécommunication (OFIT) en tant que vice-directeur. A partir de début 2024, le commandement Cyber sera responsable des domaines d'engagement de la cyberdéfense, des prestations TIC, de la cryptologie et de la guerre électronique, tandis que la BAC continuera d'assurer les prestations informatiques régulières de l'administration militaire.
L'homme de 56 ans Alain Vuitel a étudié l'économie à l'université de Neuchâtel après avoir obtenu son baccalauréat. En 1989, il est entré au service de l'administration fédérale et a exercé différentes fonctions au service de l'armée. En 2001, il a notamment suivi une formation continue à l'University of London, King's College et a obtenu à cette occasion avec succès le Master of Arts with Merit in International Studies. Le 1er janvier 2016, le divisionnaire Vuitel a été nommé chef du service de renseignement militaire et, le 1er janvier 2018, il a été confirmé en tant que chef du service de renseignement militaire & du service de protection préventive de l'armée dans le cadre du développement de l'armée (DEVA).
Source : Le Conseil fédéral
Covid-19 - Autotests : la Comco intervient
Le secrétariat de la Commission de la concurrence a été alerté d'une possible entente sur les prix des autotests Covid-19. Il a ouvert une procédure contre trois distributeurs.
Rédaction - 1er avril 2021
Pixabay
Selon son propre communiqué, le secrétariat de la Commission de la concurrence a été informé que plusieurs distributeurs avaient fait pression sur un concurrent pour qu'il augmente les prix des autotests Covid-19 des marques Joinstar, Hotgen et Lysun au même niveau que ses concurrents. Il a immédiatement réagi en ouvrant une enquête préliminaire contre l'entreprise Techcompany GmbH et deux autres entreprises qui distribuent ces produits aux pharmacies et aux laboratoires.
L'enquête préliminaire vise à clarifier l'état de la situation et à déterminer la suite à donner à cette affaire. Elle ne vise pas l'entreprise Aristos International GmbH, qui a signalé le cas au secrétariat de la Commission de la concurrence.
L'Office fédéral de la santé publique (OFSP) a récemment annoncé que les autotests seront mis gratuitement à la disposition de la population suisse à partir du 7 avril 2021.
source : Comco
Début de la saison de moto : plus d'accidents chez les jeunes ?
Une cinquantaine de motocyclistes continuent de mourir chaque année sur les routes suisses. Cette année, le nombre d'accidents chez les plus jeunes, âgés de 15 à 17 ans, pourrait augmenter. La raison : depuis cette année, les jeunes ont accès à des motos plus puissantes.
Rédaction - 31 mars 2021
Pixabay
Certes, les motocyclistes ne parcourent qu'environ trois pour cent de tous les kilomètres parcourus par les véhicules à moteur sur les routes suisses, comme l'indique le Bureau de prévention des accidents (BPA) dans un communiqué. Il est intéressant de constater qu'un quart des accidents de la route les plus graves survenant chaque année sont encore imputables à des motocyclistes. Chaque année, plus de 1000 motards se blessent gravement et 50 perdent la vie. Mais en règle générale, ce sont les jeunes de 15 à 17 ans qui sont les plus touchés. Selon le BPA, ceux-ci ont un risque d'accident deux fois plus élevé que les 30-39 ans. Leur comportement aurait aussi tendance à être plus risqué, car ils contrôlent moins bien leurs impulsions et ont plus tendance à se sous-estimer au volant.
Possible augmentation des accidents graves chez les jeunes
Le BFU soupçonne même une augmentation des accidents graves de moto chez les jeunes. La raison : depuis cette année, les jeunes de 15 et 16 ans ont désormais accès aux machines de 125 cm3. Mais avec des machines plus puissantes et plus rapides, le risque d'accident et de blessures plus graves augmente également. Il est donc très important que les jeunes motards suivent une formation de conduite approfondie qui les sensibilise aux dangers spécifiques à la moto, explique Christoph Jöhr, expert en motocyclisme au BFU. "Le problème, c'est que beaucoup s'en tiennent au cours pratique de base obligatoire et renoncent - contrairement à la conduite automobile - à une formation approfondie dans une auto-école", poursuit Jöhr.
Les principaux conseils pour une conduite moto en toute sécurité :
Conduire de manière préventive et défensive
Toujours s'attendre à être ignoré
Ne pas couper les virages et s'entraîner régulièrement à freiner correctement
Porter un équipement de protection - même sur de courtes distances
Conduire une moto avec ABS (système antiblocage) - y veiller aussi pour les motos d'occasion
Jeunes motards : se former le plus rapidement et le plus complètement possible dans une école de conduite moto
Source : BFU
World Backup Day : sécurité accrue dans le cloud
Une perte de données est un cauchemar pour toute entreprise. Le 31 mars rappelle chaque année comment les données doivent être sauvegardées de manière complète. Selon une étude de Techconsult, c'est surtout l'utilisation du cloud qui augmente.
Rien qu'en Allemagne, selon une étude de Techconsult, 42% des entreprises misent sur le cloud pour l'archivage de leurs données. En soi, l'archivage dans le cloud est une chose simple et pratique, car les processus se déroulent en arrière-plan sans que l'on s'en aperçoive. Toutefois, les entreprises, qui misent encore relativement peu sur le cloud, ont aussi des préoccupations en matière de sécurité. Le fournisseur de cloud Mimecast tente de dissiper ces doutes dans un communiqué. Selon lui, celles-ci sont généralement infondées. Le fournisseur de stockage anglais, qui mise surtout sur la gestion des e-mails basée sur le cloud, cite surtout l'avantage de sécurité comme point de repère auquel on peut réfléchir si l'entreprise veut miser davantage sur le cloud.
Sécurité et coûts
La question de la sécurité empêche de nombreuses entreprises d'utiliser le cloud. Dans une étude menée par Mimecast, 44 % des personnes interrogées ont déclaré avoir des doutes quant à la sécurité du cloud. Par rapport aux serveurs des entreprises, les systèmes basés sur le cloud sont en principe considérés comme très sûrs. Selon le fournisseur, les données sont cryptées de manière complexe. En outre, les données sont généralement stockées dans plusieurs centres de données. En cas de défaillance d'un centre de données, les données sont généralement toujours disponibles.
Cependant, environ 30 % des personnes interrogées en Allemagne indiquent dans le communiqué que les solutions de cloud computing pour l'externalisation des données sont encore trop chères pour elles. Mimecast estime que la perte de données coûte généralement plus cher aux entreprises que les coûts initiaux d'une solution de cloud computing.
Une chose est sûre : le nombre d'attaques de ransomware et de phishing a énormément augmenté en 2020. Un archivage fiable des e-mails et des données importantes de l'entreprise fait partie du programme obligatoire. Les cyber-attaques ont fortement augmenté l'année dernière, en particulier dans les petites PME, mais aussi dans le secteur industriel. Sous forumde sécurité.ch vous trouverez une série de Conseils pour la prévention des ransomwares.