Les ciseaux moléculaires stabilisent le cytosquelette des cellules

Des chercheurs de l'Institut Paul Scherrer PSI à Villigen ont pour la première fois élucidé la structure d'enzymes importantes dans les cellules humaines, qui modifient des éléments essentiels du cytosquelette cellulaire. La partie manquante du cycle qui régule la formation ou la dégradation des éléments de soutien de la cellule est ainsi mise à jour. Les enzymes étudiées agissent comme des ciseaux moléculaires et peuvent être impliquées dans le développement de différentes maladies du système nerveux ou du cancer. Leur élucidation structurelle offre des approches pour le développement d'inhibiteurs spécifiques et peut-être de nouvelles thérapies. Grâce à la source de lumière synchrotron suisse SLS, les chercheurs ont obtenu des informations détaillées sur la structure des enzymes. Ils publient maintenant leurs résultats dans la revue Nature Structural & Molecular Biology.

Les enzymes étudiées agissent comme des ciseaux moléculaires et peuvent être impliquées dans le développement de différentes maladies du système nerveux ou de cancers. © Institut Paul Scherrer/Mahir Dzambegovic

Ils donnent de l'humain Cellules leur forme, jouent un rôle décisif dans la division cellulaire ou aident à transporter des substances à travers la cellule : ce sont les filaments de microtubules. Leurs fonctions sont d'une importance capitale pour la vie, si bien qu'on les trouve dans toutes les cellules des plantes, des animaux et des hommes. Les microtubules peuvent atteindre plusieurs micromètres de long, ce qui correspond à peu près à l'épaisseur d'un cheveu humain moyen.

La structure tubulaire des microtubules est constituée d'un agencement régulier de deux éléments de construction, appelés tubulines (α-tubuline et β-tubuline). Dans une cellule saine, de nouveaux microtubules sont constamment formés et détruits à partir de ces éléments constitutifs. Ce processus est contrôlé par de nombreux mécanismes, notamment par ce que l'on appelle le cycle tubuline-tyrosine. L'acide aminé tyrosine est alors soit fixé à l'α-tubuline, soit coupé de celle-ci.

Les enzymes qui lient la tyrosine à la α-tubuline sont connues depuis longtemps. Sans ces enzymes, les cellules nerveuses du cerveau ne peuvent pas se connecter correctement. En revanche, les enzymes qui éliminent la tyrosine de l'α-tubuline, appelées vasohibines, n'ont été identifiées qu'en 2017.

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www.psi.ch

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