La Suisse est prête à faire face à une menace terroriste
La gestion d'une situation de menace terroriste fonctionnerait bien en Suisse au niveau opérationnel. Un rapport final de la Confédération contient toutefois quelques recommandations pour l'ensemble de la Suisse.
Dans le cadre d'un exercice organisé dans toute la Suisse du 11 au 13 novembre, on a examiné comment la Suisse pourrait faire face à une menace terroriste de longue durée et quels aspects seraient prioritaires. Selon un communiqué de la Confédération, quelque 2000 cadres de 70 états-majors de la Confédération et des cantons ont participé à l'exercice dans le cadre du Réseau national de sécurité (RNS) (SVU 19).
Processus de commandement unifié pour les corps de police
Sur le plan opérationnel, la Suisse pourrait donc bien gérer une situation de menace terroriste. Toutefois, quelques points faibles ont été identifiés dans la gestion de crise. Il s'agit par exemple de créer des processus de conduite contraignants au niveau international pour les corps de police et des ordres d'opération uniformes. En outre, l'image stratégique de la situation doit être uniformisée avec une concentration de toutes les questions techniques afin de la standardiser pour tous les types de crises. En outre, la communication de crise au niveau politique doit être incluse dans un prochain exercice. En tenant compte également des résultats de la gestion de la pandémie, le Conseil fédéral entend débattre d'une planification globale pour les exercices de grande ampleur d'ici la mi-2021.
Au total, 15 recommandations ont été transmises aux conférences cantonales spécialisées de la Direction de la justice et de la police ainsi qu'à l'armée et à la protection civile. Les cantons ont déjà pris connaissance du rapport lors de l'assemblée d'automne de la CCDJP du 12 novembre 2020 et lors de l'assemblée plénière de la CCMP du 30 novembre 2020 et sont en train de le mettre en œuvre. Le Conseil fédéral mandate cependant la mise en œuvre de huit des recommandations, pour lesquelles les services fédéraux ont le lead.
Source : Conseil fédéral