Détecteur de fumée à ionisation : Le temps passe
D'ici fin décembre 2018, tous les détecteurs de fumée à ionisation devront être bannis des bâtiments et éliminés de manière appropriée.
Les détecteurs de fumée à ionisation (DFI) ont longtemps offert une protection optimale contre l'incendie. Les appareils de détection vieillissants installés dans les bâtiments ne correspondent plus à l'état de la technique. Entre-temps, on utilise des détecteurs d'incendie optiques et thermiques qui fonctionnent sans source radioactive.
Matière légèrement radioactive
Le principe de fonctionnement des IRM repose sur l'ionisation de l'air ambiant par la substance radioactive américium-241 (Am-241). Désormais, le temps presse et ceux qui utilisent des détecteurs de fumée à ionisation doivent les faire remplacer au plus tard le 31 décembre 2018, selon l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Ceux qui dépassent ce délai doivent disposer d'une autorisation spéciale temporaire de l'OFSP.
Éliminer dans les règles de l'art
Les détecteurs de fumée à ionisation contiennent des éléments radioactifs et ne peuvent être éliminés que par des spécialistes. La manipulation des GIR est soumise à des prescriptions légales strictes. Le démontage, le stockage et le transport des GIR doivent donc faire l'objet d'une autorisation de l'Office fédéral de la santé publique. L'Association suisse des constructeurs de systèmes de sécurité (SES) a une Liste des entreprises qui lui sont affiliées et qui éliminent les GIR dans les règles de l'art. Selon la SES, la responsabilité du respect des prescriptions incombe à l'exploitant de détecteurs d'ionisation. (rs)