Le conseiller fédéral Alain Berset s'entretient avec les ministres de la santé

Le conseiller fédéral Alain Berset a participé hier à une réunion ministérielle virtuelle pour discuter de la vaccination Covid-19 et des stratégies de vaccination. Selon lui, une étroite concertation au niveau international est particulièrement importante pour les questions transfrontalières.

Vaccination
Pixabay 

A l'invitation du ministre français de la Santé Olivier Véran, le conseiller fédéral Alain Berset a participé hier à une réunion ministérielle virtuelle sur le thème des stratégies de vaccination Covid-19. Les ministres de la Santé Roberto Speranza (Italie) et Salvador Illa (Espagne), ainsi que d'autres représentants de haut niveau d'Allemagne, du Luxembourg, des Pays-Bas et de Belgique ont notamment participé à cette rencontre.

Les discussions ont porté sur les stratégies nationales de vaccination, les recommandations de vaccination, les campagnes de vaccination, les questions logistiques et la planification de la vaccination. Les aspects transfrontaliers ont également été abordés. Dans ce contexte, le conseiller fédéral Berset a présenté la stratégie de vaccination suisse et informé sur l'état actuel des travaux en Suisse.

Dans une déclaration finale commune, les ministres de la Santé ont souligné l'importance de la coopération et de l'information mutuelle.

Une étroite collaboration avec les pays voisins et d'autres partenaires européens ainsi qu'entre les autorités d'autorisation sera très importante en ce qui concerne les stratégies de vaccination. Il s'agit notamment de trouver de bonnes solutions pour les frontaliers et pour d'autres questions transfrontalières. L'échange étroit au niveau international sera donc poursuivi à l'avenir.

Source : OFSP

 

Le Congrès de la sécurité à nouveau à la Swissbau 2022

La prochaine édition de Swissbau 2022 aura lieu en même temps que l'intégration des principaux exposants en matière de sécurité. Mais Sécurité Lausanne est désormais annulée. Un format romand après Swissbau n'est toutefois pas encore abandonné.

Congrès sur la sécurité

Tous les voyants sont au vert pour le prochain congrès sur la sécurité, qui se tiendra à nouveau lors de Swissbau 2022. Des entreprises suisses et des constructeurs d'installations de sécurité SES ainsi que des représentants de l'organisation du salon se sont rencontrés à cet effet cet été lors d'un atelier commun. Le Congrès intégré de la sécurité s'adresse avant tout aux spécialistes de la sécurité, mais aussi aux architectes, aux planificateurs, aux exploitants, aux propriétaires et aux investisseurs.

Public romand attendu

Afin d'inviter davantage de spécialistes de la sécurité de Suisse romande à Bâle, certains modules du congrès seront traduits simultanément en français. Ceci également dans le contexte de l'annulation de Sécurité Lausanne. L'édition romande ayant déjà dû être reportée de la fin de l'automne 2020 à juin 2021, un "format complémentaire" est à l'étude. Celui-ci sera évalué après la Swissbau 2022 en Suisse romande.

Le bilan est toutefois encourageant, comme l'indique le communiqué de Swissbau. Les exposants soutiennent à 100 % l'intégration de la sécurité dans Swissbau et sont prêts pour le duo de salons. Le thème de la sécurité doit également être accompagné pendant la Swissbau par le biais de diverses campagnes en ligne.

La prochaine édition de Swissbau aura désormais lieu du mardi 18 au vendredi 21 janvier 2022 à Bâle.

Source : www.swissbau.ch

 

 

 

Ouverture des premiers dossiers électroniques de patients dans le canton d'Argovie

Le conseiller d'Etat argovien Jean-Pierre Gallati a inauguré le premier dossier électronique du patient (DEP) de Suisse à l'hôpital cantonal de Baden. La population argovienne aura vraisemblablement la possibilité d'ouvrir son propre DPE à partir de début 2021.

Dossier du patient
Jean-Pierre Gallati, directeur de la santé, Nicolai Lütschg, Adrian Schmitter (de gauche à droite) : Source : EPD

Le canton d'Argovie est le premier à introduire les dossiers électroniques des patients. Le conseiller d'Etat argovien Jean-Pierre Gallati a inauguré le premier dossier électronique du patient (DEP) de Suisse à l'hôpital cantonal de Baden. Le DPE sera probablement disponible pour la population argovienne dans le courant du mois de janvier 2021, selon un communiqué de "Health Aargau".

L'hôpital cantonal d'Aarau, premier site EPD

"L'ouverture du premier DEP de Suisse témoigne du fait que l'Argovie fait partie des cantons leaders de Suisse en matière de numérisation dans le domaine de la santé", a déclaré Jean-Pierre Gallati.

D'ici fin mars 2021, l'objectif est de déployer le DPE dans tous les hôpitaux de soins aigus, les cliniques de rééducation et les hôpitaux psychiatriques du canton. Ce sont les patients eux-mêmes qui décident qui a le droit d'accéder à leur DPE. Le premier site où l'on pourra ouvrir le DPE sera le bureau de poste d'Aarau, le chef-lieu du canton. La plate-forme qui se trouve derrière provient de la Poste Suisse.

Nouveau portail d'aperçu des fournisseurs de DPE

Le nouveau portail d'aperçu des fournisseurs de DPE certifiés et non encore certifiés sur www.patientendossier.ch/anbieter indique quelles autres offres en Suisse sont en passe d'être certifiées.

Source : eHealth Suisse

Microsoft met en garde contre le malware de navigateur Adrozek

Les experts en sécurité de Microsoft mettent en garde contre un logiciel malveillant qui s'installe dans tous les navigateurs courants et modifie les paramètres du navigateur. Ce faisant, le logiciel malveillant peut également afficher des publicités non autorisées.

Logiciels malveillants
Source : Microsoft 

Microsoft met en garde dans son Blog sur la sécurité d'un malware de navigateur qui infecte les navigateurs Web courants et modifie les paramètres. Le logiciel malveillant appelé "Adrozek" s'installe dans les navigateurs Web et manipule les paramètres de telle sorte que même les publicités non autorisées s'affichent. La plupart des navigateurs courants comme Chrome, Firefox et Edge sont concernés.

Le logiciel malveillant est actif depuis mai et semble avoir atteint son apogée en août. Selon les rapports, le programme malveillant s'installe le plus souvent via des téléchargements par drive-by download et affecte le dossier AppData. Il est ensuite possible de modifier les paramètres des navigateurs et des DLL concernés. Ainsi, le malware peut également afficher ses propres liens dans les requêtes de recherche pendant la navigation ou afficher des publicités non pertinentes.

Microsoft recommande aux utilisateurs concernés de réinstaller le navigateur. Jusqu'au mois d'août, 30'000 appareils étaient concernés.

Source : Blog Microsoft 365 Defender

 

Attention, ces nouvelles règles de circulation s'appliqueront à partir de 2021

Le 1er janvier 2021, de nouvelles règles de circulation entreront en vigueur et concerneront aussi bien les automobilistes que les cyclistes et les piétons. Pour rouler en toute sécurité, il vaut la peine de se familiariser avec les principales nouvelles règles.

Code de la route

A partir de 2021, une série de nouvelles règles de circulation seront en vigueur sur les routes suisses. Pour rouler en toute sécurité, il vaut la peine de se familiariser avec les principales nouvelles règles de circulation.

Passer à droite
En cas d'embouteillage, de circulation bloquée ou d'accident, il est permis de dépasser par la droite les voitures circulant sur la voie de gauche. Il reste interdit de dépasser par la droite et de se rabattre. Cette mesure vise à augmenter la capacité des tronçons très fréquentés et à contribuer ainsi à fluidifier le trafic.

Voies de secours
Afin de faciliter l'intervention des véhicules à gyrophares, les automobilistes devront à l'avenir, en cas de circulation bloquée ou d'embouteillage, déclencher spontanément une Voie de secours au milieu de la chaussée. Il ne faut en aucun cas se déporter sur la bande d'arrêt d'urgence.

Dans les tunnels, les véhicules doivent se tenir aussi près que possible du bord de la chaussée. Sur les autoroutes à trois voies, les usagers de la voie centrale doivent se tenir à droite et ceux de la voie de gauche doivent se tenir à gauche afin de permettre le passage des véhicules de secours.

Dans de tels cas, il est important d'allumer les feux de détresse suffisamment tôt pour éviter les collisions par l'arrière ou les collisions latérales. Depuis plusieurs années, le TCS recommande cette procédure, car elle accélère l'intervention des véhicules de secours.

De plus, une nouvelle règle s'applique sur l'autoroute Fermeture à glissière obligatoirelorsqu'une voie est supprimée sur l'autoroute. Les conducteurs devraient alors conduire les véhicules de manière à ce qu'ils ne soient pas gênés. à la fin de la voie qui se dégrade. La nouvelle règle vise à éviter les changements de voie précoces et donc les bouchons.

Aux feux rouges, les vélos et les cyclomoteurs peuvent tourner à droite
Les vélos et les cyclomoteurs en circulation urbaine peuvent désormais tourner à droite au feu rouge, à condition d'être signalés comme tels. Il ne s'agit pas d'une règle générale Autorisationde tourner à droite. Mais attention : la situation est encore nouvelle et inhabituelle pour beaucoup. Les vélos et les cyclomoteurs doivent en principe continuer à céder la priorité aux autres usagers de la route.

Les cyclistes de moins de 12 ans peuvent rouler sur les trottoirs
Les enfants de moins de 12 ans pourront à l'avenir rouler sur le côté droit du trottoir s'il n'y a pas de bande cyclable sur leur trajet. Ils doivent toutefois accorder la priorité aux piétons. Le TCS a soutenu cette mesure dans l'intérêt de la mobilité douce et de la sécurité des enfants. Toutefois, le trottoir devrait toujours au pas de course être emprunté.

Sas pour les cyclistes
Les autorités municipales pourront à l'avenir, si les conditions locales le permettent, marquer des sas pour les vélos sur la chaussée avant les feux de signalisation, même s'il n'y a pas de bande cyclable. Cela permet aux cyclistes de se placer devant les autres usagers de la route et d'être ainsi plus visibles. Le risque d'accident lors de la reprise du trafic est ainsi réduit.

Nouveaux aménagements dans les zones 30
Afin de rendre la mobilité douce plus sûre, des signaux pourront à l'avenir être installés dans les zones 30. Dans les zones à 20 et 30 km/h, des voies prioritaires peuvent être créées pour les cyclistes et marquées au sol. Dans ces cas, la priorité de droite qui y est en vigueur est supprimée.

De nouveaux marquages d'orientation peuvent également être mis en place pour la sécurité des piétons. Par exemple, des empreintes de pas indiquant l'endroit le plus sûr pour traverser. Dans ce contexte, le TCS rappelle qu'en l'absence de passage piéton, les piétons peuvent traverser la route partout dans une zone 30, mais n'ont pas la priorité.

Les attelages de caravanes peuvent rouler jusqu'à 100 km/h
La vitesse maximale autorisée sur les autoroutes suisses pour les attelages avec remorque ou caravane (jusqu'à 3,5 tonnes) passe de 80 à 100 km/h. La charge remorquée ne doit pas dépasser le poids maximal indiqué sur le permis de circulation du véhicule tracteur. La remorque doit en outre être équipée de pneus homologués pour cette vitesse.

Source : TCS

Problème de sécurité avec les vélos Canvas

Le fabricant de vélos Cannondale informe d'un problème de sécurité sur les vélos "Cannondale Canvas Neo 1" et "Cannondale Canvas Neo 2". Les clients concernés doivent démonter le garde-boue avant jusqu'à nouvel ordre.

Problème de sécurité
Photo d'un produit concerné. (Photo : pd/BFU)

Selon un communiqué du Bureau de prévention des accidents informe le fabricant de vélos Cannondale fait état d'un problème de sécurité sur les vélos "Cannondale Canvas Neo 1" et "Cannondale Canvas Neo 2".

Selon l'avertissement de sécurité, les vis de fixation avec lesquelles le garde-boue avant est monté sur certains vélos "Cannondale Canvas Neo 1" et "Canvas Neo 2" peuvent se desserrer. Le garde-boue avant peut alors se détacher et, en cas de contact avec la roue avant, provoquer l'arrêt brutal du vélo. Il en résulte un risque de chute et de blessure.

Les vélos concernés par ce problème de sécurité sont les vélos Cannondale Canvas Neo 1 et Cannondale Canvas Neo 2, vendus entre le 1er juin 2019 et octobre 2020. Les consommateurs et consommatrices qui possèdent l'un des vélos concernés sont priés de démonter le garde-boue avant et d'utiliser le garde-boue et les barres de garde-boue pour une utilisation ultérieure. remontage gratuit à conserver.

Source : BFU

Nouvelle date pour le salon Interschutz en juin 2022

Le salon mondial des pompiers, des services de secours, de la protection de la population et de la sécurité est reporté à juin 2022. De nombreux exposants impliqués dans le domaine des infections dans le monde entier sont également à l'origine de ce report.

Pompiers
Foire allemande AG

Le salon phare mondial des sapeurs-pompiers, des services de secours, de la protection des populations et de la sécurité, le Interschutz, a une nouvelle date. Le salon aura désormais lieu du du 20 au 25 juin 2022 aura lieu.

La pandémie n'aurait pas été la seule cause de ce report, comme pour de nombreux autres salons. Deutsche Messe AG justifie également sa décision par le nombre d'exposants parmi lesquels se trouvent de nombreuses branches impliquées dans le monde entier dans le phénomène infectieux.

Une organisation en été 2022 est saluée par toutes les parties afin de garantir la sécurité de planification nécessaire pour tous les préparatifs du salon, peut-on lire dans le communiqué.

"Bernd Scherer, membre de la direction principale de la VDMA Feuerwehrtechnik, à l'occasion de la nouvelle date de l'Interschutz en juin 2022.

Le prochain salon Interschutz aura lieu du 20 au 25 juin 2022 au parc des expositions de Hanovre.

Plus de travail à domicile entraîne la cybercriminalité

Le GFS-Zurich a interrogé 503 dirigeants de petites entreprises sur les effets de la crise Corona sur la numérisation et la cybersécurité. Il en ressort que de nombreuses opportunités sont saisies, mais que les cyber-risques sont sous-estimés.

Cybersécurité
Pixabay

En ce qui concerne le home office, le nombre a augmenté de 60% depuis le lockdown par rapport au début de l'année. Malgré la flexibilité des PME, les risques du home office et de la numérisation sont toutefois sous-estimés par beaucoup. Bien qu'un quart des PME suisses aient déjà été victimes d'une cyberattaque lourde de conséquences, deux bons tiers d'entre elles n'organiseraient pas de formations régulières de leurs collaborateurs sur le thème de la cybersécurité et n'auraient pas non plus de concept de sécurité. C'est à cette conclusion que parvient une étude de l'institut d'études de marché GFS-Zurich.

D'août à octobre 2020, GFS-Zurich a interrogé à cet effet 503 CEO de petites entreprises (4 à 49 collaborateurs) de Suisse alémanique, romande et italienne sur les effets de la pandémie de Corona sur la numérisation.

Les principaux résultats :

  • Pour un tiers des PME, le home office n'était pas une option pendant le lockdown en raison du travail lié au lieu, les deux tiers restants ont pu transférer des postes de travail dans le home office sans problèmes notables grâce à l'infrastructure moderne. Le nombre de collaborateurs travaillant à domicile aurait presque quadruplé pendant le lockdown, passant de 10 pour cent à 38 pour cent en moyenne.
  • Avec le lockdown, ce sont surtout les outils de conférence en ligne qui ont pris de l'importance : La part des réunions virtuelles serait passée de 9 % à 20 % et aurait donc plus que doublé. Les canaux de communication privés tels que WhatsApp ou d'autres services de messagerie ont également connu un regain d'intérêt.
  • Un quart des PME suisses a déjà été victime d'un grave Cyber-attaqueSur les quelque 38 250 PME attaquées dans toute la Suisse, environ un tiers (12 930 PME) ont subi des dommages financiers et une attaque sur dix a porté atteinte à leur réputation.
  • Les mesures préventives sont toutefois trop rares : Malgré les cyberattaques fréquentes, il n'y a pas eu de seulement une PME sur deux un Plan d'urgence pour assurer la continuité de l'activité et environ deux tiers n'organisent pas de formations régulières pour les collaborateurs et n'auraient pas non plus mis en place un concept de sécurité dans l'entreprise.

Mais l'homme est toujours considéré comme un facteur de risque, car les cyber-risques sont souvent sous-estimés : A peine la moitié (47 %) des PDG ont déclaré être bien informés sur les sujets liés à la sécurité. Le manque de conscience du risque d'être soi-même victime d'une cyberattaque est encore plus frappant : Seuls 11 % d'entre eux estiment que le risque d'être mis hors d'état de nuire pendant une journée suite à une cyberattaque est important, comme le conclut l'étude.

Lire l'intégralité du rapport final du CCR-Zurich. 

L'enquête a été réalisée sur mandat de Digitalswitzerland, de La Mobilière, du Centre national de cybersécurité (NCSC), de la Haute école d'économie de la Haute école spécialisée du Nord-Ouest de la Suisse (FHNW) et de l'Académie suisse des sciences techniques (SATW).

Source : Mobilière Suisse

La vaccination contre le Covid-19 sera gratuite

La vaccination contre le coronavirus doit être gratuite pour la population. C'est ce qu'a annoncé le DFI mercredi après-midi. Les coûts pour les assureurs-maladie sont estimés à environ 200 à 250 millions de francs.

Vaccination
Pixabay 

Le vaccin contre le Covid-19 est considéré comme un élément important dans la lutte contre la pandémie. Les premières vaccinations devraient avoir lieu au cours du premier semestre 2021, dès que l'autorisation de Swissmedic sera disponible, comme le communique le Département fédéral de l'intérieur (DFI) dans un communiqué. Le Conseil fédéral ne prévoit pas d'obligation de vaccination.

L'adaptation de l'ordonnance sur les prestations de l'assurance des soins (OPAS) décidée par le DFI prévoit que la vaccination soit prise en charge par l'assurance obligatoire des soins. Conformément à la loi sur les épidémies, les coûts non couverts par l'assurance-maladie sont pris en charge par la Confédération et les cantons. La vaccination sera donc gratuite pour la population.

Concrètement, les assureurs-maladie prennent en charge les coûts de la consultation médicale et du vaccin, tandis que la Confédération assume les coûts de transport et de distribution du vaccin dans les cantons. Les coûts qui dépassent le montant de cinq francs par dose de vaccin sont également pris en charge par la Confédération. Les coûts à la charge des assureurs-maladie sont estimés à environ 200 à 250 millions de francs, ceux à la charge de la Confédération au moins au même montant.

Source : EDI

Peu d'augmentation des vols sur les systèmes de self-checkout

Le self-checkout et le self-scanning mobile sont de plus en plus populaires. Pour les entreprises commerciales, la question se pose toutefois de savoir si les caisses en libre-service ou le self-scanning mobile entraînent une augmentation des vols. Or, selon une étude de l'EHI, ce n'est pas le cas dans la grande majorité des entreprises commerciales.

Self-checkout
© depositphotos, lightpoet

Des systèmes de sécurité et un personnel attentif doivent notamment permettre d'éviter des vols plus fréquents aux caisses des magasins. Dans une étude de l'EHI Retail Institute, 85 % des entreprises interrogées ont déclaré ne pas avoir constaté d'augmentation des différences d'inventaire dans leurs magasins équipés de solutions de self-checkout.

En conséquence, les vols à l'étalage aux caisses en libre-service ne sont pas beaucoup plus élevés qu'aux caisses avec service. Les entreprises succursalistes allemandes ont même constaté de meilleures différences d'inventaire dans environ 40 % de leurs magasins équipés de caisses self-checkout (SCO) par rapport à la moyenne des entreprises.

Les vols seraient déjà préparés dans le magasin

Des analyses aléatoires aux caisses SCO et lors du scannage mobile montrent en outre de faibles taux d'erreurs - trop, pas assez, pas dans le bon sens. Les "re-scans" des solutions SCO mobiles, qui consistent également à vérifier par échantillonnage si les différents produits du panier ont été correctement saisis, seraient également relativement rares. Un faible taux de re-scan indique un taux de vol également faible.

L'ingéniosité des clients voleurs est néanmoins grande. Mais de nombreux vols sont déjà préparés dans le magasin, par exemple en emportant des marchandises ou en les réétiquetant. L'acte le plus fréquent dans le cadre du SCO et du self-scanning est le "non-scannage" d'articles, c'est-à-dire la tentative d'emporter des produits sans les payer.

Dans ce contexte, même les codes-barres de marchandises moins chères ne sont pas scannés, sont recouverts ou font l'objet de fausses indications de quantité. Les bons d'achat peuvent également donner lieu à des abus s'ils sont utilisés plusieurs fois. Lorsque les clients scannent eux-mêmes leurs marchandises à l'aide de systèmes mobiles, l'annulation d'articles vient s'ajouter à la liste des méthodes de fraude. De telles méthodes ne sont généralement efficaces que si le personnel de surveillance, par inattention ou distraction consciente, ne reconnaît pas la manipulation.

Mesures de sécurité

Les mesures de prévention les plus fréquentes aux caisses SCO sont les contrôles visuels par les employés, le contrôle du poids et la surveillance par caméra, souvent en combinaison avec les portillons de sortie. Les solutions SCO mobiles font appel à des contrôles aléatoires, généralement par sélection aléatoire. Des constellations d'articles inhabituelles ou une taille de panier atypique donnent par exemple des indications. Il existe différentes mesures de sécurité - pour toutes, un personnel attentif est la clé pour éviter le vol à l'étalage.

L'intégralité de l'étude EHI "Le vol à l'étalage en relation avec les systèmes de self-checkout" est disponible en tant que livre blanc gratuit à disposition.

Source : EHI Retail Institute

Le Conseil fédéral propose de nouvelles mesures contre la pandémie

Dans le cadre d'un processus en plusieurs étapes, le Conseil fédéral veut améliorer rapidement la situation de Corona. Lors de la réunion du 11 décembre, le gouvernement veut uniformiser et renforcer les mesures nationales. Si la situation devait continuer à se dégrader, d'autres mesures devraient s'y ajouter le 18 décembre.

Mesures
Pixabay

La situation épidémiologique s'est s'est encore détériorée. Le nombre de contaminations est élevé et repart à la hausse, les lits dans les unités de soins intensifs restent très occupés. La valeur de reproduction pour la fin novembre est supérieure à 1 ; en moyenne, 100 personnes infectées contaminent donc plus de 100 autres personnes. Le nombre de cas augmente donc à nouveau de manière exponentielle. En outre, la tendance s'est également inversée en Suisse romande ; les chiffres baissent nettement moins vite qu'il y a quelques jours. Le froid croissant et le mauvais temps ont probablement accéléré l'évolution des infections.

Discussions avec les cantons dont l'évolution est défavorable

Le Conseil fédéral est extrêmement préoccupé par cette évolution. Après la séance du Conseil fédéral du 4 décembre, la présidente de la Confédération et le chef du Département fédéral de l'intérieur ont cherché à s'entretenir avec les cantons dont l'évolution épidémiologique est défavorable. Ceux-ci partagent majoritairement l'inquiétude du Conseil fédéral. Ils considèrent également la situation comme problématique et soulignent notamment l'épuisement du personnel dans les hôpitaux et les homes.

Mesures supplémentaires et consultation

Plusieurs cantons ont pris ou annoncé des mesures ces derniers jours. Le Conseil fédéral veut les uniformiser et les renforcer. C'est pourquoi il veut décider, lors de sa séance du 11 décembre, de mesures plus étendues qui s'appliqueront à partir du samedi 12 décembre et jusqu'au 20 janvier 2021. Il soumet les propositions suivantes aux cantons dans le cadre d'une consultation :

  • Les établissements de restauration, les magasins et les marchés, les établissements de loisirs et les activités sportives doivent fermer à 19 heures et restent fermés le dimanche.
  • Pour les événements privés, le nombre maximum de personnes est fixé à 5, issues de deux ménages. Sont exclues les célébrations jusqu'à 10 personnes du 24 au 26 décembre ainsi que le 31 décembre.
  • Les manifestations publiques sont interdites, à l'exception des célébrations religieuses et des réunions des assemblées législatives.
  • Toute activité dans le domaine culturel (y compris les activités scolaires) sera interdite. Les manifestations dans le domaine professionnel avec public sont interdites, à l'exception des manifestations retransmises en ligne sans public.

Si la situation devait encore se dégrader la semaine prochaine, le Conseil fédéral prévoit de prendre des mesures supplémentaires lors de sa réunion du 18 décembre, comme la fermeture de restaurants et de magasins.

Examiner les compensations pour les secteurs les plus touchés

Le Conseil fédéral a chargé le DFF d'examiner, en collaboration avec le DEFR, le DFI et le DFJP (OFJ), des mesures relatives à d'éventuelles indemnisations pour les branches les plus touchées et de soumettre au Conseil fédéral des propositions correspondantes d'ici au 18 décembre 2020. Le Conseil fédéral tiendra une première discussion à ce sujet le 11 décembre 2020.

Source : OFSP

Une nouvelle application avertit des produits dangereux

Une application de la Confédération informe dès à présent sur les conseils de sécurité concernant les produits alimentaires dangereux. Grâce à un système de notification, les consommateurs peuvent signaler en ligne aux autorités fédérales les produits potentiellement dangereux.

Consignes de sécurité

Dans le cadre des mises en garde publiques, des rappels de produits et des avertissements de sécurité, les responsables de la mise sur le marché et les autorités compétentes informent la population sur les produits dangereux. Pour diverses raisons, le nombre de ces avertissements de sécurité a fortement augmenté ces dernières années.

Dès à présent, les consignes de sécurité sont désormais publiées de manière centralisée via l'application "Recall Swiss". L'application s'adresse à tous les consommateurs et consommatrices de Suisse et veut, selon le communiqué, "tenir compte de l'utilisation actuelle des médias numériques". En outre, l'application offre entre autres les fonctionnalités suivantes :

  • Une fonction de recherche permet de cibler les conseils de sécurité, par exemple pour savoir si un produit donné a été rappelé.
  • Les utilisateurs de l'application ont en outre la possibilité de s'abonner à un service d'alerte (messages pushniques).

Les produits dangereux sont notamment identifiés à la suite de signalements de la population. Les consommateurs peuvent accéder au système de notification via une application. Les notifications sont ainsi transmises directement à l'autorité compétente par voie électronique.

Pour les consommateurs et les entreprises, un "localisateur d'autorités" a également été conçu dans le système de notification : en ligne, les consommateurs peuvent, selon le Bureau fédéral de la consommation, déterminer en quelques clics quelle autorité est compétente pour un produit donné.

Les autorités suivantes ont notamment participé à l'élaboration de l'application et du système de notification : OFSP, OFT, OFEN, BFC, OFAG, ESTI, METAS et SECO.

L'application est disponible sur www.recallswiss.admin.ch. L'application peut être installée directement sur un terminal mobile ou un PC via www.recallswiss.admin.ch/install. Le service d'alerte est disponible sur www.recallswiss.admin.ch/alert.

Source : Bureau fédéral de la consommation

get_footer();