Poussières fines : les valeurs limites d'immission comme instrument approprié

L'air contient des particules fines provenant du trafic, de l'industrie, des entreprises, des ménages, des installations de chauffage, etc. Les particules fines peuvent provoquer de l'asthme, des toux chroniques, des bronchites ou d'autres maladies des voies respiratoires ainsi que des poumons, y compris le cancer du poumon. C'est pourquoi les poussières fines sont classées comme cancérigènes par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de l'OMS depuis 2013. 

Comparaison de deux approches en matière d'hygiène de l'air

En Suisse, les poussières fines sont réglementées par des valeurs limites d'immission scientifiquement fondées, alors que pour les autres substances cancérigènes, le principe de minimisation est appliqué, en partant d'un "risque accepté" d'un décès par million d'habitants.

La Commission fédérale de l'hygiène de l'air (EKL), dans son rapport qui vient d'être publié "Valeurs limites d'immissions et risques acceptés : Comparaison de deux concepts d'hygiène de l'air pour les poussières fines et le cancer du poumon". comparé et évalué les deux approches en prenant l'exemple du cancer du poumon.

La CFHA conclut que les valeurs limites d'immission pour les poussières fines sont supérieures au concept de "risque accepté" pour la politique de protection de l'air. Selon la CFHA, les valeurs limites d'immission constituent un instrument pragmatique, transparent et efficace pour une protection de l'air efficace et orientée vers les résultats. La CFHA recommande de continuer à évaluer les poussières fines au moyen de valeurs limites d'immission et de les adapter si nécessaire. Elle suit attentivement l'état des connaissances sur les effets et proposera, si nécessaire, des adaptations des valeurs limites d'immission en temps voulu, conclut le communiqué de presse.

Source : Commission fédérale de l'hygiène de l'air