Les risques psychosociaux et organisationnels entraînent diverses maladies chez les travailleurs LGBT
Selon une étude récente de l'UE, les travailleurs LGBT sont toujours exposés à différents facteurs de stress psychosocial. Le manque de protection et de sécurité sur le lieu de travail conduit souvent à la fatigue, à la dépression, au burnout, mais aussi à divers troubles musculo-squelettiques.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) et la Charte d'Ottawa pour la promotion de la santé définissent la santé comme un état de bien-être physique, mental et social. Cette définition implique qu'il n'y a pas de santé sans santé mentale et que la santé devrait être considérée comme un état de bien-être physique, mental et social. Les travailleurs lesbiennes, gays, bi, trans et intersexes (LGBT) sont cependant selon l'Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail (EU-OSHA) continuent d'être exposés au harcèlement et au mobbing sur le lieu de travail.
Maladies musculo-squelettiques
La protection et la promotion de leur sécurité et de leur santé au travail font toujours défaut. Ces facteurs de stress conduisent souvent à la fatigue, à la dépression et au burnout chez ces travailleurs. Dans un article détaillé (en anglais) des auteurs d'études de l'EU-OSHA et de l'Agence européenne des droits fondamentaux (Fundamental Agency) expliquent comment combler les lacunes de la recherche sur la sécurité et la santé des personnes LGBT au travail.
Selon le rapport, les personnes LGBT sont encore exposées à de nombreux risques psychosociaux tels que la discrimination, le harcèlement moral et le harcèlement au travail. Une meilleure organisation et gestion du travail permettrait, selon les auteurs de l'étude, de réduire de nombreux facteurs pathogènes de ces travailleurs.
Les conséquences fréquentes d'une mauvaise organisation du travail des personnes LGBT sont des risques de dépression, un mauvais état de santé général, ainsi que de l'anxiété, du stress et de la fatigue, conclut l'étude. D'autres facteurs comme l'insatisfaction au travail, le burnout peuvent être liés à des absences pour cause de maladie, poursuit l'étude.
La mauvaise santé mentale des travailleurs LGBT aurait souvent des répercussions sur la santé physique des travailleurs et entraînerait une prévalence plus élevée de troubles musculo-squelettiques tels que les tensions cervicales, les douleurs cervicales et les maux de dos.
Source : EU-OSHA