L'Aide Suisse aux Montagnards équipe des "First Responders

Joél Rumo fête deux anniversaires cette année. En raison d'une malformation cardiaque non diagnostiquée, le jeune homme de 23 ans a été victime d'un arrêt cardiaque il y a près d'un an. Un membre de l'association First Responder Plus du district fribourgeois de la Singine est arrivé sur place en quelques minutes et a pu le réanimer. C'est parce que la chaîne de sauvetage a si bien fonctionné que Joël est aujourd'hui en vie. Afin de sauver d'autres vies, l'Aide Suisse aux Montagnards soutient la mise en place et le développement de groupes de "First Responder" dans les régions de montagne.

C'est parce que la chaîne de sauvetage a si bien fonctionné que Joël est aujourd'hui en vie. Isabel Plana, Aide Suisse aux Montagnards

Cela s'est passé en 2018. Le jeune charpentier Joél Rumo était à Plasselb, dans l'Oberland fribourgeois, pour un exercice de protection civile. Un petit ruisseau devait être détourné. Soudain, Joël s'est senti bizarre. Il s'est assis - et s'est évanoui sous les yeux de ses collègues. Arrêt cardiaque, une malformation cardiaque congénitale dont personne n'avait connaissance jusqu'alors. Les collègues ont bien réagi. L'un d'eux a immédiatement commencé à pratiquer un massage cardiaque, un autre a appelé le 144.

Le centre d'appel d'urgence a offert Service ambulatoire mais en même temps, les Secouriste d'urgence de l'association First Responder Plus dans le district fribourgeois de la Singine. Une alarme s'est déclenchée sur le smartphone de Markus Stempfel. Stempfel, qui travaille dans la ville voisine de Plaffeien, a saisi son sac à dos d'urgence avec le défibrillateur à l'intérieur, a enfilé son gilet fluorescent et a enfourché son scooter. Moins de cinq minutes plus tard, il était déjà sur place. Il a mis en place le Arrêt cardiaque et a utilisé le défibrillateur. Il a dû "choquer" deux fois, c'est-à-dire "pousser" le cœur qui s'était arrêté avec une décharge électrique, puis Joël est revenu parmi les vivants. Entre-temps, l'ambulance était arrivée et avait pris le relais.

Joël a été hospitalisé et est resté plusieurs jours dans le coma. Mais il s'est réveillé et, grâce à l'intervention rapide de toutes les personnes concernées, il n'a pas eu de séquelles. Aujourd'hui, il porte un stimulateur cardiaque et ne doit pas trop se dépenser en faisant du sport, mais il peut vivre sa vie sans restrictions.

L'équipement est cher

Sans le fonctionnement parfait de la chaîne de sauvetage et l'association First Responder Plus, Joél ne serait plus en vie aujourd'hui. L'association a été créée en 2014 avec le soutien d'Ambulanz und Rettungsdienst Sense AG, à l'initiative du secouriste Mo El Attar. "Ici, dans l'Oberland fribourgeois, comme dans de nombreuses régions de montagne, il peut arriver, en raison de la topographie, qu'il faille jusqu'à une demi-heure pour que nous arrivions sur place avec l'ambulance. Or, chaque minute compte, surtout en cas d'insuffisance cardiaque", explique-t-il.

L'idée derrière les First Responders : Des non-professionnels bien formés assistent les secouristes professionnels. Mais pour pouvoir assumer cette tâche, ils ne doivent pas seulement être bien formés et appelés directement par la centrale d'appel d'urgence. Ils doivent également disposer de l'équipement nécessaire. Chez les First Responders Sense, chacun des 20 membres a son propre sac à dos d'urgence, avec défibrillateur et oxygène, qu'il emporte le plus souvent possible. Dans la voiture, au bureau, à la maison. Un tel sac à dos coûte environ 5000 francs. Les coûts de création d'un nouveau groupe de "First Responder" sont donc considérables.

Plus d'infos

www.berghilfe.ch

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