Des chefs de projet de systèmes de sécurité récompensés

Jan Zurlinden (33 ans), père de deux jeunes enfants, s'est lancé dans la formation de chef de projet pour progresser sur l'échelle de la carrière. Après avoir réussi à obtenir un diplôme reconnu au niveau fédéral, il est fier d'avoir rempli son sac à dos d'un savoir-faire solide. Mieux encore : il a non seulement le brevet en poche, mais il a également obtenu la meilleure note dans le domaine de la sécurité. Chapeau !

"La formation continue de plusieurs mois a été un grand défi en plus de mon travail à temps plein dans une entreprise de technique de sécurité. Il restait peu de place pour les loisirs. Mais l'effort en valait la peine et je suis heureux d'avoir acquis le bagage nécessaire pour l'avenir". Électricien de formation, il a exercé son métier pendant quelques années avant de se lancer dans la branche de la sécurité il y a six ans.

Le savoir-faire acquis donne confiance

Zurlinden considère comme un avantage le fait que son employeur lui ait permis d'acquérir de l'expérience dans différents domaines de la sécurité tels que les techniques d'effraction, la vidéosurveillance ou le contrôle d'accès. Il a approfondi ses connaissances préalables à la Technische Fachschule Winterthur (STFW), car la formation SES est dispensée dans cette institution. Le diplômé qualifie la formation continue d'"un peu théorique", la mise en pratique devant être faite par chacun dans ses loisirs ou sur son lieu de travail. Le jeune homme de 33 ans fait remarquer que le savoir-faire acquis lui donne la confiance nécessaire pour mettre en œuvre correctement un projet de sécurité dans la pratique et répondre aux exigences et normes légales. Grâce aux documents solides de cette formation professionnelle supérieure, il sait maintenant où se référer en cas de besoin pour obtenir les informations nécessaires.

Il a notamment profité des matières générales telles que le droit, l'économie d'entreprise ou le management, qui sont enseignées grâce à la formation de chef de projet. "Aujourd'hui, je sais comment aborder un projet donné pour le mener à bien", explique le "surdoué des examens".

Une contribution importante pour le secteur

Jan Zurlinden mentionne en outre les échanges professionnels positifs avec ses collègues de Winterthour. En effet, comme lui, divers autres professionnels ont fréquenté le STFW : 18 jeunes hommes ont terminé avec succès l'une des deux spécialisations Sécurité ou Feu du cours de chef de projet GSES22 - une personne ne s'est pas présentée à l'examen et un participant doit le repasser.

Martin Altorfer, président de la SES et CEO de Securiton SA, a félicité les diplômés fin janvier en leur adressant un "Bravo ! Il sait par expérience ce que cela signifie de suivre une formation continue en cours d'emploi et de renoncer à beaucoup de choses dans sa vie privée pendant cette période. Avec leur brevet fédéral en poche, ils font désormais partie d'un groupe professionnel en constante augmentation de spécialistes confirmés dans la technique de sécurité.

Depuis 2009, l'association SES propose cette formation professionnelle supérieure en collaboration avec la STFW. Selon les informations fournies, quelque 250 représentants de la branche de la sécurité ont déjà suivi ce cursus entre-temps. "Avec cette offre de formation et d'autres, la SES veut apporter une contribution importante au développement durable de la branche suisse de la sécurité et créer un avantage à long terme pour ses membres, ses clients ainsi que ses partenaires", a souligné le président lors de la remise des diplômes dans un restaurant huppé de la ville de Zurich.

De bonnes perspectives sur un marché de 800 millions

Dans son discours, Altorfer a également souligné que le marché suisse des techniques de sécurité génère aujourd'hui plus de 800 millions de francs et qu'il est en croissance constante. La technique de sécurité n'est pas simplement une partie subordonnée de la technique du bâtiment, mais une discipline autonome et importante lors de la planification, de la construction et de l'exploitation de bâtiments et d'infrastructures. Le besoin en spécialistes bien formés augmente donc lui aussi. "Vous avez donc pris une décision judicieuse en optant pour cette formation continue, qui sera également payante d'un point de vue économique dans les années à venir", a déclaré le président de la SES aux jeunes professionnels.

Qui a réussi ?

Celui qui persévère jusqu'à la fin obtient le brevet fédéral après avoir réussi l'examen. Les personnes suivantes ont terminé avec succès le cours de chef de projet GSES22 (par ordre alphabétique) : Cornel Achermann (Frey+Cie Sicherheitstechnik AG), Kevin Battaglia (ES Sicherheit AG), Remo Camasso (Gesitrel AG), Rojan Demirtas (Elektro Joos AG), Marc Freiburghaus (AAS Security GmbH), Simon Fritsche (Koch Group AG), Jimmy Gabriel (Bouygues E&S Schweiz AG), Yannic Gut (HHM Zug AG), Andreas Hofer (René Koch AG), Roger Lehmann (Siemens Suisse SA), Timon Müller (Nutz AG), Markus Schweizer (Imhotec Engineering AG), René Steinmann (Frey+Cie Sicherheitstechnik AG), Jannick Wanner (Siemens Suisse SA), Dominic Weber (Securiton AG), Michael Wettstein (Kulltec AG), Nick Wüsten (BTS Sicherheit AG), Jan Zurlinden (Frey+Cie Sicherheitstechnik AG).

Pour plus d'informations sur la formation "Chef de projet systèmes de sécurité avec brevet fédéral" : www.sicher-ses.ch/ausbildung