Cinq étapes pour mieux se protéger des mauvais robots et de la fraude automatisée
Cinq étapes montrent comment, dans le domaine de la cybersécurité, il est possible de renforcer ses mesures de sécurité afin de contrer la menace croissante des bad bots et de la fraude automatisée.
En se basant sur une vaste expertise et une analyse détaillée de l'activité des bots, les experts d'Imperva ont identifié cinq étapes clés que les entreprises devraient prendre pour se protéger efficacement contre ces acteurs malveillants.
1. identifier les risques à un stade précoce
La première ligne de défense contre les bad bots consiste à identifier à temps les risques potentiels pour le site web de l'entreprise. Les entreprises doivent être conscientes que les campagnes de marketing et de commerce électronique, en particulier celles portant sur des produits à quantité limitée et à forte demande, attirent souvent des bots. Ceux-ci exploitent de manière ciblée les points faibles pour s'emparer des produits convoités et en interdire l'accès aux clients. Si, par exemple, une date et une heure précises sont annoncées pour le lancement d'un produit convoité, les cybercriminels disposent de suffisamment de temps et d'informations pour se préparer à long terme à leur action. Dans ce cas, les entreprises doivent se préparer à une augmentation significative du trafic.
En outre, il est important pour les entreprises de savoir comment protéger leur site web le plus efficacement possible contre les robots, car certaines fonctions des sites web peuvent être exploitées de manière ciblée par des mauvais robots. S'il existe par exemple une fonction de connexion, cela augmente la probabilité de credential stuffing et de credential cracking attacks, au cours desquels les cybercriminels obtiennent un accès avec des informations de connexion volées. S'il existe un formulaire de paiement, cela augmente la probabilité de fraude à la carte de crédit. Les entreprises devraient prendre des mesures de sécurité ciblées à ces endroits sensibles.
2. réduire les points faibles
Les entreprises ne devraient pas limiter leurs mesures de sécurité aux seuls sites web. La protection des API exposées et des applications mobiles est tout aussi importante pour garantir une approche globale de la protection des applications web et des données. L'échange d'informations entre les systèmes améliore les capacités de défense de l'entreprise et permet d'adopter une stratégie de protection globale.
3. bloquer les versions obsolètes des navigateurs
De nombreux outils et scripts de bot utilisent des chaînes d'agent utilisateur avec des versions de navigateur obsolètes. En revanche, les utilisateurs humains doivent régulièrement mettre à jour leurs navigateurs vers des versions plus récentes. Imperva recommande aux entreprises de prendre des mesures pour bloquer l'accès aux versions obsolètes des navigateurs. Cela réduit considérablement le risque lié aux mauvais robots.
4. bloquer les centres de données IP en vrac
Les mauvais robots utilisent de plus en plus les services de proxy pour dissimuler leurs attaques et se faire passer pour des utilisateurs humains. En utilisant des services IP en vrac dans leurs requêtes, les attaquants tentent de contourner les mesures de sécurité. Les entreprises devraient bloquer l'accès aux centres de données IP en vrac afin de réduire la probabilité de trafic de botnet. Des exemples de fournisseurs de bot déjà impliqués dans de telles activités sont Host Europe GmbH, Dedibox SAS, Digital Ocean, OVH SAS & Choopa, LLC.
5. identifier les outils d'automatisation
L'identification des outils d'automatisation tels que Selenium et Web Driver, souvent utilisés par les mauvais bots, est essentielle pour détecter et minimiser le trafic de bots. Ces outils servent d'indicateurs clairs des activités automatisées. Les entreprises sont ainsi en mesure d'identifier et de neutraliser efficacement les activités de bots nuisibles.
Imperva souligne l'importance d'une vigilance continue et de l'adaptation des stratégies de défense à l'évolution constante des menaces. La distinction entre les bons et les mauvais comportements des bots est essentielle. Les entreprises devraient mettre en œuvre un modèle de défense en couches qui inclut des techniques telles que le profilage des utilisateurs et le fingerprinting.
"Chaque site web est attaqué pour différentes raisons et généralement de différentes manières, il n'existe donc pas de solution unique", explique Stephan Dykgers, AVP DACH, chez le fournisseur de sécurité. "Mais en prenant des mesures proactives et en restant bien informées, les entreprises peuvent s'attaquer efficacement au problème des bots".
Pour plus d'informations sur la stratégie Bad Bot d'Impera, consultez le Bad Bot Report 2023, disponible sur imperva.com est disponible.