La SSTS demande plus de soutien pour la sécurité au travail et la protection de la santé

A la veille du 40e anniversaire de la Société suisse de sécurité au travail (SSST), l'association rappelle que les spécialistes de la sécurité au travail et de la protection de la santé doivent être mieux soutenus.  

Une récente enquête menée auprès de ses membres a révélé que 62% des personnes interrogées respectent les exigences légales en matière de formation continue. Les 37,5% membres qui ne sont pas à jour ont indiqué comme raisons principales le manque de soutien de la part des employeurs, le manque de temps ou la peur d'être sanctionnés ! Pour la SSTS, les
Les organes de contrôle sont responsables du respect des obligations légales concernant la prise en charge des frais de formation continue. Le temps et les coûts liés à une formation ne doivent pas être à la charge des collaborateurs.

Les organes de contrôle sont sur le coup

Pour Cédric Cagnazzo, chef d'entreprise et membre du comité de la CSST, "ces résultats donnent à réfléchir, mais la sécurité au travail est souvent considérée comme un fardeau par les cadres qui doivent faire face à d'autres priorités. Différentes études démontrent pourtant que la prévention est bénéfique pour les entreprises, car l'absentéisme coûte cher aux employeurs. La formation devrait donc être considérée comme un investissement et changer l'opinion sur les professionnels de la sécurité".

Grâce à leur engagement dans des activités de milice, les spécialistes de la sécurité au travail contribuent à la diffusion d'une véritable culture de la prévention de la santé, non seulement dans les entreprises, mais aussi au sein de la population. Ce modèle de partenariat social fait indéniablement partie de l'ADN de la Suisse et a contribué à sa prospérité, à une époque où il est de plus en plus difficile de trouver des personnes prêtes à siéger dans des conseils d'administration ou à rejoindre un conseil municipal.

Dépôt d'un postulat pour soutenir le système de milice

Face à l'affaiblissement du système de milice, la SSST et suissepro ont lancé l'an dernier une déclaration de soutien au système de milice en Suisse afin de sensibiliser les entreprises à cette problématique et de les encourager à prendre des mesures concrètes pour soutenir les collaborateurs qui souhaitent s'engager. "Avec 31 entreprises et associations (patronales et syndicales) cosignataires qui s'engagent à créer des conditions de travail favorables aux activités de milice, le résultat de cette campagne dépasse largement nos attentes", explique Christian Wyssmüller, président de la SSST. Il montre à quel point les Suisses sont attachés au système de milice. De nombreuses personnalités nous ont également apporté leur soutien et nous nous réjouissons que Jean Tschopp, conseiller national, ait déposé un postulat demandant au Conseil fédéral d'examiner les éventuelles mesures d'incitation et de soutien qui permettraient aux travailleurs de s'engager pour la collectivité afin de développer notre système de milice".

Anniversaire à venir

La Société suisse de sécurité au travail (SSST) se prépare à fêter son 40e anniversaire le 25 avril à Berne. Le 1er janvier 1984, l'entrée en vigueur simultanée de la loi sur l'assurance-accidents (LAA) et de l'ordonnance sur la prévention des accidents (OPA) a ancré dans la loi la sécurité au travail et l'obligation pour les employeurs de faire appel à des spécialistes de la sécurité afin de garantir la santé et la protection des travailleurs. C'est dans ce contexte que la SSST a été fondée le 15 juin 1984, dans le but de promouvoir une formation continue de qualité, de mettre davantage en valeur le travail de ses membres et de défendre leurs intérêts. La SSTS propose notamment des journées techniques, tient un registre des spécialistes de la sécurité au travail et un catalogue de formations labellisées. Aujourd'hui, la Société Suisse de Sécurité au Travail (SSST) compte plus de 1'800 spécialistes - ingénieurs, experts et coordinateurs de sécurité - qui promeuvent professionnellement la sécurité et la protection de la santé au travail.

Source : www.sgas.ch