La politique cycliste sous la loupe

La pratique du vélo est encouragée en de nombreux endroits en Suisse, et la dernière votation populaire a confirmé cette évolution : Les routes sont adaptées et les règles de circulation modifiées. Certaines mesures augmentent toutefois involontairement le risque d'accident. Dans un nouveau document de base, le bpa - Bureau de prévention des accidents explique comment une promotion judicieuse du vélo peut aussi augmenter la sécurité.

Mais plus de trafic cycliste signifie aussi plus de pression sur les autorités : Elles doivent mettre à disposition une infrastructure de transport adéquate et adapter les règles de circulation en faveur des cyclistes. © Depositphotos

La promotion du vélo est un signe des temps. Dans les régions urbaines à forte densité de population, elle est un moyen de garantir la mobilité à l'avenir également. Mais plus de trafic cycliste signifie aussi plus de pression sur les autorités : Elles doivent mettre à disposition une infrastructure de transport adéquate et adapter les règles de circulation en faveur des cyclistes. Il existe pour cela une large palette de solutions - mais toutes ne servent pas la sécurité routière, comme le souligne le bpa dans son nouveau document de base de l'entreprise.

Réduire les risques lors du transport

Du point de vue du bpa, les mesures de promotion du vélo suivantes, entre autres, sont positives pour la sécurité routière, pour autant qu'elles soient mises en œuvre selon l'état actuel de la technique :

  • Pistes cyclables hors des localités. Si, pour des raisons de place, une piste cyclable n'est séparée de la route que d'un seul côté, il faut prévoir des ouvrages de raccordement pour les cyclistes qui doivent passer de l'autre côté de la route à la fin de la piste cyclable. Il est judicieux de prévoir des îlots de protection au milieu de la chaussée, afin que les cyclistes puissent traverser la route en deux temps.
  • Aides à la construction pour tourner à gauche. Des îlots de protection au milieu de la route permettent aux cyclistes d'effectuer le virage à gauche, souvent risqué, en deux étapes et de marquer un arrêt de sécurité.
  • Sections de bandes cyclables rouges. Dans les zones de carrefour complexes et très fréquentées, les accidents peuvent être réduits si les bandes cyclables sont colorées en rouge - c'est ce que montrent les résultats de la recherche.

Considéré comme critique pour Sécurité routière le bpa évalue par exemple les mesures de promotion suivantes :

  • Routes cyclables dans les zones 30. Les villes de Bâle, Berne, Lucerne, Saint-Gall et Zurich ont testé ce concept ; le bpa le juge inefficace. Il est notamment dangereux que la priorité de droite ne s'applique pas là où une piste cyclable est signalisée. Les règles de priorité inhabituelles sont risquées du point de vue de la prévention des accidents.
  • Autoriser de manière générale les vélos à tourner à droite au feu rouge. Certes, un essai pilote de deux ans dans le canton de Bâle-Ville a conclu que cette nouvelle réglementation n'aurait pas d'effets négatifs graves. Mais l'étude présente des lacunes, raison pour laquelle le bpa continue de préconiser le virage à droite au feu rouge uniquement sous certaines conditions.
  • Libération générale des rues à sens unique en sens inverse. Il est certes possible de libérer les rues à sens unique pour les vélos dans les deux sens. Mais le bpa ne le soutient que dans des cas particuliers, par exemple lorsqu'il y a suffisamment de place et que les points de départ et d'arrivée sont bien aménagés.

Texte : bpa

(Visité 29 fois, 1 visites aujourd'hui)

Plus d'articles sur le sujet

INSCRIVEZ-VOUS MAINTENANT
ACTUALITÉS SUR LA SÉCURITÉ
Des informations importantes sur les thèmes de la sécurité - de manière compétente et pratique. Recevez des contenus et des actualités exclusifs directement dans votre boîte de réception électronique.
INSCRIVEZ-VOUS
Vous pouvez vous désinscrire à tout moment !
close-link