Première table ronde sur l'amiante

Le conseiller fédéral Alain Berset a mis en place cette table ronde parce qu'il y a en Suisse des personnes victimes de l'amiante qui risquent de rencontrer des difficultés financières à cause de leur maladie.

Sous la direction de l'ancien conseiller fédéral Moritz Leuenberger, des représentants des victimes de l'amiante, de l'Union patronale suisse, de l'Union syndicale suisse, de la Suva et d'entreprises ayant travaillé l'amiante se sont rencontrés le 12 mars à Berne pour une première discussion. Ils sont en principe prêts à participer activement à la recherche d'une solution à l'amiable et à discuter des solutions possibles sans préjuger des résultats.

Actuellement, environ 120 personnes par an tombent malades parce qu'elles ont été en contact avec de l'amiante il y a des années ou des décennies. Environ 20 à 30 d'entre elles n'ont pas droit aux prestations de l'assurance-accidents obligatoire, mais à celles de l'assurance-maladie obligatoire, de l'assurance-invalidité et, le cas échéant, de la prévoyance professionnelle. Cela signifie qu'ils sont généralement moins bien lotis financièrement. En raison des délais de prescription actuellement en vigueur, ils ne peuvent généralement pas non plus faire valoir de droits en matière de responsabilité civile.

Dans un premier temps, il s'agit notamment de clarifier pour combien de ces personnes il est effectivement nécessaire d'agir. La table ronde a repris les questions ouvertes ; elles doivent toutefois encore être examinées et discutées de manière approfondie. Ensuite, la discussion pourra s'engager sur les critères d'un éventuel soutien.