Gregor Erismann renforce la direction d'Exeon

L'entreprise zurichoise de cybersécurité Exeon se dote d'un nouveau Chief Marketing Officer en la personne de Gregor Erismann. Gregor Erismann est un membre de la direction de Namics.

Exeon

L'entreprise suisse de cybersécurité Exeon, spécialisée dans les réseaux et infrastructures informatiques, s'est adjoint les services d'un membre de la direction de Namics en la personne de Gregor Erismann. Depuis février, Erismann est le nouveau Chief Marketing Officer (CMO) d'Exeon et élargit depuis lors la direction de l'ancienne spin-off de l'EPFZ.

Erismann est un professionnel de la communication et du marketing et travaillait chez Namics depuis 2014, en tant que Chief Marketing Officer et membre de la direction depuis 2016. Dans ce rôle, il était responsable de la prospection du marché en Allemagne et en Suisse, notamment de l'acquisition de clients et du développement des réseaux de partenaires, selon le communiqué d'Exeon.

"Une cybersécurité globale est très pertinente pour les entreprises afin d'assurer la continuité de leurs activités et de protéger les données sensibles", explique Gregor Erismann à propos de ses nouvelles fonctions. "La manière dont Exeon aide les entreprises à se défendre contre les cyber-attaques grâce à l'intelligence artificielle et à rendre ainsi le monde informatique plus sûr m'inspire et m'enthousiasme", poursuit Gregor Erismann.

Vaccin Covid : la Confédération signe trois nouveaux contrats

La Confédération a conclu un contrat avec l'entreprise pharmaceutique allemande Curevac et le gouvernement suédois pour la livraison de cinq millions de doses de vaccin. La population suisse aura ainsi accès à deux autres vaccins Covid-19 - pour autant que les phases de tests cliniques et l'autorisation de Swissmedic se déroulent avec succès. Parallèlement, le gouvernement s'assure six millions de doses de vaccin supplémentaires de Moderna.

Vaccin

Étant donné que le développement et la disponibilité des vaccins continuent de susciter des incertitudes, la Confédération a conclu un nouveau contrat avec l'entreprise pharmaceutique allemande Curevac et le gouvernement suédois pour la livraison de cinq millions de doses de vaccin. La Confédération a également signé un contrat préliminaire avec Novavax pour six millions de doses de vaccin.

Fonctionnement de Curevac et Novavax

Comme Pfizer/Biontech et Moderna, Curevac mise sur la nouvelle technologie ARNm : l'ARNm est une sorte de molécule messagère qui porte avec elle les instructions de construction pour la fabrication des protéines. Celui-ci transmet aux cellules de l'organisme les informations nécessaires sur la manière de produire une protéine virale. Dès que la protéine est produite dans le corps, le système immunitaire la reconnaît comme étrangère à l'organisme et produit ainsi des anticorps contre le virus. Le vaccin de Novavax contient la "protéine spike" du virus Covid-19. Le système immunitaire produit des anticorps contre la protéine, préparant ainsi le corps à une infection par le virus Covid-19.

Boîtes supplémentaires de Moderna

Si l'homologation se déroule avec succès et que Swissmedic accorde l'autorisation, Curevac livrera probablement la Suisse à partir du deuxième trimestre 2021. Pour les pays non membres de l'UE que sont la Norvège, l'Islande et la Suisse, la Suède commandera les doses et les revendra aux pays concernés sans faire de bénéfices, selon la Confédération.

Comme Curevac, le vaccin de Novavax se trouve actuellement dans sa dernière phase de test. Dès que la signature finale du contrat avec Novavax aura eu lieu, le vaccin à base de protéines pourra être livré en Suisse à partir du deuxième trimestre 2021.

En outre, la Confédération a conclu avec Moderna un autre contrat portant sur six millions de doses de vaccin supplémentaires. La quantité de livraison convenue passe ainsi à 13,5 millions de doses. Le vaccin Moderna est déjà autorisé par Swissmedic et dispose d'une efficacité de 95 pour cent.

Source : Der Bund

Les cinq principales mesures de sécurité pour 2021

Le cabinet de conseil mondial Du Pont Sustainable Solutions (DSS) a mené une enquête sur les meilleures pratiques en matière de sécurité dans différents secteurs en Europe. Selon le rapport, la crise Corona a généralement entraîné une baisse des interactions personnelles en matière de sécurité.

Sécurité
Pixabay

Le cabinet de conseil mondial EHS Du Pont Sustainable Solutions (DSS) a interviewé des professionnels de la sécurité dans différents secteurs en Europe qui ont réussi à surmonter la crise. Le rapport vise à montrer dans quels efforts les organisations réussissent habituellement et où elles échouent le plus souvent. En général, la participation aux activités de sécurité et aux normes est très élevée. Mais il y a aussi des points faibles. Selon le rapport, seuls 46 pour cent des incidents examinés font l'objet d'une enquête complète et de mesures correctives.

En ce qui concerne la formation et la reconnaissance des performances en matière de sécurité, les participants à l'enquête indiquent que les incidents ne sont entièrement traités que par neuf pour cent des entreprises. En Allemagne par exemple, selon l'étude, la nécessité de réduire les contacts directs au cours des douze derniers mois a généralement entraîné une baisse des interactions personnelles en matière de sécurité.

Cinq mesures de sécurité pour 2021

Les auteurs de l'étude concluent que les entreprises devraient sensibiliser leur personnel à la sécurité et à la gestion des risques par le biais de formations et de coaching. De manière générale, la sécurité devrait être renforcée en deuxième lieu, afin que les personnes soient impliquées de manière plus ciblée dans les processus de risque. Troisièmement, les efforts déjà fournis en matière de sécurité doivent être davantage encouragés et sollicités par un renforcement positif. La discipline au sein de l'entreprise doit être immédiatement améliorée selon des mesures définies, afin d'intervenir plus efficacement en cas d'incidents et de mesures correctives. La cinquième mesure consiste à intégrer davantage de changements psychosociaux et extra-professionnels dans les programmes de gestion des risques.

Source : Du Pont Sustainable Solutions

 

Nouvelle règle suisse sur les masques communautaires

L'Association suisse de normalisation (SNV) a publié, en collaboration avec des experts, une feuille de normes suisses sur les masques dits "communautaires". Mais les masques en tissu ne protègent toujours que l'entourage.

Masques de la communauté
©depositphotos/junpinzon

Alors que les masques FFP2 sont déjà obligatoires dans certaines régions d'Europe, les masques en tissu continuent de jouir d'une grande popularité dans notre pays. La question se pose toujours, qui et dans quelle mesure ces masques protègent. Entre-temps, l'Association suisse de normalisation (SNV) a publié fin novembre, en collaboration avec des experts, un document normatif visant à définir les exigences de base pour les masques dits communautaires et leurs méthodes de contrôle.

La règle suisse est la suivante "SNR 30000:2021 Masques pour la communauté - Exigences essentielles et méthodes d'essai". et concrétise les recommandations de la Swiss Covid Task Force avec les exigences naturelles pour les masques de la Communauté en matière de résistance aux éclaboussures/gouttes, d'efficacité de filtration et de résistance respiratoire. Au niveau européen, on travaille déjà sur une telle fiche de normalisation, pour laquelle le récit de la SNV représente désormais un "document de base solide".

Les masques communautaires qui répondent aux exigences de la norme SNR 30000 peuvent ainsi être indiqués par le fabricant comme auto-déclaration. Sur l'emballage, on peut désormais lire par exemple : "Le masque communautaire répond aux exigences de la SNR 30000".

Selon la SNV, les masques communautaires présentent certes une capacité de filtrage aussi élevée que les masques hygiéniques. Toutefois, les deux types de masques protègent principalement l'environnement et moins les porteurs eux-mêmes. Ceux qui souhaitent se protéger encore plus fortement contre une infection à Corona devraient opter pour un masque FFP2. Mais même dans ce cas, il est important que le masque couvre le nez, la bouche et le menton et qu'il se termine au niveau des joues.

Source : SNV

5000 sirènes testées aujourd'hui

Afin de garantir une transmission fiable de l'alarme à la population, les sirènes sont testées chaque année. Le mercredi 3 février, des tests de sirènes auront donc lieu une fois de plus toute la journée en Suisse. Les canaux Alertswiss seront également testés à cette occasion.

Alertswiss
Tony Baggett, Fotolia

Ce mercredi, 5000 systèmes d'alarme seront testés dans toute la Suisse. Comme les deux années précédentes, les "Alertswiss"canaux" ont été testés. Selon l'OFPP, le nombre d'utilisateurs de sirènes mobiles a récemment atteint 680 000. Il existe environ 5000 sirènes d'alarme générale dans toute la Suisse. Selon l'Office fédéral de la protection de la population (OFPP), 2200 autres sirènes mobiles permettent d'atteindre l'ensemble de la population en Suisse.

Selon le communiqué sur les sirènes, le signal "Alarme générale", un hurlement d'une minute qui monte et descend régulièrement, sera déclenché à 13h30. Si nécessaire, le test des sirènes peut être poursuivi jusqu'à 14h00. Parallèlement, chaque canton diffuse un message d'information via "Alertswiss". Dans les zones proches en aval des ouvrages d'accumulation, l'alarme-eau est testée à partir de 14h15 et jusqu'à 15h00 au plus tard. Le signal consiste en douze sons graves continus de 20 secondes chacun, espacés de dix secondes chacun.

Cette année, les sirènes mobiles ne seront pas testées sur des itinéraires préprogrammés. Il s'agit de décharger le personnel de la protection de la population, qui est fortement impliqué dans la lutte contre la pandémie.

Plus d'utilisateurs d'Alertswiss

Le nombre d'utilisateurs d'Alertswiss n'a cessé d'augmenter ces derniers temps, écrit l'OFPP. Alors qu'en février 2020, l'application Alertswiss comptait 490'000 utilisateurs actifs, ce nombre a augmenté de 40% pendant la pandémie pour atteindre 680'000.

Pendant la pandémie Covid-19, il s'avère qu'Alertswiss rend de bons services en fournissant des informations différenciées, par exemple en publiant des règles de comportement ou des mesures de pandémie en vigueur dans les cantons. Parallèlement au premier déclenchement de l'alarme générale par les sirènes, un message d'information sera déclenché sur les téléphones portables le 3 février 2021.

Source : Office fédéral de la protection de la population OFPP

Sur la piste du Sars-CoV-2 dans les téléphériques

Wo lauern die grössten Infektionsgefahren? Wie kann man sich und andere noch besser schützen? Wissenschaftler in aller Welt arbeiten daran, das Wissen über Covid-19 zu erweitern – auch an der Empa. Mit Messungen und Simulationen nehmen Forscher nun Gondeln und Seilbahnkabinen in Skigebieten unter die Lupe.

Infektionsgefahren
Pixabay

Covid-19 ist schwer einzuschätzen, und komplexe mathematische Modelle, die Infektionsrisiken beziffern, sind letztlich Versuche, sich der Realität anzunähern – auch im Fall von Skigebieten und den vielen Menschen, die sich dort tummeln. Deshalb begann das Team um Ivan Lunati von der Empa-Abteilung «Multiscale Studies in Building Physics» seine Arbeit just in dieser Wirklichkeit: in Seilbahnkabinen und -gondeln der Bergbahnen Engelberg-Trübsee-Titlis (BET).

Weniger Passagiere = geringeres Risiko

Doch was ist mit der Emissionsrate an Erregern? Ein kniffliger Punkt, so Lunati, weil manche Eigenschaften von Sars-CoV-2 noch ungeklärt sind. Zudem hängt der Ausstoss bekanntlich auch vom Verhalten eines infizierten Menschen ab. Atmet dieser ruhig, oder ist er vom Skifahren so angestrengt, dass er heftig schnauft? Lacht er, spricht er – und wenn ja, laut oder leise? Gute Daten dazu sind laut Lunati derzeit rar. Noch dazu sei physikalisch nicht vollständig geklärt, wie sich Tröpfchen und Aerosole in einem Raum exakt ausbreiten.

Welche konkreten Empfehlungen leiten sich aus der Untersuchung ab? Neben dem naheliegenden Ratschlag «Bitte lüften!» lohnt es sich auch, die Anzahl der Passagiere pro Fahrt zu begrenzen. «Das wird in Skigebieten ohnehin schon gemacht und ist auf jeden Fall die richtige Strategie», so Lunati.

Husten im Visier der Wissenschaft

Mit dem Seilbahnkabinenhersteller CWA in Olten, der die Forschung verfolgt und unterstützt hat, sind bereits Gespräche über eine Kooperation im Gange. «Das Thema Luftaustausch wurde bislang eher stiefmütterlich behandelt», sagt Massimo Ratti. Daten wie diejenigen von der Empa, so der «Chief Technical Officer» von CWA, seien da wirklich hilfreich – nicht nur in der aktuellen Lage, sondern auch mit Blick auf künftige Seilbahnen im öffentlichen Nahverkehr. Dort sind die Ansprüche schliesslich noch höher als in Skigebieten, erklärt der Fachmann: «Wir wären sehr daran interessiert, bei einem Forschungsprojekt für Kabinen mit noch besserer Luftzirkulation mitzumachen.»

In Zukunft wollen die Empa-Forscher zudem die Datengrundlage für den Ausstoss von Viren verbessern – mit einer «Hust-Maschine», die sie in ihrem Labor entwickelt haben. Aus zwei Zylindern, vergleichbar mit Lungenflügeln, gelangt über Schläuche spezielle Druckluft in einen «Kopf»: aufgeheizt auf Körpertemperatur, angereichert Feuchtigkeit und Tröpfchen, deren Verbreitung dann zwei Kameras aufzeichnen – geeignet auch für Tests von künftigen Schutzmasken.

Source : Empa

Obama : les forces de sécurité mal préparées à l'assaut du Capitole

L'ex-président américain critique les forces de sécurité à Washington. Lors de l'attaque contre le bâtiment du Parlement à Washington, il a été surpris de voir à quel point les services de sécurité étaient mal préparés.

Forces de sécurité
©depositphotos, palinchak

Trois semaines après l'attaque du Capitole par des partisans de Donald Trump, l'ancien président américain s'est montré critique envers l'intervention de la police. Lors de l'assaut contre le bâtiment du Parlement, il a surtout été surpris par le manque de préparation des forces de sécurité, a déclaré le démocrate de 59 ans à la ZDF dans une interview pour l'émission "heute journal". J'ai eu du mal à croire que la police du Capitole et nos forces de sécurité n'aient pas pu prévoir cette tempête", a-t-il déclaré.

Lors de l'attaque du Capitole le 6 janvier, des centaines de partisans de Trump ont pris d'assaut le bâtiment avec une grande violence. Dès le lendemain de l'attaque contre le Capitole, Obama avait parlé d'un "moment de grand déshonneur" et d'une "honte pour notre nation".

Source : Der Spiegel

Une carte interactive montre les offres de mobilité partagée en Suisse en temps réel

Une application interactive de l'Office fédéral de l'énergie (OFEN) montre la disponibilité et l'emplacement des véhicules de mobilité partagée en Suisse. Les données peuvent être connectées gratuitement dans leurs systèmes et applications par d'autres fournisseurs de mobilité sous la licence d'utilisation Opendata "O-By".

 Office fédéral de l'énergie

L'Office fédéral de l'énergie (OFEN) a lancé une plateforme ouverte destinée à soutenir une plus large diffusion de la mobilité partagée. Sur le site sharedmobility.ch indique en temps réel l'emplacement des véhicules, dont les vélos et trottinettes électriques de nombreux fournisseurs tels que Airbie, Bird, Carsharing et Mobility.

Le projet a été lancé en collaboration avec l'Office fédéral de l'énergie (OFEN), le programme Energie Suisse et différents fournisseurs de share-mobility. Selon l'OFEN, d'autres fournisseurs d'e-mobilité peuvent s'y joindre à tout moment. Les données sont basées sur des données ouvertes et peuvent donc être utilisées par exemple pour les planificateurs d'itinéraires des fournisseurs de transports publics sous la licence d'utilisation "O-By". Les fournisseurs de mobilité peuvent utiliser ces données dans leurs propres applications sans devoir convenir d'une interface de données spécifique avec chaque fournisseur de partage.

Actuellement, montre www.sharedmobility.ch la disponibilité et les emplacements des prestataires de mobilité partagée suivants : Airbie, Bird, Bond, Carvelo2go, Donkey Republic, Edrive Carsharing, Mobility, Nextbike, Pick-e-Bike, Publibike, Rent a Bike, Tier, Voi et Zisch.

Source : Office fédéral de l'énergie

Plate-forme de connaissances pour les personnes atteintes du Covid et souffrant de séquelles à long terme

Certains patients concernés par le Covid-19 souffrent encore aujourd'hui de séquelles à long terme. C'est pourquoi Lunge Zürich a créé une plate-forme en ligne afin de favoriser l'échange d'expériences et de connaissances entre les personnes concernées et les spécialistes.

Conséquences à long terme

De nombreux patients atteints de la maladie de Corona souffrent des conséquences à long terme de la maladie. Même les personnes touchées par des symptômes légers font état de complications survenant plus tard. Mais les patients "Long Covid" se sentent souvent abandonnés avec leurs craintes, leurs plaintes et leurs questions, comme l'indique Lunge Zürich dans un communiqué.

Les milieux spécialisés manquent toujours de lieux d'accueil et de thérapies adaptées. C'est pourquoi l'ancienne Ligue pulmonaire (aujourd'hui : "Lunge Zürich"), a créé la plate-forme en ligne "Altea" a été créé.

La plate-forme ne doit pas seulement aider les personnes concernées à répondre à des questions médicales, mais aussi être un point de contact général permettant aux patients atteints du syndrome de Long-Covid d'échanger entre eux. En outre, les médecins, les thérapeutes et les chercheurs pourront mettre en commun de nouvelles connaissances afin de sensibiliser davantage le public aux conséquences à long terme du coronavirus et de mieux documenter les symptômes qui l'accompagnent. Dans un deuxième temps, Altea devrait également devenir un véritable service et centre de conseil.

Source : Lunge Zürich

www.altea-netzwerk.ch
www.lunge-zuerich.ch/altea-netzwerk

Cybersécurité des PME : une sensibilisation accrue est nécessaire

Les PME suisses continuent de sous-estimer le danger des cyberattaques. Or, pour réduire plus nettement de tels risques, il faudrait davantage de mesures de sensibilisation et une préparation aux scénarios d'urgence, comme le concluent la ZHAW et Allianz Suisse dans une étude commune.

Cyberattaques
© depositphotos

Selon une étude de la ZHAW et d'Allianz Suisse, de nombreuses PME sous-estiment encore le risque de cyberattaques contre leur propre entreprise. Pour réduire davantage de tels risques, il faudrait davantage de mesures de sensibilisation et la préparation de scénarios d'urgence. Grave : selon l'étude, les collaborateurs ne considèrent souvent pas leur propre entreprise comme suffisamment importante pour représenter "une cible valable". Cette attitude pourrait inciter les collaborateurs à ne pas être suffisamment vigilants.

Les collaborateurs se sentent souvent impuissants en cas d'attaque

Or, les cybercriminels profitent souvent de cette occasion pour tenter de s'infiltrer dans le système de l'entreprise via des logiciels malveillants ou d'obtenir des mots de passe. Les risques augmentent précisément à l'heure actuelle, où de plus en plus de collaborateurs travaillent à domicile. Les aspects techniques tels que l'accès externe au réseau de l'entreprise jouent généralement un rôle. D'autre part, l'échange direct avec les collaborateurs est également plus difficile, ce qui rend les collaborateurs plus vulnérables aux e-mails suspects.

Les entreprises doivent impliquer activement leurs collaborateurs

Les collaborateurs se sentent souvent relativement impuissants en cas de détection d'une attaque et partent du principe que des spécialistes les aideront de toute façon, conclut le rapport. Les résultats de l'étude montrent toutefois aussi que les PME disposent en général d'une bonne culture d'entreprise avec une forte orientation vers les solutions, ou que les collaborateurs veulent souvent aider à gérer un sinistre.

Les auteurs de l'étude formulent une série de recommandations : Celles-ci comprennent également davantage de mesures d'information au sein des PME afin de les sensibiliser. En outre, les entreprises devraient élaborer des stratégies pour faire face à d'éventuelles attaques et pannes de systèmes informatiques et s'entraîner à ces scénarios. L'étude conclut que les entreprises devraient impliquer activement leurs collaborateurs dans le développement de stratégies de solution correspondantes.

Selon la ZHAW, l'étude a utilisé la technique d'interview dite de la "métaphore profonde", dans laquelle les personnes interrogées ont dû choisir différentes images afin d'explorer les représentations et les attitudes vis-à-vis de différents aspects de la cybercriminalité.

Lire l'étude complète

Source : ZHAW

 

 

Emotet : les forces de l'ordre démantèlent un énorme botnet

Europol et le FBI ont collaboré pour faire tomber un botnet contenant le logiciel malveillant Emotet. Le réseau de chevaux de Troie est actif depuis plus de deux ans. En Suisse également. Dernièrement, la police cantonale bernoise a également été touchée.

Emotet
© Pixabay

Le FBI et Europol ont pris ensemble le contrôle d'une énorme infrastructure de botnet et l'ont fait tomber. Selon un porte-parole d'Europol, "Emotet" a été l'un des "instruments les plus dangereux" de ces dernières années pour les cyberattaques.

A cette époque, Emotet circulait déjà en tant que maliciel. Dernièrement a averti également le Centre national suédois de cybersécurité (NCSC, anciennement Melani) contre les e-mails malveillants.

Actif depuis plus de deux ans

Ces derniers mois, Emotet a également souvent été utilisé dans des courriels falsifiés dont l'expéditeur était la "police cantonale" ou une prétendue administration publique. La plupart du temps, Emotet apparaît en annexe des courriels sous la forme d'un fichier zip ou d'un document Word protégé par un mot de passe. Dès que l'accès illégal à un système était possible, celui-ci était revendu dans le réseau à des cybercriminels afin qu'ils puissent à nouveau introduire leurs propres chevaux de Troie.

Selon Europol, les enquêteurs internationaux ont désormais pris le contrôle de l'infrastructure de l'ensemble du réseau de cyberlogiciels et l'ont neutralisée. L'opération a duré plus de deux ans et huit pays ont participé à l'enquête.

Le maliciel était également caché dans de fausses factures ou de prétendues informations sur Covid-19. En janvier, la police cantonale bernoise, entre autres, a été touchée. Des courriels ont été envoyés qui, à première vue, indiquaient la police cantonale bernoise, mais qui, à y regarder de plus près, ne présentaient généralement pas d'adresses d'expéditeurs authentiques.

Source : Europol

La Confédération prend en charge les frais de test pour les personnes sans symptômes

Le 27 janvier 2021, le Conseil fédéral a pris une série de décisions pour endiguer la pandémie. Les frais de test des personnes ne présentant pas de symptômes sont désormais pris en charge par la Confédération afin de protéger les personnes particulièrement vulnérables. De même, la période de quarantaine de dix jours peut désormais être raccourcie si la personne se fait tester après sept jours et que le résultat est négatif.

Coûts du test
Pixabay

Comme l'écrit le Conseil fédéral dans un communiqué, la situation de la pandémie en Suisse ne se détend toujours que lentement. Le nombre de nouvelles infections ne diminue pas non plus. Toutefois, le nombre d'hospitalisations et de décès a diminué. La situation tendue dans les unités de soins intensifs évolue moins. Cette charge est toujours "aussi élevée", car la proportion de nouvelles variantes du virus double chaque semaine.

Tester, tester ... tester

Comme il existe de nombreuses personnes susceptibles de transmettre le Covid-19 qui ne présentent aucun symptôme particulier, la Confédération a autorisé depuis la mi-décembre le dépistage des personnes dans les maisons de retraite et de soins, les hôtels et sur le lieu de travail, afin que davantage de personnes soient testées pour protéger les personnes particulièrement vulnérables. La Confédération prend désormais en charge les coûts de ces tests. Si une personne est testée positive, un test PCR doit également être effectué et le résultat doit être communiqué. Les tests peuvent être effectués sur place et par le personnel lui-même.

Le site stratégie de test avancée sera également adapté dans la nouvelle ordonnance 3 Covid-19, qui entrera en vigueur le jeudi 28 janvier 2021. En outre, à partir du 1er février, la Confédération prendra en charge les coûts des vaccinations effectuées par les pharmaciens afin de permettre aux cantons d'intégrer les pharmacies dans l'organisation des vaccinations.

Quarantaine raccourcie en cas de test négatif

La modification de l'ordonnance Covid 19 comprend une série d'autres mesures. Jusqu'à présent, en ce qui concerne l'obligation de quarantaine, il était stipulé qu'une personne devait se soumettre à une quarantaine de dix jours à compter de son dernier contact avec une personne. Désormais, si la personne concernée effectue un test rapide d'antigène ou un test PCR à partir du septième jour et que le résultat est négatif, la quarantaine ordonnée par le canton peut être interrompue de manière anticipée. Ces frais de test restent à la charge de la personne. La personne doit toutefois rester dans son logement ou dans un hôtel jusqu'à la fin effective de la quarantaine (dix jours).

Plus de Contact Tracing pour les personnes entrant dans le pays

Les personnes arrivant d'une zone à risque doivent désormais présenter un test PCR datant de moins de 72 heures. Ils entrent ensuite dans une quarantaine de dix jours, qui peut désormais prendre fin au bout de sept jours en cas de résultat négatif d'un test rapide d'antigène ou d'un test PCR.

Pour les voyages en avion en provenance de pays qui ne font pas partie de la zone à risque, un résultat PCR négatif doit également être obtenu avant l'embarquement dans l'avion. En outre, toutes les données de contact des voyageurs en provenance de pays à risque seront désormais enregistrées sur un formulaire de voyage électronique. La Confédération écrit que cela permettra à l'avenir de retracer plus facilement et plus rapidement les contaminations. Ces nouvelles règles de quarantaine et d'entrée en Suisse entrent en vigueur le 8 février.

Il existe désormais aussi Amendes d'ordreLes sanctions peuvent aller de 50 à 200 francs, selon l'infraction commise. Les personnes qui ne portent pas de masque dans les transports publics, les gares publiques ou les arrêts de bus, par exemple, peuvent être amenées à passer à la caisse. Des amendes d'ordre peuvent désormais également être infligées en cas de participation à des manifestations privées interdites.

Source : le Conseil fédéral

 

 

get_footer() ;