Pegasus : Une affaire d'espionnage mondiale mise à jour

Des spécialistes techniques d'Amnesty International ont analysé plusieurs téléphones portables dans lesquels des logiciels de surveillance ont été trouvés. Les enfants de la société de sécurité israélienne NSO auraient mis sur écoute des centaines de journalistes et d'activistes.

Pegasus
© Pixabay

Selon un consortium international de journalistes et Amnesty International, un cheval de Troie de l'entreprise de sécurité israélienne NSO appelé "Pegasus" aurait surveillé et mis sur écoute des centaines d'hommes politiques et d'activistes. Les clients de NSO auraient selon le journal télévisé allemand être en mesure d'utiliser le logiciel espion pour espionner également les smartphones des journalistes et des militants des droits de l'homme.

L'association des journalistes dispose d'une liste de 50 000 victimes de la surveillance. Parmi eux se trouveraient 180 journalistes, par exemple de CNN et du Monde. Officiellement, NSO ne vend son logiciel qu'à des services gouvernementaux pour la prévention du terrorisme. Selon les recherches du consortium, il y aurait toutefois des indices selon lesquels des régimes autoritaires utilisent également le cheval de Troie pour surveiller certains groupes.

Des droits d'accès étendus

Les experts considèrent Pegasus comme une arme de surveillance très efficace. Le logiciel accède par exemple à la caméra, au microphone et à la localisation des utilisateurs de téléphones portables. Comme le rapporte le journal télévisé, il existe différentes manières pour le cheval de Troie d'accéder à l'appareil de l'optant. L'optant reçoit généralement un e-mail ou un SMS. En cliquant sur un lien, le logiciel de surveillance est pour ainsi dire installé. Selon des chercheurs en informatique de l'université de Toronto, le logiciel exploite également les failles de sécurité des systèmes d'exploitation mobiles iOS et Android pour obtenir l'accès au téléphone.

Selon l'agence de presse ATS, le porte-parole du gouvernement français Garbiel Attal a évoqué des "faits extrêmement choquants". Le logiciel de surveillance aurait également joué un rôle dans l'assassinat du dissident saoudien Jamal Khashoggi.

Sources : Tagesschau, ATS, Netzwoche

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