Appel d'urgence pour ascenseurs et systèmes d'alarme : des coûts supportables
Avec le passage du réseau téléphonique analogique au numérique, des adaptations sont également nécessaires pour les installations de télécommunication dans les ascenseurs et les systèmes d'alarme. Dans un rapport au Parlement publié le 2 décembre, le Conseil fédéral arrive toutefois à la conclusion que les coûts d'adaptation sont supportables pour les propriétaires de telles installations et qu'il n'est pas nécessaire de prolonger l'exploitation du réseau analogique.
Dans le cadre de la modernisation de son réseau, Swisscom passe de la téléphonie analogique à la technologie numérique IP (Internet Protocol). Celle-ci permet aux clients finaux d'utiliser de nombreuses nouvelles applications et services et d'utiliser des terminaux modernes. Le réseau peut en outre être exploité plus efficacement. Suite à ce changement, les téléphones d'ascenseur et les systèmes d'alarme doivent être modifiés afin de fonctionner correctement avec la nouvelle technologie (voir également l'article dans le Forum de la sécurité, édition de septembre).
Ne fait pas partie des soins de base
Le conseiller aux Etats Joachim Eder (PLR, canton de Zoug) demande dans un postulat au Conseil fédéral de montrer les conséquences financières pour les propriétaires d'immeubles et les institutions publiques suite au changement de réseau. En outre, le Conseil fédéral doit examiner si le concessionnaire du service universel peut être obligé de continuer à garantir le raccordement téléphonique analogique pendant un délai de cinq ans après la réattribution de la concession en 2018, afin que les téléphones d'ascenseur puissent continuer à tirer le courant électrique du réseau téléphonique pendant cette période de transition.
Le site Rapport du Conseil fédéral montre qu'il existe déjà des solutions pour les téléphones d'ascenseur et les systèmes d'alarme afin qu'ils fonctionnent également sur les réseaux téléphoniques numériques. Le Conseil fédéral estime que les coûts uniques d'adaptation sont supportables pour les propriétaires des installations concernées, compte tenu du caractère à long terme des investissements. Ils ne justifient pas la prolongation de l'exploitation du réseau analogique, d'autant plus que les téléphones d'ascenseur et les systèmes d'alarme ne font pas partie du service universel, écrit l'autorité.
Source : Uvek, Office fédéral de la communication