La Confédération et les cantons coordonnent la gestion de crise
Selon les estimations du Service de renseignement de la Confédération (SRC), la situation de la menace terroriste en Suisse est élevée depuis plusieurs années. Un organe de coordination politique doit désormais interagir de manière suprarégionale avec toutes les institutions cantonales en cas de terrorisme.
Selon le Service de renseignement de la Confédération (SRC), la situation de la menace terroriste a augmenté en Suisse depuis plusieurs années. Alors que la poursuite pénale des menaces terroristes relève de la Confédération, les autorités cantonales sont responsables de la gestion opérationnelle d'une situation. Par ailleurs, il existe également un besoin de coordination de la conduite politique et de la communication en cas de menace terroriste.
Organe de coordination politique pour les situations de terrorisme
Afin de mieux coordonner les exigences suprarégionales, le Conseil fédéral a créé une nouvelle organisation, le Comité national contre le terrorisme (NATA). La mission première du NATA est de coordonner la conduite politique et la communication en situation de terrorisme.
En cas de situation terroriste, le NATA est convoqué et dirigé par le chef du DFJP. Si des intérêts suisses à l'étranger ou des tâches de protection consulaire sont concernés, le chef du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) est également consulté. Le NATA peut être complété par d'autres représentants de la Confédération, des cantons ou des communes en fonction de l'événement.
L'organisation peut être soutenue par un organe consultatif présidé par le directeur ou la directrice de l'Office fédéral de la police (fedpol). Cet organe est également composé de dirigeants des autorités de la Confédération et des cantons. La nouvelle ordonnance relative au NATA entrera en vigueur à partir de janvier en vigueur.
Source : Bund/Rédaction